| Auteur |
Message |
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| guesdon |
Posté le:
19/4/2009 10:14 | Sujet du message:
Vive la jeunesse - éternelle polémique | |
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Faut-il être jeune et belle pour pouvoir être invitée ???
Messieurs, n’avez-vous pas l’impression de friser le ri-di-cu-le lorsque vous n’invitez que de jeunes danseuses ? Croyez-vous que, parce que nous avons plus de 40 ans, nous devons tricoter au coin de l’âtre ?
A quand une organisation de milongas qui permettrait de changer de partenaires ?
Evidemment, c’est un pis-aller mais il faut parfois aller contre la nature humaine qui fait preuve de manque de tout (intelligence, savoir-vivre, ….).
Par ce dimanche gris et pluvieux, dois-je réfléchir à d’autres distractions que le tango ?   |
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| joker |
Posté le:
22/4/2009 17:03 | Sujet du message:
perseverer | |
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Non il ne faut pas nécessairement bouder le tango au motif que c'est un milieu cruel ou ingrât. D'ailleurs, certains hommes galèrent aussi dans les milongas. Les mecs sont comme ça, pourquoi s'étonner ? mais il y en aura toujours qui sauront dépasser les clichés, les préjugés et les apparences pour inviter les bonnes danseuses car une bonne danseuse n'a pas d'âge et ne correspond à aucun archétype.
Ailleurs non plus ce n'est pas la joie pour tout le monde... bonne continuation. |
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| Sarah |
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J’ai 42 ans, depuis un an et demi je prends des cours de Tango et depuis quelques mois je fréquente les Milongas.
En solo, ce n’était pas évident au début, je restais une bonne partie de la soirée assise sur ma chaise. On m’invitait peu à la danse ! J’acceptais que ce soit ainsi et j’en profitais pour observer, regarder, écouter la musique.
J’ai vu des femmes arriver au bal, se chausser et à la fin de la soirée remettre leurs souliers et partir sans même avoir foulée une seule fois de leurs pieds la piste de danse… J’ai trouvé cela injuste ! J’en ai vu d’autres se faire raccompagner à leur table avant même la fin d’une Tanda… J’ai trouvé cela vraiment incorrecte et irrespectueux !
J’ai vu des hommes inviter que des bonnes danseuses ou que celles connues, reconnues dans le milieu, celles qui apparemment étaient des habituées.
Je me disais alors que c’était un milieu fermé et qu’ils étaient peut être trop pédants, peut être trop machos et dédaigneux pour se permettre de ne pas inviter une inconnue à la danse. Peut être avaient ils peur du qu’en dira t’on si la danseuse ne s’avérait pas être à la hauteur de leur niveau ?
J’ai éprouvé de la colère envers ses hommes !
Et puis avec indulgence, je me suis dis que pour certain c’était peut être la timidité ou un manque de simplicité qui les empêchaient de faire cette démarche !
Je ne comprenais pas toujours, parce que surement j’avais un autre fonctionnement ! Moi quand j’ai une passion, j’ai le désir de la partager, j’ai envie de la faire découvrir, j’aime à l’initier à d’autres.
J’ai eu des doutes moi aussi car il m’est arrivée de quitter certaines milongas avec le cœur lourd, assez gris et plutôt pluvieux en son intérieur, j’avais presque les larmes qui me montaient aux yeux. Mais je me suis accrochée parce que le Tango me titillait trop. Et surtout, j’allais aux Milongas que lorsque je me sentais en forme et sure de moi.
J’ai rencontré des atmosphères différentes selon les Milongas ou je risquais de m’aventurer. Parfois, je sentais les personnes (hommes ou femmes) froides et distantes à tel point qu’elles n’arrivaient même pas à ébaucher un simple sourire, un bonjour de la tête ou seulement un regard, alors que ce n’était pas la première fois que nous nous croisions dans cet univers de Tango. D’autres fois, j’ai senti un accueil, une ouverture possible, un bonsoir, un sourire, un petit rien qui me rassurait et me faisait beaucoup de bien… Alors je me suis fait confiance et j’ai continué à fréquenter les bals.
