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Livre d'or créé le 8/5/2001 13:48 | Administré par |
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Billet d'humeur "l'hétérophobie Primaire" Avec mes remerciements, mes sentiments
très choisis et mes voeux. -- jacques.euzeby - De Professeur Jacques EUZEBY le 10/7/2001. Pays: France |
Bonjour, Je viens de découvrir votre site. Merci, nous partageons quelques idées. Je vous ai trouvé alors que je me livrais à quelques recherches : je vins d’épouser une dame d’Ukraine dont la maman vient de me raconter ses horribles années de jeunesse dans le paradis communiste. J’ai voulu vérifier. J’ai acheté quelques ouvrages de notre académicienne spécialisée : Madame Carrère d’Encausse. J’ai été troublé par de perceptibles trous béant de son livre «Lénine». Sur tout ce qui concerne l’implication des juifs dans la naissance puis la propagation de la terreur communiste. Internet permet de rapidement lire beaucoup de choses d’origine très diverses. Je suis stupéfait de mes découvertes qui donnent tout à coup l’explication de notre 20ème siècle sanglant. Et de l’aube non moins sanglante à Jérusalem de ce 21ème siécle. Vous évoquez le problème du communisme, des rapines de nos gouvernants. Cherchez bien, le liant est évident : Quels point communs entre Marx, Lénine (si, si !), Blum, Stavisky, Fabius, DSK, etc etc Pourquoi aucun ouvrage d’histoire ne parle du Judéo-bolchevisme qui fut l’objet de l’acharnement d’Hitler. J’ai aussi découvert sur internet sans grand mal le Protocole des sages de Sion que je voulais lire simplement parce qu’on (?) me l’interdisait. Et son original dit «Napoléonien». Le protocole est d’évidence un remake grossier. Mais sa lecture est terrifiante quand on compare ce texte de début de 19ème siècle à la vérité de ce que nous savons aujourd’hui au 21ème siècle. J’aime votre site mais sans toutes ces informations interdites il manque le liant, le lien, la clé. Et puis, je vous vois proche de J. Chirac. Il ne me semble pas que cet homme politque se soit mis en position d’indépendance par rapport aux forces évoquées ci-dessus pour protéger la France. Bonne année à vous ; Bon siècle à La France ; bon troisième millénaire à ma (notre ?) Foi. Les combats ne manqueront pas. Abenaton - De yabenaton le 10/7/2001. Pays: France |
Je viens de lire votre page "communisme et nazisme". C'est en effet la mode de les rapprocher. Pourtant, il est un fait absolument incontestable mais toujours non déclaré : Le communisme bolchevique précéde le nazisme. Cela vaut pour la théorie comme pour la pratique Le Nazisme (national Socialisme - le mot Socialisme étant pris dans l'acception de début du siècle donc communisme d'aujourd'hui) est un mouvement amplement déclenché contre le judéo-bolchevisme dont on feint d'oublier jusqu'à la dénomination. Le nazisme est au communisme ce qu'est un adolescent à son papa : copie ou contre-copie mais toujours relation oedipienne. Ayant pris le même niveau de responsabilité gouvernementale dans leurs géographies respectives, ce n'est plus d'une relation de père à fils qu'il s'agit vers 1938 mais d'une relation fraternelle. Dans un premier temps, appuyée sur le traité Molotov et les œuvres basses des P.C.s nationaux dont le " français " (toujours des guillemets) puis, héritage obligeant des relations fraternelles agressives d'une ampleur formidable. L'un à l'autre lié indéfectiblement. Pour l'analogie Hitler/(Lénine+Staline) et Le Pen/Buffet, je vous rappelle tout de même que l'un se représente lui-même dans les Landes de la Trinité sur Mer quand les autres sont au gouvernement de la France. J. Chirac vient de nous souhaiter une année 2001 utile. J'ai une idée sur ce que nous devons nous attacher à y faire : Débarrasser notre pays de ces relents nauséabonds du passé le plus criminel depuis la Création. Abenaton époux d'une Ukrainiène |
Bonjour ! Je me permets de t'envoyer mes meilleurs voeux pour cette année 2001 ! Je ne pense pas te choquer si je te tutoie. C'est la magie d'internet qui nous permet cela. C'est formidable de pouvoir converser
avec des inconnus de tous ages et
toutes classes sociales et de les
tutoyer comme ça sans gene. Je viens
de lire ton édito sur Bousculade
et... Je dois avant tout t'avouer
que j'ai bien failli ne pas le lire,
car je ne suis pas de ton âge. Tu as la plume légère. Je me suis
surprise à dévorer tes paroles. C'est
