Signer le livre | Retour au site |
Livre d'or créé le 8/5/2001 13:48 | Administré par |
214 messages dans ce livre. | Pages: ... [12]-[13]-[14]-15-[16]-[17]-[18] ... |
- Les vérités cachées -
Choisissons au hasard un jeune militaire d'une caserne quelconque de notre beau pays. Sortons-le du rang le temps d'une expérience. Au hasard, voyons... Disons... Celui-ci ! Bien, attardons-nous sur ce jeune patriote engagé dans l'Armée française en train de se préparer pour le grand défilé au moment où nous le désignons. Interrogeons-le sur les motivations profondes qui l'ont poussé à embrasser une carrière militaire. Rapportons ici son discours sans ambages, ni omission, ni ajout :
- " Je me suis engagé dans l'Armée française par idéal. Soucieux de la paix dans le monde, profondément altruiste et patriote de toutes mes forces, je suis fier de servir mon pays. Ma chère France qui n'a pas à rougir de son Histoire, je veux la défendre jusqu'à la dernière goutte de mon sang ! J'aime la France à en être malade, et souhaite tout donner pour elle s'il le faut. Je suis attentionné auprès d'elle comme un fils qui veille sur une vieille mère. Je veux que mes enfants soient fiers de moi parce que j'aurai servi la France. Je me suis engagé dans l'Armée française parce que j'ai le sens du sacrifice. Une flamme brûle en moi, et cette flamme s'appelle la France. Grandeur, honneur, Patrie ne sont pas de vains mots pour moi. Plutôt mourir que de faillir à mon devoir ! Vive la France, vive l'Armée française et honneur à nos héros tombés en son nom ! "
Discours sans surprise.
Précisons que ces raisons officielles ont été clamées d'une voix forte.
Nous allons à présent prêter une oreille plus attentive à la petite voix qui parle tout bas sous le crâne casqué et que l'on appellera très simplement la "voix de la vérité" ou "la petite voix cachée"... Reposons la même question à notre aimable sujet, décidément coopératif, en l'invitant cette fois à parler tout bas. Approchons-nous pour bien entendre car la voix se fait maintenant fluette :
- " Je me suis engagé dans l'Armée française parce que j'ai un petit sexe. Humilié depuis mon adolescence à cause de la taille de mon pénis, j'ai décidé de le remplacer par des canons, prothèses symboliques assez commodes, baumes pour mon honneur offensé de petit mâle primaire. J'ai bien essayé les grosses cylindrées en guise de substituts phalliques, mais les femmes ne sont pas si sottes et savent bien que la voiture ne fait pas l'homme. Alors j'ai opté pour l'Armée. Le prestige de l'uniforme me venge de ma brièveté pénienne. Mais pas totalement, bien sûr. Les canons longs des chars que je pilote quant à eux me confèrent puissance et vaillance, qualités qui me font défaut, l'acier des canons étant plus stable que ma chair molle. Mon petit sexe ayant fait de moi un impuissant, je cherche à travers mon engagement dans l'Armée française un sexe de remplacement. Je ne regrette rien car j'ai trouvé dans l'Armée un lieu où atténuer mes frustrations et les transformer même en jolie vitrine de respectabilité. Depuis que je suis dans l'Armée les femmes trouvent toujours que j'ai un petit sexe, mais étant donné que sous les drapeaux je suis devenu homosexuel elles ne peuvent plus me blesser. En revanche mes partenaires masculins de l'Armée, dûment homosexuels comme moi eux aussi, trouvent que j'ai un petit sexe, mais là c'est encore une autre histoire. "
Réintégrons notre sujet d'étude dans sa caserne sans omettre de le remercier pour son aimable participation à cette expérience. Maintenant prenons un autre sujet, toujours au hasard. Passons sur les raisons officielles de son engagement dans la carrière martiale. Interrogeons directement sa petite voix :
- " Je me suis engagé dans l'Armée française pour assouvir en toute quiétude mes instincts criminels. J'aime le sang. J'aime les combats, je suis un chasseur dans l'âme. Tout petit déjà j'adorais jouer à la guerre. J'ai trouvé dans l'Armée le moyen idéal de donner libre cours aux pulsions sanguinaires qui sommeillent en moi. Non seulement je suis payé pour m'amuser à tuer du gibier humain, mais en plus la nation m'est reconnaissante. Que demander de plus ? "
L'expérience est concluante. Remercions pour sa collaboration ce jeune homme qui s'en retourne à sa caserne...
Ne faites pas les offusqués mes chers lecteurs, vous savez pertinemment pour l'avoir vous-mêmes éprouvé au moins une fois dans votre vie que les vraies raisons qui font reluire les affaires de notre monde sont parfois inavouables. L'on voudra bien me pardonner d'avoir à travers ce texte au moins une fois, juste une fois, osé soulever le voile sournois des apparences.