Un jour, un Tanguero confirmé a osé. Il c’est permis de m’inviter même si je n’avais pas dix ans de tango à mon actif et qu’ils ne me connaissaient pas. J’ai trouvé cela très chique de sa part car il me donnait ma chance à moi aussi. La chance de pratiquer. Je l’ai trouvé également très respectueux. Et je l’en remercie de tout mon cœur car c’était beaucoup de bonheur !
Et puis j’ai vu un autre jour un jeune homme, inviter tour à tour chaque femme présente à la Milonga. C’était un très bon danseur. J’ai eu comme la sensation qu’il venait d’ailleurs, de là bas où les femmes ne restent pas assises longtemps sur leur chaise, d’un endroit où le Tango fait parti de la vie quotidienne. Vêtu de son jean, il ne payait pas de mine, il chantait en dansant. Avec lui j’ai senti une grande authenticité, comme quelque chose d’archaïque qui puise sa source dans la terre.
Et puis je suis allé à cette Milonga ou le didji à son micro annonçait qu’allait venir la Tanda où les femmes inviteraient les hommes. Je me suis dis que cette idée était très sympa, et même si d’un coup à son annonce, je me suis senti fébrile et fragile, d’un pas décidé j’ai traversé la piste pour aller inviter le Tanguero avec lequel j’avais envie de danser.
La dernière Milonga ou je suis allée, je me suis fait largement inviter et je me suis dis que si je continuais bientôt j’aurai peut être à peine le temps de m’assoir pendant les cortinas. Je me sentais rassurée et surtout récompensée de toutes les fois ou je m’étais fait violence, où je m’étais donné du courage pour ne pas abandonner cette merveilleuse aventure avec le Tango !
Je comprends tout à fait vos sentiments mais si vous aussi, vous vous sentez passionnée, ne laissez pas tomber… Le jeu en vaut vraiment la chandelle !
Bon courage et bonne continuation à vous ! Sarah
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| rayamo |
Posté le:
25/4/2009 12:09 | Sujet du message:
tango en couple ou en solo | |
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J'ai 50 ans et j'ai commencé à prendre des cours de tango voilà 3 ans avec mon mari. Je me demande si cela ne serait pas mieux de venir seule aux cours car cela permettrait de connaitre d'autres partenaires En effet, je suis venue au tango pour l'accompagner et je me suis prise au jeu. C'est devenu une nécessité de me baigner dans cet univers qu'est le tango et de danser, de se laisser mener.
Oui, il est nécessaire de changer de partenaires mais quand on est accompagnée, c'est très dur de rester assise toute la soirée alors que vous vous faisiez une joie de venir en couple pour partager ce moment.
Je dois me faire violence pour accepter et je commence à me dire que je ne suis qu'une partenaire de cours, à moi de patienter, de faire comme si j'étais seule et d'aller dans les milongas et peut -etre que j'aurais moi aussi la chance de me faire inviter.
Je ne perds pas espoir.
On m'a dit et je le constate le tango en couple est très difficile, il y a un cap à franchir .
Il est vrai quand ce moment j'ai le coeur gros, de ne pas partager?
Des fois je me demande si ca vaut le coup de continuer, mais le tango me prend trop aux tripes.
Merci, les tangueras pour vos messages.
ce moment avec l'être aimé. |
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| Sarah |
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Je n’avais pas vu le tango sous cet aspect car je ne suis pas en couple. Pourquoi le tango en couple est il très difficile ? Quel est ce fameux cap à franchir ? N’est ce pas là pour les couples, la possibilité de se retrouver autrement ? De partager un moment de plaisir ? De vivre passionnément leur amour ?
Je m’aperçois bien, en observant les couples danser qu’il se passe des choses dans cet entre deux. Et ce n’est pas rien ! J’en ai vu abandonner l’aventure pour de multiples raisons très valables mais qui à mon avis cachaient d’autres choses dans leurs relations. Peut être en étaient il à ce cap si difficile à franchir ?
