Bonjour à tous. 14 JUIN 2009, journée particulière, rendez-vous annuel des P.N. sous l’égide « LES ENFANTS DE L’ALGEROIS ». Avant de commencer, je voudrais remercier tous les bénévoles qui ont voulu que notre fête soit une réussite, encore bravo à eux. Je sais ce que veut dire travailler dans l’ombre. Dimanche tôt dans la matinée, avec les premiers arrivants commence la valse des installations des tables de camping, les chaises, le choix de se mettre au soleil ou à l’ombre. Les premiers rires, Les premiers éclats de voix avé l’accent bien de chez nous, que même les criquets étaient jaloux et que même le concert de « cri cri » n’ont pu nous faire taire. Pour moi ce fut une découverte totale, accompagné de mon épouse (je voyais bien ce petit sourire en coin qu’elle avait de nous entendre), ça ne fait rien. Je regarde à gauche, je regarde à droite, à l’écoute de tout ce qui se dit, là, à cet instant, des frissons me parcourent le corps, des larmes me viennent. Je hume à pleins poumons ces moments magiques, un bonheur m’envahit, tel que je ne peux bouger, de peur que cela s’évanouisse. Les premières embrassades des retrouvailles de l’année dernière se font. Pour d’autres, encore plus émouvant, se retrouver plus de 50 ans après, brrrrrrrrr ça fait froid dans le dos ou comme vous voulez chaud au cœur. Ma gorge se noue de voir toutes ces émotions, mais bonté de soir QUE C’EST BON. Je sens comme un étourdissement m’envahir par tout ce mélange de rires, de pleurs, de cris. Je me sens un peu étranger à tout ce cirque, mon cirque à moi aussi, puisque les gens s’approchent de moi. Et là, commence à fuser les questions du style « bonjour je suis du clos ! Et toi ? Je me présente…..mais bon, apparemment, je suis inconnu au bataillon. Mais en grattant un peu plus sur mon identité, je commence à situer mon ex (hihihiiii) domicile, le déclic vient quand j’énonce le prénom de ma mère THERESITA. Et là, ma surprise est grande. Mes interlocuteurs me disent : « Fallait le dire plus tôt, tu habitais ici, ta mère faisait ça, tu avais un frère comme ça, etc…. ». Qu’elle a été ma satisfaction d’être un peu reconnu par mes semblables. J’en prends plein la figure, ouf ! Une fois mes esprits revenus, je commence à parler avec tout le monde, connus ou inconnus. Le bruit des verres se fait entendre, et bien oui c’est l’heure fatidique de partager l’anisette. Tout le monde invite tout le monde, mon épouse et moi sommes conviés aussi à partager le verre de l’amitié. Ce fut le cas de Mr et Mme PORETTI, avec leur gentillesse. Ils ont absolument voulu partager leur panier avec nous. Roger, un homme discret mais présent, faisant le tour des tables, et qui de temps en temps jetait un œil sur nous, pour que l’on soit le plus à l’aise possible. Aimée, son épouse heureuse de retrouver cette ambiance, son ambiance de jadis, cela lui suffisait amplement. Coint Alain que je découvrais, ce grand gaillard, que s’il te donne une calbote, tu fais le tour du monde en 10 secondes sans quitter tes chaussures. Un grand, mais un grand cœur aussi, comme son épouse assez discrète et gentille aussi, je crois que comme nous et d’autres, c’était la première fois. Présent aussi NOBILI Philippe, lui par contre assez discret, mais toujours un sourire en coin ravageur, son épouse elle aussi prête à partager son couffin avec qui le veut. Et même, le tchatcheur Jean pierre ORIOLI, toujours en train de papoter avec tout le monde, de présenter les personnes à d’autres sans que ces derniers se connaissent, et sans que lui même ne les connaisse, j’ai trouvé ça de sa part très sympa. Je garderai de cette journée comme une grande fête champêtre où des milliers du Clos, bon ! Bon ! Ca va ! Disons plusieurs centaines du Clos Salembier ont su mélanger leur savoir- faire et