Il y a encore quelque années encore, il était fréquent d'entendre dire au sein de certains milieux « catholiques » qu'il n'existait plus en France et en Europe de « problèmes liturgiques » et que tous les fidèles avaient accepté universellement et avec joie les réformes mises en place dans les paroisses depuis la fin des années 60 après le concile de Vatican II.
Aujourd'hui, il n'est plus possible d'exprimer une telle affirmation ; en effet, les témoignages abondent de l'existence au sein des Eglises de France et d'Europe de mouvements importants et nombreux de fidèles attachés à la liturgie traditionnelle de l'Eglise latine...
C'est pourquoi jaillit maintenant, de la bouche même de ceux-là qui hier encore niaient l'existence du « problème traditionaliste », une question nouvelle, à savoir qui sont ces êtres surprenants qui restent en 2004, indéfectiblement attachés à la liturgie traditionnelle.
Le plus simple, il est vrai, est sans doute pour répondre à cette question d'interroger les fidèles eux-mêmes ; cela permettrait de rétablir des contacts qui bien souvent, parce qu'ils n'existent plus, laissent la porte ouverte aux plus dures incompréhensions et par là à des analyses trop simplistes...
Concourir par le dialogue au rétablissement des liens indispensables entre les fidèles appartenant aux différentes sensibilités de l'unique Eglise catholique est souhaitable.
Et vous quel est votre avis sur ce sujet sensible ?
G.B. |