Je me rappel le un jeune homme me disant qu’il avait abandonné le Tango car pour lui c’était impossible de voir sa partenaire danser avec d’autres. Il en était jaloux et cela était insupportable pour lui. Il avait l’impression qu’elle lui échappait et je pense que cela lui faisait peur ! Ne se jouerai t’il pas là une histoire de confiance ?
Je me souviens qu’au début des cours nous dansions avec une certaine distance avec notre partenaire et lorsque les professeurs ont proposé que nous dansions dans une plus grande proximité, pour un des couples j’ai comme la sensation que c’est à ce moment là que cela à commencé à être difficile. Ils en étaient à leur quatrième année et commençaient à bien métriser le tango. Je les trouvais très beaux tous les deux, très harmonieux, très amoureux, ils me faisaient rêver ! Mais apparemment cette proposition les bousculait, ils se sentaient assez mal à l’aise avec cela dans leur couple. Lui avait besoin de se rassurer avec d’autres partenaires. Elle, si belle et majestueuse s’enfermait dans une espèce de tristesse comme si elle avait perdue d’un coup toute confiance en elle.
Un autre jour, une des femmes du cours venant en couple est venue seule avec moi à une Milonga. Ayant toujours dansée qu’avec son partenaire et bien meilleur danseuse que moi. J’ai découvert alors que pour elle cela n’avait pas été évident car elle n’avait plus du tout la même assurance, peu sure d’elle, elle avait perdu toute confiance en elle. Elle se découvrait elle toute seule sans son mari. Et peut être c’était difficile d’exister en dehors de la fusion dans laquelle elle était avec lui. Ce n’était pas facile pour elle. Je pense quelle prenait conscience de choses dans sa relation avec lui et cela la bousculait, la déstabilisait !
J’ai le souvenir encore d’avoir vu pendant les cours pour les même figures travaillées mari et femme se prendre la tête, accuser l’autre de ne pas y arriver, de ne rien comprendre. Et changeant de partenaire être confus et s’excuser auprès de l’autre !
Je pense effectivement qu’il est bon de changer de partenaires c’est une possibilité d’ouverture et de progresser dans la danse. Mais je pense aussi que ce n’est pas anodin et que cela peu bousculer, déstabiliser, faire peur aussi.
Le tango serait il révélateur de ce qu’il se passe dans cet entre deux, dans les relations du couple ?
Le tango ne serait il pas aussi quelque part un peu thérapeutique ? Seule et sans partenaire attitré dans ma relation à l’autre, avec chaque partenaire, je me découvre un peu plus. Je trouve cela vraiment très intéressant et j’ai l’impression en plus du plaisir que j’ai à danser que je fais un travail sur moi même.
Je trouve cela très riche !
Et c’est vrai que pratiquant le Tango en solo, j’ai cette chance de danser avec différents partenaires, c’est très formateur !
Peut être dans un couple est il possible de discuter de cela, de partager le désir de danser avec d’autres, de se rencontrer autrement pour mieux se retrouver ?
Peut être cela fait il peur car bien installer dans un train-train connu et sécurisant c’est aussi prendre un risque de bousculer l’ordre des choses, d’aller vers l'inconnu. Je pense que prendre ce risque peut être révélateur de ce qu’il se passe dans la relation de couple. Il peut alors le mettre en danger ou au contraire le consolider et lui redonner un nouveau souffle de vie. Comme si nous avions besoin à certain moment de se retrouver soi pour mieux se retrouver avec l’autre. Cela me semble important dans un couple pour ne pas s’oublier soi.
A la prochaine Milonga, pourquoi ne pas proposer à votre mari de tenter l’expérience ? Lui irait inviter d’autres partenaires pour la danse et vous vous feriez inviter pas d’autres également. Après vous pourriez discuter et échanger ensemble sur cette expérience vécue chacun. Et peut être cela permettrai que votre couple se retrouver autrement ?
Voici quelques réflexions, quelques notes en vrac… En tous cas je me dis comme dans la vie, que seule ou en couple ce n’est jamais simple et facile mais que cela vaut le coup d’être vécu car c’est aussi beaucoup de bonheur à la clef. Ainsi va la vie !