même échanger quelques secrets culinaires. Merci Aimée pour la mouna . Pendant un instant, j’ai délaissé mon épouse pour faire le tour des assiettes, et là, je revoyais mon enfance. Les ainés parlaient en criant, certains gesticulaient sur leurs chaises, d’autres juraient sur je ne sais quoi, et d’autres imperturbables se restauraient avec la tchoutchouca, les anchois, olives, pois chiche et même de la galantita, bref, le chez nous. Une fois repus, les langues se déliaient plus facilement, le contact se nouait très vite. Quelques souvenirs blagueurs revenaient à certains, d’autres faisaient semblant de ne plus se rappeler. Du rire en veux-tu, en voilà, je ne parle pas des voleurs de femme (hihiii), ils se reconnaitront, ceux qui venaient voler nos femmes du clos salembier (houlà la, là je crois que je vais avoir des ennemis), mais tant pis, cela voulait dire que nos femmes du quartier était belles, donc ils sont pardonnés. D’ailleurs le lendemain de notre fête, j’ai rencontré l’un d’entre eux avec son épouse au syndicat d’initiative et à qui d’ailleurs nous leur faisons un coucou. Merci aussi à Jean- marie qui voulait que l’on passe chez lui au Grau du roi. Je fais un bisou tendre à BORGUE et Paula SANGLARD de la part de ma maman, et je n’oublie pas aussi la personne qui était énamouré de ma maman au temps de sa jeunesse. La surprise aussi de revoir SERRANO Angèle, DI ROSA Michelle et Roland, ainsi que NAVARRO Daniel avec la dernière de la famille. La surprise est venu aussi de Pierre GOMEZ accompagné de son épouse, ce dernier est parti en (pèlerinage) de table en table pour se présenter et savoir comment l’on pouvait se souvenir de lui ou de ses parents. Il était comme un poisson dans l’eau. Un grand coup de chapeau aussi à un monsieur que je ne connais pas, mais par son âge, (92 ans), il était lui du ruisseau et il a tenu absolument à être présent cette année, car comme il disait « c’est peut-être la dernière fois !». Même sa famille ne connaissait pas sa destination. Il a eu un grand courage, venir de Paris jusqu'à AVIGNON, puis se débrouiller seul pour arriver à UZES. Mais une fois sur place, touchées par son aventure, quelques bonnes âmes l’ont pris en main, entre autres une des responsables de l’amicale et Roger PORETTI, pour l’emmener sur place. Alors ! Peter et Clochette contents de votre journée ? Etes- vous satisfaits de notre accueil du clos ? Alors pas de problème, l’année prochaine, nous serons encore du rendez vous. En plus, nous serons plus anciens d’une année. Je salue aussi mon amie ESTEVE Juliette, je peux mettre aujourd’hui un visage sur son nom. Dommage, notre rencontre a été brève, ça sera pour une autre fois. Je souhaite dédier ce longggggggg message (pardon Marc, mais c’est pour la bonne cause) à SANS Colette et son époux qui n’ont pu être présents par souci de santé. Mais ils l’ont promis, l’année prochaine, ils viendront. Une pensée aussi à mon ami SANTACREU Jean louis qui devait être présent aussi, mais…..on ne fait pas toujours ce que l’on veut dans la vie. Voila c’est fini et comme on dit « le roi est mort, vive le roi ! ». Le 14 juin 2009 c’était hier, vive le mois de Juin 2010. Pardon à tous ceux que j’aurais oublié de citer, mais non pas toi Nacer RABAH, je te dis un grand bonjour. J’espère qu’a travers ce récit, j’aurai fait quelques heureux pour ceux qui ne pouvaient être présents parmi nous. Et si d’autres personnes qui étaient présentes veulent bien narrer quelques récits à leur sauce, ce serait sympa pour les autres. En attendant d’avoir une réponse de Marc pour lui envoyer les photos de notre journée et les placer sur son blog, je vous dis à très bientôt de vous lire sur le livre d’or.
- De
DONNART Jean pierre
le 22/6/2009.
Pays: France
Région: region parisienne
|