simplement pour te dire que ce sont
tes mots qui m'ont décidé à t'écrire. Je suis cependant une épicurienne, une jeune femme qui veut croquer la vie et faire de sa vie quelque chose d'unique et de fabuleux ! J'aimerai converser un peu avec toi...Sans parler de temps, le temps que l'on voudra. Au plaisir de te lire. Gladys - De Gladys du Sud de la France le 10/7/2001. Pays: France |
Bonjour, Je ne sais pas comment vous avez
eu mon adresse e-mail, mais je vous
remercie de m'avoir envoyé l'URL de
votre site. ================================ - De petitcitronvert le 10/7/2001. Pays: France |
Bonjour Gérard, J'ai adoré votre site. Comme vous, j'adore Paris. Et pour cause, j'y suis née (dans le 6e que vous aimez tant) et une partie de ma famille réside à Neuilly et à Bièvre. Donc, je suis amenée à m'y rendre souvent. Oui car vous l'aurez constaté, je réside en Suisse, plus exactement près de Genève. Je suis journaliste pour un grand quotidien suisse. Beaucoup de points communs, vraiment. Tiens, je les énumère pour le plaisir : la générosité (en amour et en amitié) car à votre façon de discourir il émane une grande extraversion, une grande passion intérieure devant la vie. Je n'aime pas, tout comme vous, les gens prétentieux (il y en a partout et surtout dans les cercles moyens sup.' et universitaires) et pour moi la belle intelligence s'entoure de simplicité. Les diatribes sont mon fort quant il s'agit de défendre les nobles causes (enfance maltraitée, destruction de notre environnement, violence verbale et physique, abus en tout genre, lutte contre la pensée unique). Je l'exprime par ma plume parfois. Le plus souvent avec mes ami(e)s. Je vis au vert mais à 10 mn de la ville. En somme je veux tout : la tranquillité de la campagne et l'effervescence de la ville. A Genève, ville épatante malgré un certain snobisme environnant, je sors beaucoup. J'aime les impressionnistes que je découvre dans de somptueux musées. J'assiste au Paléo de Nyon au fabuleux festival qui s'y donne chaque année et je suis une cinéphile invétérée. Le 7e art m'enthousiasme. Il est le reflet de notre société. Voilà pour une première discussion à bâtons rompus. Je vous embrasse. - De Lucia Colette le 10/7/2001. Pays: France |
Bravo, Gérard. Je vous imaginais un peu réac' mais là, avec votre site, je découvre mieux le fondement de votre pensée. En qualité de collègue, et donc de grands bavards et d'immenses curieux devant l'Éternel, nous avons d'évidence des points communs. Je surfe depuis peu sur les cyber Forums et j'ai été ravie de découvrir vos messages. Hier seulement, en raison d'une mauvaise utilisation de ma part de la messagerie. Un peu godiche, la journaliste, non ? Au plaisir de vous lire et excellente journée. Je vous embrasse, - De Lucia Colette le 10/7/2001. Pays: France |
Votre page sur le gaullisme me plait... J aime entendre ces paroles... En particulier sur la Nation et la solidarité ainsi que sur le rôle de de l'Etat. Votre site est trop partial mais il est bien fait... Bonne soirée - De democrate06 le 10/7/2001. Pays: France |
Votre article sur Tocqueville est bien rédigé et objectif. Mais je ne crois pas en l'honnêteté intellectuelle de votre site. Vous pouvez à bon droit vous montrer critique et perplexe devant l'état de la société actuelle. Mais votre propos est tout entièrement rhétorique et polémique, on ne peut en tirer aucun enseignement précis quant à une action ou une prise de position politique qui pourrait s'opposer efficacement à l' ordre social que vous dénoncez avec tant de vigueur. Vous vous situez au niveau du mécontentement énervé et de la stigmatisation facile, mais en aucun cas sur celui d'une initiative pour contrer le système politique dominant, car cette initiative pour être efficace doit s'appuyer sur une analyse, une critique précise et raisonnée de la société dans laquelle nous vivons. Sans ce travail préalable, vos condamnations sont, au sens littéral, injustes. Par ailleurs vous critiquez le caractère dénaturé de la France actuelle, et vous préconisez un retour aux valeurs de l'ancien régime pour retrouver les valeurs authentiques perdues. c'est aller un peu vite en besogne. Sous Hugues Capet, un habitant de Clermont-Ferrand et un parisien appartenaient à deux puissances politiques rivales. Quant aux affaires politique, sous Louis XV, le scandale de Law et de la Compagnie d'Occident