Bonne continuation à vous. Sarah
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| amalfi |
Posté le:
27/4/2009 16:26 | Sujet du message:
Message... | |
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Vous avez raison de rappeler qu’en abordant le Tango en ne s’attachant qu’à son seul aspect ludique risque fort de ne conduire qu’à la frustration…
Le Tango vient d’Argentine uniquement, et correspond à une histoire, qu’un simple cours de danse ne peut aborder que superficiellement…
Pas besoin d’être deux pour apprendre à marcher, se mouvoir d’une certaine façon…
La recherche de l’autre viendra plus tard…
Dans une Milonga, on repère tout de suite un couple argentin, pas forcément mari et femme ou couple dans la vie… Car le Tango correspond à une manière de s’exprimer… cette manière
là, on ne l’apprend pas à l’école ou dans n’importe quel cours… Cela serait trop facile…
Il a vocation à se transmettre avant tout, une sorte de message intime, sinon on en revient aux exercices d’équilibriste d’une exécution parfois laborieuse…
En Argentine, on danse en général tranquillement dans les Milongas, où l’on écoute avant tout la musique…
Et avant de l’écouter, il faut la ressentir… Une fois là, l’homme devra avant tout, lorsqu’il invitera une femme à danser, rechercher l’harmonie avec elle, puis construire ensemble un code
subtil de guidage lui aussi harmonieux… Les figures viendront après, bien après…
L’âge n’a pas d’importance… Au contraire, la résonance intérieure vient avec les années…
Avoir 2, 3 ou 5 années de Tango aussi ne veut strictement rien dire…
L’homme qui s’applique à faire tant de figures à la minute, ou se croit obligé de faire un cours à sa partenaire pendant une danse, sera toujours à éviter, même s’il a 10 ans ou plus de pratique…
Inviter une femme à danser n’est pas une obligation dans une Milonga…
Ne pas inviter une femme en osmose avec l’âme du Tango est un manque d’élégance…
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| Ingeniero |
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Amalfi tu parles d'Or !
Dominique |
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| Fmx |
Posté le:
3/5/2009 22:04 | Sujet du message:
A graver dans ce que vous voulez... | |
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En attendant la réponse à ces deux questions philosophiques cruciales :
- qu’est-ce que l’âme du tango ?
- à quoi reconnaît une femme en osmose avec l’âme du tango, parmi les femmes assises autour de la piste ?
voici quelques solutions concrètes pour se faire inviter quelque soit son âge, testées ou observées dans différentes milongas à Paris et en province, et classées par ordre d’efficacité :
1) être jeune (ça marche à tous les coups)
2) être blonde (ça marche à tous les coups)
3) si vous êtes moins jeune et moins blonde, mettre une jupe (ben oui) ; sinon, montrer son nombril, debout au bord de la piste
4) avoir des gros seins (c’est rassurant)
5) mettre des talons aiguilles (c’est excitant)
6) sourire tout le temps (comme la vache qui rit)
7) écouter la musique avec un air extasié
 savoir danser OUI MAIS PAS TROP ! le danseur non-argentin a BESOIN de se sentir supérieur à vous, et ADORE vous donner un cours sur la piste au lieu de vous faire danser.
Eh oui, c’est pas compliqué… dans nos contrées du moins, l’homo sapiens présent sur la piste des milongas est le même qu’au bureau, dans la rue et même… chez vous. Alors, l’âme du tango…
Fmx
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| Sarah |
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 , j'adorrrre !
Je pense me situer dans l'efficacité des numéros 6 et 7. Je me sens légèrement style vache qui rit et je n'ai pas seulemement l'air extasié à écouter la musique... Mais cela marche, je danse !
Merci de ce message que je prends avec plaisir et avec le sourir. L'âme du Tango est surement entre autre la petite flemme qui nous enflamme avec passion et nous emmène dans la danse. Alors pourquoi pas danser au bureau, dans la rue ou même... Chez soi ?
Pour reconnaitre la femme en osmose avec cette âme, à mon avis pas de mystère il suffit de danser avec elle.
