Si la mort de Louis XVI date de plus de deux siècles, pourtant les générations présentes et futures doivent la garder en mémoire comme étant le premier symbole du totalitarisme athée et matérialiste et qui aujourd'hui frappe encore.
Le sacrifice de Louis XVI sur l'autel de la divine «Cause» présage les crimes commis au nom du bien des peuples malgré eux et de la prétendue Liberté.
Le procès de Louis XVI fut inique parce qu'il découlait d'une volonté politique ne laissant aucun doute quant à son issue et faisant abstraction de toute notion de Justice.
Le procès du Roi n'était qu'un procès politique. Il fallait «tuer le Roi» pour que naisse la république !
- Le Roi est innocent !
- Ah bon ?
- Eh bien tuons le !
Il est intéressant de rappeler que l'émeute du 10 août et ses boucheries étaient l'écho de la journée du 20 juin 1792 lorsque plusieurs milliers de réfractaires venus des faubourgs rouges sous la conduite du tourmenté Santerre, de Legendre et Fournier forcèrent les portes des Tuileries.
Des heures durant le Roi vit défiler dans ses appartements des révoltés qui le menaçaient et l'injuriaient. Il dû coiffer le bonnet rouge et boire à la santé de la Nation, mais refusa de retirer son veto (sur la déportation des prêtres réfractaires).
Pour la première fois, Louis XVI n'avait pas reculé et cette volonté brutale de faire pression sur lui provoqua un émoi considérable que traduisirent les milliers d'adresses de soutien qui lui furent envoyées. L'Assemblée, girouette tournant à tous les vents, proposa même de punir les agitateurs, ce que le Roi refusa, et il eut bien tort.
L'émeute du 10 août connut plus de succès et la royauté fut abolie.
«L'élection à la Convention» : seulement moins de 10 % du corps électoral a voté. Et, il est permis de penser que ce ne sont pas les plus modérés qui ont voté lors de ces élections. Comment peut-on ne pas mettre en doute la légitimité et la représentativité de ladite Convention ? Il faudra que l'on m'explique.
«L'inviolabilité du Roi ?»
Le Roi peut être jugé car en tant que tel, il est voué à la mort. Soit ! Mais que fait-on alors de la Constitution de 1791 qui déclarait, que le Roi ne pouvait être tenu pour responsable tant politiquement que pénalement.
Bel usage de la «démocratie» par une assemblée gauchisante qui ne respecte pas même la Constitution qu'elle a votée elle-même !
« La procédure ? »
Le Roi n'est paru que deux fois devant ses juges : le 11 décembre (1792) pour l'interrogatoire ; le 26 décembre pour entendre ses défenseurs. Une dizaine d'heures seulement pour un procès qui dura plus de six mois. La plupart des témoins favorables au Roi sont, au moment du procès, morts massacrés dans les prisons de septembre 1792 ou bien tout simplement exécutés en bonne et due forme.
On ne ferait pas à un chien ce que l'on a fait au Roi !
«Le Roi, par cela seul qu'il est Roi, est coupable envers l'Humanité» déclarait le conventionnel Jean - Bon Saint-André. Plus tard les évènements se sont transformés en un vaste projet de "déchristianisation" de la France.
«Veto» doit mourir parce qu'il réunit sur ses épaules huit cents ans de monarchie. Il m'est impossible d'avaliser une Révolution et un système qui ne respectèrent pour loi que la dictature et le totalitarisme.
En effet, il ne fut jamais question d'accorder au Roi un procès équitable, ce n'était pas une question de Justice (à laquelle tout homme à droit), mais bien de politique.
« L'acte à accomplir n'est pas judiciaire mais politique. Ce qui importe, les Montagnards cohérents l'ont bien vu, c'est de frapper à mort, de façon à la fois concrète et symbolique, un homme (Louis XVI), une race prestigieuse (les Capétiens) et une idée (la royauté) ».
N'oublions pas que le Roi était inviolable en vertu de la Constitution et que la Convention, en tant que seul organe du pouvoir, ne pouvait s'ériger en Cour de Justice sans jeter l'idée même de Justice aux orties.
Force est de constater que la condamnation de Louis XVI, suivie de son exécution, fut bien un crime, mais un crime d'Etat.
Depuis la mort du roi Louis XVI, la France va de dégringolade en dégringolade. C’est une lente descente aux enfers.
Le Président de la République, Jacques Chirac est raillé, humilié, se fait cracher dessus par certains élus de la gauche redresseuse de torts révolutionnaire. Il est publiquement déprécié et sali par les sans-culottes d’aujourd’hui soutenus par une certaine presse particulièrement insultante, par les asociaux guignols de l’info, par ce sinistre accusateur public Fouquier-Tinville-Montebourg qui a juré d’avoir sa tête, ou encore par le répugnant maire de la ville la plus sale et la plus rebutante d’Europe, pour ne citer que quelques uns des suborneurs les plus considérés par la Montagne.
Alors que l’on a pardonné toutes les turpitudes du machiavélique F. Mitterrand, ce président véreux, véritable référent d’une gauche petite bourgeoise et jacobine.
Refaire le procès de Louis XVI, pour assainir la politique française, s’avère être une incontestable nécessité !
G.B
Le 15/02/2004
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