n'a pas grand chose à envier à l'Angolagate, à l'affaire des frégates taïwanaises et à l'affaire DSK réunies toutes ensembles. Vous voulez remonter plus loin dans l'histoire, à votre guise, je vous ferais remarquer que la majeure partie des écrits laissés par un des grands hommes dont se réclame la pensée politique de droite , Cicéron, sont consacrés à un procès politique truqué, celui de l'affairiste Verrés. Et encore, pour votre gouverne, la notion de parti politique n'existant que depuis la fin de la République romaine, quand une partie de la classe politique d'alors a décidé de soutenir César et l'autre de rester fidèle à Pompée, il est intellectuellement malhonnête de proclamer qu'Aristote était de droite. En disant cela, vous n'avez pas plus de légitimité que moi lorsque je prétends que Pythagore vivant aujourd'hui avec son tempérament sectaire aurait voté Laguiller ou que Platon conseiller régional à Lyon aurait choisi de soutenir Anne-Marie Comparini contre Charles Millon. Et puis quoi encore ! Que revendiquez-vous finalement ? Qui combattez-vous ? Il y a chez vous une façon de condamner tout le monde, d'être mécontent de tout en général mais de rien en particulier qui est profondément détestable. Vous vous en prenez pêle-mèle à l'enseignement public, aux immigrés d'outre-mer, aux homosexuels, aux affairistes politiques, aux intellectuels comme si tous ces groupes pouvaient être spontanément réunis, former par le seul fait d'être mis ensemble une même explication, une seule causalité aux problèmes dont souffre notre société. Ce n'est en vérité pas la société en tant que telle que vous condamnez, c'est l'ensemble des minorités que l'on trouve en son sein. Ce n'est pas la même chose, je crois que confondre l'un avec l'autre ne permet pas l'indignation mais seulement l'énervement. Et on ne fonde pas une morale sur l'énervement, le croire est source de graves erreurs morales, qui peuvent être commises au nom de valeurs auxquelles vous croyez peut-être de bonne foi, mais que vous travestissez en confondant les personnes qui peuvent être sanctionnées leur nom, en amalgamant ce qui dans la société est moralement insoutenable avec ce qui simplement suscite votre agacement. Ainsi vous faite profession de haïr le racisme, '' d'où qu'il vienne'' ajoutez-vous entre parenthèses ; fort bien, mais en plaçant ce ''d'où qu'il vienne'' entre parenthèses vous laissez implicitement entendre que les Français chrétiens, le groupe majoritaire dans la nation, peuvent à leur tour être l'objet du racisme. Prétendre cela est une tricherie. Certes, les valeurs chrétiennes et la foi qui fondent et la croyance et la confiance en elles sont souvent attaquées de façon facile, injuste et lâchement consensuelle par le milieu intellectuel et culturel. Mais ces attaques ne sont pas du racisme. Le vrai racisme, le plus dangereux des racismes n'est pas celui qui s'en prend à un groupe majoritaire. C'est celui qui s'en prend à un groupe minoritaire, qui néglige les différences d'opinions et de valeur intellectuelle qui existent parmi de ceux qui naissent au sein d'une même minorité, toute cette richesse étant fragile car elle n'a rien à opposer à ceux qui la nient en faisant le reproche d'une origine commune aux hommes qui en sont issus. Et justement la compassion, valeur au plus haut point chrétienne, demande à l'homme d'avoir le souci de cette fragilité, de réserver la plus grande part de son amour au faible, en faisant le pari que ce qui aux yeux du monde passe pour faiblesse et fragilité est souvent ce qui moralement nous rapproche le plus, nous est spirituellement le plus nourrissant. La compassion s'exerce aussi sur un groupe social, la seule chose contre laquelle elle est impuissante c'est la violence, et même face à cette violence il importe de dissocier la violence de celui qui la commet, le péché de la personne du pécheur. Tout ceci est implicitement accepté, on en est implicitement conscient quant on se dit chrétien. Mais peut-être le fait de garder ceci secret est une erreur. Il est certain que le mépris qu'en haut de l'échelle sociale les élites intellectuelles éprouvent pour la notion de compassion, lui préférant par pragmatisme expliquer les changements de la société par un jeu d'aller et de retour entre les notions de tolérance et de fermeté, a une grande part de responsabilité dans la montée de l'insécurité urbaine en bas