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Françoise Belgique |
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« ….. de beaux enfants sautent sur des mines Mais on n’arrête pas la machine……
….Y a des fabriques et des boutiques…. De fusils à deux pas d’ici….
...C'est celui qui est tout en bas Qui est bien plus fort qu'il ne croit Si nous le voulons toi et moi le cauchemar s’arrêtera 6 milliards de ptits regardants peuvent devenir acteurs puissants 6 milliards de gens conscients Ensemble changent le cours du temps. »
Une pétition (eh oui encore une) est en ligne :
www.stopsousmunitions.be
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babel |
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« ….. de beaux enfants sautent sur des mines Mais on n’arrête pas la machine……"
le suite ? Pour la la suite, un clic cela vient des Pays-Bas, le texte est en anglais, très accessible. Cela parle autant de chez moi, d'ailleurs. C'est très bien fait, et mérite d'être connu. Ce matin, dans un décor de Magritte; quand les lampadaires jouent avec les fenêtres dorées par les appliques, sur un mélange de façades sombres et de lointains foncés, ce matin, nous étions encore plusieurs dizaines à accompagner nos marmots emmitouflés jusqu'à l'école, où on leur apprendra que deux et deux appliquent le règlement, donc ils font quatre. Même dans notre quartier qui est loin d'être un nid de problème, dans la ouate des capitons, il y a des dangers qui veillent sur certains. Il y a des fillettes en faillite, comme leurs frères qui rient sur la pente savonnée, le toboggan où la descente aux enfers commence comme un jeu. Les radios lâchaient leurs meutes de dépêches qui venaient me mordiller les tympans : "La fillette de 12 ans qui a enlevé un bébé ces jours n'avait jamais été scolarisée. Ayant grandi dans un squatt……" |
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François France |
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Eût-elle été scolarisée, cela aurait-il changé grand chose ? Le rêve de Victor Hugo ("Ouvrez des écoles, vous fermerez des prisons") a, je crois, hélas, fait long feu. Des fillettes en faillite, et des garçons (combien de scolaires violeurs ?), il y en a, j'en ai bien peur, pas seulement dans les squatts... Et pas seulement non plus dans les caves des HLM des quartiers "difficiles".
----- Message d'origine -----
« ….. de beaux enfants sautent sur des mines Mais on n’arrête pas la machine……"
le suite ? Pour la la suite, un clic cela vient des Pays-Bas, le texte est en anglais, très accessible. Cela parle autant de chez moi, d'ailleurs. C'est très bien fait, et mérite d'être connu. Ce matin, dans un décor de Magritte; quand les lampadaires jouent avec les fenêtres dorées par les appliques, sur un mélange de façades sombres et de lointains foncés, ce matin, nous étions encore plusieurs dizaines à accompagner nos marmots emmitouflés jusqu'à l'école, où on leur apprendra que deux et deux appliquent le règlement, donc ils font quatre. Même dans notre quartier qui est loin d'être un nid de problème, dans la ouate des capitons, il y a des dangers qui veillent sur certains. Il y a des fillettes en faillite, comme leurs frères qui rient sur la pente savonnée, le toboggan où la descente aux enfers commence comme un jeu. Les radios lâchaient leurs meutes de dépêches qui venaient me mordiller les tympans : "La fillette de 12 ans qui a enlevé un bébé ces jours n'avait jamais été scolarisée. Ayant grandi dans un squatt……" |
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nayan |
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Ah vous mes beaux enfants Qui avancez dans le temps Il n'y a pas que les ogres Qui soient gros et gourmands
Il y'a des zumains Qui ont trop de mains Trop de pieds pour vous rattrapper
Ne tombez pas dans leurs trappes Ouvrez grands les yeux et les oreilles Car il y en a qui ont Trop d'orteils
Et surtout attention à bouchmane Car même s'il a l'air d'un gentil toutou Tout d'un coup il peut se transformer En vrai pas de loup.
nayan
----- Message d'origine ----- Eût-elle été scolarisée, cela aurait-il changé grand chose ? Le rêve de Victor Hugo ("Ouvrez des écoles, vous fermerez des prisons") a, je crois, hélas, fait long feu. Des fillettes en faillite, et des garçons (combien de scolaires violeurs ?), il y en a, j'en ai bien peur, pas seulement dans les squatts... Et pas seulement non plus dans les caves des HLM des quartiers "difficiles".
----- Message d'origine -----
« ….. de beaux enfants sautent sur des mines Mais on n’arrête pas la machine……"
le suite ? Pour la la suite, un clic cela vient des Pays-Bas, le texte est en anglais, très accessible. Cela parle autant de chez moi, d'ailleurs. C'est très bien fait, et mérite d'être connu. Ce matin, dans un décor de Magritte; quand les lampadaires jouent avec les fenêtres dorées par les appliques, sur un mélange de façades sombres et de lointains foncés, ce matin, nous étions encore plusieurs dizaines à accompagner nos marmots emmitouflés jusqu'à l'école, où on leur apprendra que deux et deux appliquent le règlement, donc ils font quatre. Même dans notre quartier qui est loin d'être un nid de problème, dans la ouate des capitons, il y a des dangers qui veillent sur certains. Il y a des fillettes en faillite, comme leurs frères qui rient sur la pente savonnée, le toboggan où la descente aux enfers commence comme un jeu. Les radios lâchaient leurs meutes de dépêches qui venaient me mordiller les tympans : "La fillette de 12 ans qui a enlevé un bébé ces jours n'avait jamais été scolarisée. Ayant grandi dans un squatt……"
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