| Auteur |
Message |
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| babel |
Posté le:
22/1/2007 09:00 | Sujet du message:
RE: délation, et pourquoi pas ? | |
Email:
babel@etoiles.net | |
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Délation est un mot compliqué. Il vient du latin dé-latio.
Sens final : « d’énoncer », mais à l’origine c’est le verbe fero, tuli, latum donc delatio,
c’est aussi déférer, remettre, de remettre à remettre aux autorités, il n’y vait qu’un pas
de l’oie, un pas de loi : SPQR ? CQFD !
Je transfère, je défère au parquet
C’est à dire que je dé-pose ou dé-porte : quel est mon bord ?
Je dépose sur le parquet ciré où se miroitent les souvenirs de tes nouveaux pas de
danse ?
Alors, y viendras-tu dans cette délation-là ?
Allez, va… ne dis pas que tu ne sais pas danser : ce n’est pas affaire de savoir, mais
d’aimer ça…
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François
France |
Posté le:
21/1/2007 22:30 | Sujet du message:
RE: délation | |
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Bien sûr que non! C'était de l'humour !
----- Message d'origine -----
La délation, voilà le mot qui me « tarabiscotte ».
La délation ne se fait-elle pas habituellement dans l’ombre et le silence ?
Demander haut et fort un lieu de vie pour des êtres humains… est ce de la délation ?
La (dé) marche de ce soir se fera accompagnée de tambours et de djembés dans la clarté du court boulevard reliant l’église à l’hôtel de ville. La lettre sera lue sur la place publique puis remise à tous les membres du conseil communal.
Le mois dernier, ces membres ont prêtés serment « Je jure fidélité au roi, aux lois et à la constitution du peuple belge »
Exiger haut et fort le respect des conventions, des lois et des serments, est ce cela faire de la délation ?
----- Message d'origine -----
La mythologie disant toujours la vérité, je contresigne.
----- Message d'origine -----
Monsieur l'autorité
depuis quelques temps déjà, sous le nom de Saint-Joseph, un certain Abb' Josaphat,
palestinien, son épouse Myriam et leur fils Jeshouah sont installé chez nous.
Dernièrement, des marabouts, des charlatan à boubous, des "rois-mages" disent-ils
(!!!) ont même eu l'insigne honneur de partager leur clandestinité, et d'amener sans
frais de douanes des parfums (contrefaçon ?), de l'or (fonds secrets) et de l'encens
(enfin de la fumée qui sent bizarre), le tout en recevant les allocations du fond
européen d'échanges culturels !
faites ce que vous voulez, mais quand on voit ce qu'on voit, on a bien raison de penser
ce qu'on pense : je me comprends...
signé : un vrai, bon, citoyen partisan d'un ordre juste.
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Françoise
Belgique |
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La délation, voilà le mot qui me « tarabiscotte ».
La délation ne se fait-elle pas habituellement dans l’ombre et le silence ?
Demander haut et fort un lieu de vie pour des êtres humains… est ce de la délation ?
La (dé) marche de ce soir se fera accompagnée de tambours et de djembés dans la clarté du court boulevard reliant l’église à l’hôtel de ville. La lettre sera lue sur la place publique puis remise à tous les membres du conseil communal.
Le mois dernier, ces membres ont prêtés serment « Je jure fidélité au roi, aux lois et à la constitution du peuple belge »
Exiger haut et fort le respect des conventions, des lois et des serments, est ce cela faire de la délation ?
----- Message d'origine -----
La mythologie disant toujours la vérité, je contresigne.
----- Message d'origine -----
Monsieur l'autorité
depuis quelques temps déjà, sous le nom de Saint-Joseph, un certain Abb' Josaphat,
palestinien, son épouse Myriam et leur fils Jeshouah sont installé chez nous.
Dernièrement, des marabouts, des charlatan à boubous, des "rois-mages" disent-ils
(!!!) ont même eu l'insigne honneur de partager leur clandestinité, et d'amener sans
frais de douanes des parfums (contrefaçon ?), de l'or (fonds secrets) et de l'encens
(enfin de la fumée qui sent bizarre), le tout en recevant les allocations du fond
européen d'échanges culturels !
faites ce que vous voulez, mais quand on voit ce qu'on voit, on a bien raison de penser
ce qu'on pense : je me comprends...
signé : un vrai, bon, citoyen partisan d'un ordre juste.
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François
France |
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La mythologie disant toujours la vérité, je contresigne.
----- Message d'origine -----
Monsieur l'autorité
depuis quelques temps déjà, sous le nom de Saint-Joseph, un certain Abb' Josaphat,
palestinien, son épouse Myriam et leur fils Jeshouah sont installé chez nous.
Dernièrement, des marabouts, des charlatan à boubous, des "rois-mages" disent-ils
(!!!) ont même eu l'insigne honneur de partager leur clandestinité, et d'amener sans
frais de douanes des parfums (contrefaçon ?), de l'or (fonds secrets) et de l'encens
(enfin de la fumée qui sent bizarre), le tout en recevant les allocations du fond
européen d'échanges culturels !
faites ce que vous voulez, mais quand on voit ce qu'on voit, on a bien raison de penser
ce qu'on pense : je me comprends...
signé : un vrai, bon, citoyen partisan d'un ordre juste.
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| babel |
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Monsieur l'autorité
depuis quelques temps déjà, sous le nom de Saint-Joseph, un certain Abb' Josaphat,
palestinien, son épouse Myriam et leur fils Jeshouah sont installé chez nous.