de l'échelle sociale. Je ne suis pas tout à fait en désaccord avec l'idée de votre site car je crois que peut-être parler de ce en quoi nous croyons qu'il importe d'être chrétien à l'heure actuelle, que notre foi a une fonction politique à jouer dans notre société, mais qu'elle ne doit pas à elle seule instaurer l'ensemble de la société, dire cela explicitement au lieu de le sous-entendre permet de s'opposer à cette violence croissante. Mais il importe aussi de dire, et ceci autrement que par scrupule, que les premières victimes de cette insécurité ne sont pas les classes bourgeoises qui en France vivent au sein des villes et en Belgique au contraire à l'extérieur des villes, mais les classes défavorisées qui vivent au contact direct de la délinquance. En cela elles aussi être protégées de cette violence et être entendues par nous, l'indignation contre l'insécurité doit être aussi indignation contre leur souffrance, leur désarroi. Plutôt que les amalgamer à ce qui menace l'ordre, la sécurité et la confiance dans nos valeurs, il faut avoir le goût de ce qui dans leur désarroi ressemble au nôtre. Ces convergences existent et sont palpables dans la conversation avec ''eux'', en cela la conversation n'est jamais stérile. Donc les amalgames sont dangereux. La lecture d'une philosophe juive, mais dont les idées politiques sont souvent proches des votre, Hannah Arendt dans ''Qu'est-ce que l'autorité'', peut nous éclairer sur ce point. Comme vous elle s'oppose à la remise en question systématique de l'importance de la notion d'une autorité exercée par une instance politique, légitime à la fois par la tradition et par la hiérarchie sociale. Elle voit justement dans la montée de l'incivilité à l'école un des signes néfastes de cette remise en question du concept d'autorité. D'un point de vue intellectuel, elle impute la responsabilité de cette crise à un courant de pensée qui confond d'emblée le phénomène de l'autorité politique ( une hiérarchie légitimée aux yeux des hommes par la tradition culturelle d'une société) avec le fait de l'arbitraire politique ( un type de pouvoir qui ne tolère pas qu'un secteur de la société puisse lui échapper et qui s'appuie sur la bureaucratie pour être omniprésen! t). Cette confusion permet de décrire, de relater le fonctionnement et les défauts dans la mise en oeuvre d'un régime politique donné, mais impuissante à comprendre les valeurs, les principes qui en sont le fondement et qui la justifie. L'analyse dans ce cas de figure est purement formelle, les notions morales et éthiques n'entrent pas en ligne de compte. Cette impuissance pour Arendt vient de ce que ce courant intellectuel ne se donne pas la peine, avant d'analyser une société, de distinguer le fait légitime de l'autorité politique d'avec le fait politique de l'arbitraire, qui est néfaste. Autrement dit il faut croire à l'importance intellectuelle des distinctions, que la différenciation de l'objet dont on parle d'avec ce qui lui sert de contexte social est le préalable nécessaire de toute recherche intellectuelle sérieuse. Le risque sinon, si l'exigence de différenciation de l'objet d'un discours n'est plus liée de façon nécessaire mais de façon contingente avec ce qui dans une recherche intellectuelle a le statut de préalable à l'analyse, c'est de voir l'analyse et la compréhension des principes et valeurs d'une société se confondre avec la simple description de leurs aspects formels, de la façon dont elles travaillent et ''fonctionnent'' au sein de la société. Par vos amalgames abusifs vous tomber dans ce travers. On comprend chez vous en quoi un certain type de vision politique du monde est lié en la foi en certaines valeurs chrétiennes, on voit comment ces valeurs s'agencent entre elles, quelles sont leurs vertus polémiques, quel est le style de vie qui les accompagne, mais on ne comprend rien, on n'apprend rien sur ce qui peut être leur raison dernière, ce pourquoi vous y croyez. Pour rester dans la philosophie et pour essayer de répondre à cette question, je convoquerai Kierkegaard, qui tout en accordant que les valeurs chrétiennes doivent avoir une incidence sur le fonctionnement politique d'une société, remarque au début de son post-scriptum aux miettes philosophiques, qu'au moment où le croyant décide de croire, le fait que sa religion s'inscrit dans une tradition culturelle établie par l'histoire et par l'érudition