Raphaël Zacharie de Izarra - De Raphaël Zacharie de Izarra le 15/5/2004. Pays: France |
Salut ,en passent par hazard dans le net , j'ai trouver votre Site interessente, vous traitez vraiment beaucoups de Sujets culturel,politik et Ethik , j'ai passée un bon moment á lire sur vos dokumentation de divert Sujets .En fin je trouve, qu'on doit étre fiére de présenter une tel Site informatif:-) aufwiedersehen! - De Maria le 10/5/2004. Pays: Allemagne Région: Bonn http://www.gnuoy.com/ |
![]() - De Françoise Schnédaire le 20/4/2004. Pays: France Région: Moselle/florange http://salut.com |
![]() - De Poulain Marie le 17/4/2004. Pays: France Région: vosges http://www.collie-marialan.net |
- La plume et le laideron -
Elle était laide, veule, riche, aimable, cruelle et rusée. Un jour je la frappais de bois vert, le lendemain je goûtais l'absinthe en sa compagnie. J'aimais sa laideur, sa lâcheté qui me la rendaient à la fois proche et détestable, franche et insidieuse. Toutefois, soucieux de préserver ma réputation de collectionneur de papillons, j'évitais de m'afficher en public avec ce cafard.
Femelle elle était, sans finesse ni artifices. Laideron à l'état brut. Riche, elle pouvait théoriquement se permettre maintes dentelles et autres fanfreluches. Avaricieuse, elle s'interdisait cependant ces dépenses futiles... En outre elle avait conscience que l'excès d'apparats n'embellirait pas davantage ses traits ingrats ni ne redresserait son dos difforme, et que cela risquerait au contraire de la ridiculiser.
Je la détestais le lundi, l'adorais le mardi, la reniais le mercredi, la suppliais le jeudi, l'ignorais le vendredi, lui crachais au visage le samedi, allais à la messe avec elle le dimanche, à bonne distance de ses omoplates tordues. Question de pudeur.
Un jour au sortir de la messe je tentai de la soudoyer, à l'abri des regards : l'agrément de ma plume contre l'argent de la quête (précisons qu'elle était responsable de la corbeille sacerdotale...). N'étant point insensible à l'honneur littéraire, elle céda.
C'est la raison pour laquelle sous l'effet de mon art je fis de ce laideron corrompu l'héroïne de cette histoire.
Raphaël Zacharie de Izarra - De Raphaël Zacharie de Izarra le 12/4/2004. Pays: France |
Merci pour votre billet d'humeur, je le fais suivre, j'ai 72 ans et regrette que nous n'ayons qu'une seule femme pour représenter une région pas n'importe quelle femme, j'espère que cette dame prendra conscience que de toujours dire du mal des autres avec tant de méchanceté laisse à penser que..... Elle n'est pas un modèle à suivre car elle a la rage au coeur Elle nous représente très mal. j'ai tenu un commerce jamais je n'aurai dit du mal de mes concurrents, au contraire j'allais vers eu avec bonheur. Ce que souhaite c'est que les femmes ne 'identifient à cette personne
Mesdames restons féminimes et aimantes vis à vis des autres en un mot respectons les. - De annick le 30/3/2004. Pays: France Région: Rhone-Alpes |
L'escarpolette
Elle aimait autant l'escarpolette que son pousseur. Moi, j'aimais la soeur qui s'enfermait dans le grenier avec ses livres. Je poussais la joyeuse tant qu'elle riait, bien que je ne l'aimasse point. Si fort, que je l'envoyai dans les roses.
Ses cris firent sortir la belle de son trou, un Kant à la main. Je lui déclarai ma flamme, tandis qu'elle s'affairait à ôter les épines du séant de sa soeur. Je pus constater combien j'avais raison de ne pas aimer l'infortunée. Sa fesse molle et son teint grossier me firent désirer plus ardemment la belle érudite qui me le rendit bien : une fois extraites les épines du fessier de sa sotte soeur, je l'accompagnai promptement dans le grenier. Après m'avoir vainement proposé de partager ses saines lectures, elle se vit contrainte de délaisser Kant pour une autre affaire.
Je l'engrossai par mégarde.
Fuyant mes responsabilités je demandai bien vite la main de la niaise à l'escarpolette. Dédouané par ce mariage de raison qui me mettait hors de portée de tout courroux, je regrettai cependant de n'avoir pas su préférer en son temps les jeux puérils de l'escarpolette à ceux de la raison kantienne : je me vis condamné à devoir pousser l'écervelée pour le restant de mes jours.
Raphaël Zacharie de Izarra - De Raphaël Zacharie de Izarra le 2/3/2004. Pays: France Région: Le Mans (72 - Sarthe) Pays de la Loire http://espritlibre.foxoo.net/plume |
![]() - De Guy Gillet le 1/3/2004. Pays: France Région: Ile de France http://citoyen3.chez.tiscali.fr/ |
![]() - De Grégoire le 13/2/2004. Pays: France Région: 31 |
Salut, votre site est vraiment tes informativ ,j'ai trouver presque tous ce que je cherchai! merci de votre succer:-) - De Thomas le 5/2/2004. Pays: France Région: Bonn http://www.rhymezstar.com/ |