ca fe pitier ce ke les gens fait a ce bete tueur minable dans plian de pays des chat et chien meurt plus des otre animaux a la memoire de oceana LISEZ Le chant des oiseaux, l'odeur parfumée de ma prairie, l'épaisse couche de paille dans laquelle je m'endormais, l'infini bleu du ciel, voilà ce que je retiens de mon enfance. Les galopades effrénées dans l'herbe avec mes amis étaient mes seuls jeux. Régulièrement de drôles d'individus à deux pattes et si différents de nous venaient nous rendre visite. Je leur faisais confiance, ils me brossaient, me donnaient à manger, me promenaient. Quand je fus grande, et oui je suis une jument, on me mit des choses bizarres sur le dos et dans la bouche, mais je me laissais faire, j'étais docile. Parfois même, une jeune fille qui m'avait vue grandir, montait sur mon dos. Elle était patiente et n'allongeait pas éternellement les séances de travail. Mais il y avait une personne que je craignais : son père. Quand il me montait, je devais me plier à toutes ses envies, même les plus extravagantes et quand je ne le faisais pas, il me cravachait sévèrement. Mais je lui faisais confiance... aveuglement.
Alors que je croyais passer ma vie à être comme les autres chevaux, mon destin changea brutalement. Ce fut pendant une longue séance de travail imposée par le père. Il m'avait fait sauter des obstacles de plus en plus haut, trop haut. A la réception de l'un de ces maudits obstacles, je sentis mes os craquer sous mon poids et je m'écroulais par terre : je m'étais cassée l'antérieur droit. J'entendis le père jurer et me laisser là, seule, dans l'obscurité de la nuit qui tombait. Je vis ma robe, si blanche, se couvrir de sang, j'avais mal, et pourtant j'avais confiance, encore et toujours. Enfin, après un long temps, quelqu'un vint. Il examina ma plaie et secoua la tête. Le père dit quelque chose que je ne compris pas et je vis l'autre homme être horrifié, puis s'en aller avec le père. Je me retrouvais encore seule. Alors que la nuit était complètement tombée, d'autres hommes vinrent et me levèrent. Ce fut laborieux et j'avais si mal... Ils m'emportèrent dans un camion où d'autres de mes congénères étaient entassés. Lorsque les portes furent fermées et que le camion commença à rouler, j'entendis la jeune fille que j'aimai bien criait : NON !!!!
Mais le camion roulait, roulait... plusieurs autres chevaux rentrèrent dans ce camion, puis on roula, roula... Ils étaient tous comme moi, ils avaient tous une blessure importante. Et le sang coulait, coulait... J'avais soif, j'avais faim et le voyage n'en finissait pas. Chaque chaos du chemin rendait ma blessure encore plus insupportable. Un arrêt, je me dis :
-C'est fini !
Mais non, des chevaux rentraient à leur tour dans le petit camion, trop petit d'ailleurs. Et le sang coulait, coulait... Certains s'écroulèrent par terre et ne se relevèrent jamais. Notre véhicule sentait la mort, tout le monde le savait même moi qui ne connaissais pas ce mot. Enfin, on s'arrêta. Des hommes nous sortirent du camion sans un mot. Je clignais des yeux, la lumière m'éblouissait, c'était le matin. Je respirais un grand coup, m'attendant à sentir l'odeur de l'herbe fraîche...
La seule odeur que je sentais était la même que celle du camion. Celle de la mort !!! Derrière moi, les chevaux poussaient et un homme me fouetta parce que je n'avançais pas. J'avais mal, horriblement mal... Tout devint noir autour de moi, mais je marchais, me disant qu'après je retrouverais ma verte prairie, que c'était une épreuve que tous les chevaux passaient. Mais alors pourquoi la peur inondait mes entrailles ? Pourquoi je tremblais ? Pourquoi ? J'entendais des hennissements provenant du grand bâtiment noir qui se tenait devant moi. Et nous avancions, nous avancions... Les hommes nous emmenèrent chacun notre tour. Mes congénères qui partaient ne revenaient plus, mais on entendait leurs hennissements de détresse. Puis, quelqu'un m'emmena, mais je n'avais plus confiance. Je me cabrai, je ruai et je ne reçu que des coups de fouet. Je ne me souviens que de flash : une salle sombre, du rouge, beaucoup de rouge par terre, un homme avec une seringue, une douleur dans l'encolure, l'hennissement de terreur et d'avertissement que je lançais aux autres et ... plus rien.
cette histoire est fais pas Oceana
- De
dussart
le 14/5/2006.
Pays: France
Région: ile de france
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