lui est indifférent. Le croyant choisit de croire pour une raison morale, parce qu'il sent Dieu à la fois invisible et moralement nécessaire, c'est une recherche et un appel qui mène à une révélation avant d'être une prise de position par rapport à une tradition sociale et culturelle, qui n'est sommes toutes qu'un problème historique. Au moment où le croyant décide de croire, l'aspect moral et le seul qui rentre en compte pour lui. Il suffit à lui tout seul à déterminer l'âme à croire, il ne se fonde pas sur la vérité historique du christianisme, il ne se la donne pas comme préalable à sa décision. Si vous croyez vraiment, vous vous installez au sein de la tradition chrétienne parce d'abord que vous avez ne serait-ce que par intuition la conscience du fait qu'il est nécessaire de croire en Dieu et qu'ensuite vous avez constaté que les problématiques qui vous ont guidée vers lui se retrouvaient dans le message du christianisme. Dans le cas contraire, si vous faite de l'acquisition d'une tradition culturelle, justifiée par l'érudition, le préalable nécessaire à la décision de croire, vous faite de l'érudition qui authentifie une tradition le fait central de la décision de croire. Mais dialectiquement (notion qui ne doit guère vous êtes étrangère à vous qui chérissez Aristote) le fait de déplacer le facteur central dans la conversion de l'aspect subjectif vers l'aspect historique correspond au mouvement par lequel au sein du christianisme on fait de la finitude d'un système historique, de la finitud! e d'un ensemble de faits authentifiés par la tradition, le contraire d e ce qui dans la foi est révélé. Par ailleurs je vous trouve exagérément sévère avec Sartre, il a certes contribué à la diffusion d'une vulgate intellectuelle pro-maoïste, stérilisante pour la liberté intellectuelle, il a défendu le stalinisme. Mais avant ce tournant condamnable, il était l'un des intellectuels les plus critiques et les plus lucides sur les dangers du bolchévisme, du régime de parti unique et des atteintes contre les libertés individuelles qu'il suppose. Vous me direz que cela rend d'autant plus impardonnable le virage politique qu'il a ensuite pris, et je pourrai difficilement vous contredire. Pour plaider sa défense, je vous ferais remarquer que c'est le seul intellectuel français d'envergure à dénoncer, dans Situation de l'écrivain en 1947, la déportation des Tchétchènes par Staline. De plus, dans un magnifique article de 1944 sur Brice Parain, il analyse et critique de façon efficace les raisons pour lesquelles les surréalistes et plusieurs intellectuels de l'époque, dont Malraux et Camus on adhérés au P.C., et on ainsi dévoyés leur travail intellectuel au service d'un embrigadement politique servile. En soutenant les Communistes, les Surréalistes flattaient la violence d'un système qui s'opposait au Droit, mais à son tour, dans la mesure où leur objet était moins la littérature que leurs aptitudes individuelles leur permettait de produire, mais celle que tout le monde est capable d'écouter, celle qui vient du pari que c'est dans l'écoute plus que dans la parole que le langage produit des symboles universels lorsqu'il atteint notre conscience, ce Droit s'opposait à son tour au monotone de la vie, à ce qu'il y a de fastidieusement individuel dans le fait de voir la société comme le lieu où nos peurs nous sont moins indissociables que n'importe quel autre point de la conscience. Pardonnez mon ton pédant et sentencieux. Mais j'estime qu'il est plus utile de dialoguer avec ceux qui ne sont pas d'accord avec vous qu'avec ceux qui sont convaincus d'emblée. Franck Theeten - De Franck Theeten le 10/7/2001. Pays: France |
j'ai lu ce que tu as écrit et j'ai apprécié car il n'y pas beaucoup de monde qui ose en parler, mais si tu veux je peux t'en raconter des vertes et des pas mûres sur la France et ses côtés cachés.
Je suis en train d'essayer de porter plainte contre la justice de ma ville car on m'a mis innocent en prison, avec des policiers qui m'agressent souvent, même qu'un jour j'ai faillit y laisser ma peau et depuis ce jour je vis avec la peur qu'ils recommence, et le Prefet avec les policiers mon fait des menaces, mais je ne laisserais pas tombé jusqu'a ce que la justice soi faite.
Alors j'aimerais trouver des personnes pour essayer de faire bouger tout ça.
Fernand Leitao
- De Fernand Leitao le 10/7/2001. Pays: France |