Dernièrement, des marabouts, des charlatan à boubous, des "rois-mages" disent-ils
(!!!) ont même eu l'insigne honneur de partager leur clandestinité, et d'amener sans
frais de douanes des parfums (contrefaçon ?), de l'or (fonds secrets) et de l'encens
(enfin de la fumée qui sent bizarre), le tout en recevant les allocations du fond
européen d'échanges culturels !
faites ce que vous voulez, mais quand on voit ce qu'on voit, on a bien raison de penser
ce qu'on pense : je me comprends...
signé : un vrai, bon, citoyen partisan d'un ordre juste. |
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Françoise
Belgique |
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Le ministre de l’intérieur, Patrick Dewael, éprouve le besoin de connaître la population et le parcours des illégaux séjournant dans notre pays. Pour cela, il a commandé une enquête qui devra lui remettre des données scientifiques. Voici à son attention quelques données du droit humain.
Ce prochain lundi, le comité de soutien aux sans papier de la région du centre remettra aux autorités communales de La Louvière et des communes avoisinantes le texte suivant.
Mesdames et Messieurs,
Depuis le 10 avril 2006, des hommes et des femmes, Sans Papiers occupent l’Eglise Saint Joseph de La Louvière. Ils luttent ainsi pour leur reconnaissance en tant qu’être humain et participent à un mouvement national qui revendique la régularisation des Sans Papiers.
Ces personnes ont fui des régimes dictatoriaux, des situations de guerre ou d’extrême pauvreté et espéraient trouver chez nous un peu de compréhension et une vie meilleure. Malheureusement, pour beaucoup d’entre elles, c’est un parcours semé d’embûches qu’elles doivent affronter quotidiennement.
Beaucoup de Sans Papiers attendent des droits depuis très longtemps. Certains vivent avec seulement l’accès à l’aide médicale urgente. Qui peut assurer son existence ou celle de sa famille avec ce seul droit ? Qui peut vivre sans aucune ressource financière ? Sans aucune possibilité de se loger ou de se nourrir par soi même ? Pour certains, cette existence très précaire dure depuis dix ans et la seule possibilité pour avoir un toit, a été d’occuper une église. Pour avoir un peu d’argent, c’est l’aumône ou le travail en noir. Ils se font exploiter sans aucune protection à des salaires de misère par des employeurs peu scrupuleux alors que notre Constitution, dans son article 23, prévoit que chaque personne a droit à un logement et à un travail ainsi qu’aux autres droits sociaux qui permettent une vie conforme à la dignité humaine.
Cela fait donc maintenant près de dix mois que l’occupation de l’Eglise Saint Joseph a commencé. Nous sommes en hiver et il est impossible de chauffer en permanence un tel édifice. Les dix-sept résidents sans papiers continuent à lutter pour un droit à l’existence avec les autres Sans Papiers du pays mais dans un état de désespoir qui grandit vu le manque de perspectives réelles apportées par le gouvernement. Le Parlement Fédéral a voté une nouvelle loi de droit d’asile et d’immigration, mais elle ne résout pas leurs problèmes. Certains partis ont promis une solution pour 2007 mais rien de positif ne se profile encore à l’horizon. Dès lors, peut-on décemment laisser ainsi ces personnes à leur sort sans trouver une solution transitoire ?
Le Comité de Soutien Aux Sans Papiers de la Région du Centre demande avec l’ensemble du mouvement national en cours sur le plan fédéral la régularisation des Sans Papiers. Nous sommes en 2007, les promesses doivent être tenues pour que toutes ces personnes puissent enfin vivre dans des conditions décentes. Ce n’est que quand ils auront obtenu la régularisation que ces femmes et ces hommes pourront travailler de manière légale, et contribuer officiellement au développement de notre pays pour un mieux être de l’ensemble de la communauté.
Comme les autres citoyens qui ne peuvent se procurer des ressources financières suffisantes par eux-mêmes, les Demandeurs d’Asile et les Sans Papiers devraient bénéficier de l’aide équivalente au revenu d’intégration. Les présidents des CPAS le demandent et nous appuyons cette requête.
Nous continuons le combat pour des solutions fédérales, mais nous pensons qu’il est plus qu’urgent que la solidarité locale s’accentue pour éradiquer ces situations de détresse inhumaine.
Nous nous référons à l’article 22 de la déclaration universelle des droits de l’homme qui stipule que : « Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l’effort national et à la coopération internationale, compte tenu de l’organisation et des ressources de chaque pays. »
Nous demandons donc aux communes regroupées dans la Communauté Urbaine du Centre de mettre des moyens en commun pour reloger, même de façon communautaire, les dix-sept occupants de Saint-Joseph. Il est évident que ce relogement ne pourra s’effectuer que dans des conditions qui garantissent la sécurité de chacun d’entre eux.
Il est impératif pour les Sans Papiers d’avoir une adresse afin que le droit de recours puisse s’exercer de manière optimale. Sans adresse, l’espoir de régularisation est quasi nul.
Beaucoup de concitoyens vivent des situations de précarité préoccupantes semblables à celles des Sans Papiers et nous sommes conscients que les budgets communaux ont leurs limites mais nous sommes convaincus que le respect des droits sociaux élémentaires pour tous doit être une priorité.
Vous souhaitant bonne réception de la présente, recevez Mesdames et Messieurs, l’expression de nos sentiments les meilleurs.
Pour le Comité de Soutien Aux Sans Papiers de la Région du Centre.
Marie Louise Oruba, Jean Marie Moreau, Françoise Michel, Freddy Bouchez.
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