Sarah |
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| Sharquak |
Posté le:
6/5/2009 14:35 | Sujet du message:
Vivre la milonga et non être passif | |
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à Guesdon : Je connais des danseuses de plus de soixante ans, qui n'ont pas un niveau de tango excellent, et qui pourtant dansent toutes la soirée. La sympathie, le sourire jouent un grand rôle. Mes conseils : Si vous allez dans une milonga que vous fréquentez régulièrement, allez discuter avec les habitués (qui deviendront vos amis) et accueillez les gens de passage (qui peuvent revenir s'ils ont trouvé l'endroit accueillant). Si vous allez dans une milonga que vous ne connaissez pas, allez faire connaissance avec les gens qui vous entourent, surtout si vous vous trouvez dans un lieu ouvert aux non-danseurs, où il faut que les gens comprennent bien que vous êtes venue là pour danser. Si vous voulez me faire plaisir, allez inviter les hommes, surtout les gros débutants, qui n'osent pas se lancer et qui sont trop impressionés par le niveau des autres danseurs, et qui pour la plupart n'ont aucune idée des règles du monde du tango (cabeceo, organisation des tandas, etc). Enfin, si vous vous apercevez que votre hobby vous apporte ennui et frustration, pensez à d'autres distractions, au moins temporairement. Personnellement je crois que c'est à chacun et chacune de s'impliquer dans la milonga, d'être acteur et non pas passif. On propose parfois des milongas permettant de changer de partenaire, ou bien où il serait possible pour une femme d'inviter un homme, mais pourquoi ? Je ne connais aucune milonga où il est interdit de changer de partenaire ou d'inviter un homme. Si vous êtes venu(e) pour rester assis(e) sur une chaise pendant la soirée, très bien, restez assis(e). Sinon, bougez-vous, faites en sorte que la soirée devienne votre soirée telle qu'elle vous plait, et tant pis pour ceux qui objecteront que cela ne se passe pas exactement ainsi en Argentine. Mephisto-tango a publié un article ""Sortir satisfait en milonga", là aussi il y a des remarques intéressantes : http://mephisto-blog.fr/2009/04/30/ |
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| tanguero66 |
Posté le:
19/6/2009 16:23 | Sujet du message:
le coeur plus fort que le tango | |
Email:
fbaradat@laposte.net | |
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J'ai 37 ans, je danse depuis 10 ans, et il arrive fréquemment que des femmes que je ne connais pas m'invitent pour danser.
Aujourd'hui, je ne peux plus danser et prendre du plaisir avec n'importe qui. Le jour où vous danserez milonguero avec un danseur que vous trouvez beau, qui danse bien, et que l'investissement réciproque dans la danse, l'osmose, seront telle que vous ne ferez plus qu’un, alors vous aurez comme l'impression de faire littéralement l'amour avec votre partenaire, et vous découvrirez ce jour là des sensations extrêmement fortes. Comme une drogue.
Je ne vous souhaite qu’à moitié de découvrir un tel plaisir, car ensuite, malheureusement, beaucoup de tangos vous sembleront fades, ternes, sans émotions et vous aurez du mal à vous contenter d’un tango ordinaire, avec un partenaire ordinaire. C’est terrible.
Vous comprendrez alors peut-être pourquoi, les bons cavaliers n’invitent de préférence que des femmes jeunes et belles.
En ce qui me concerne, je ne peux pas ressentir cette osmose avec une partenaire qui ne me plait pas physiquement. Car alors, il n’y aura que du tango, que de la technique. Il manquera cette chose pour moi essentielle à l’âme du tango, un battement de cœur. |
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| Ummolae |
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| "tanguero66" a écrit: | | alors vous aurez comme l'impression de faire littéralement l'amour avec votre partenaire, et vous découvrirez ce jour là des sensations extrêmement fortes. Comme une drogue.
Vous comprendrez alors peut-être pourquoi, les bons cavaliers n’invitent de préférence que des femmes jeunes et belles.
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J'ai comme tanguero66 un passé Tango de plus de 13 années de milonga et si je suis assez d'accord pour dire que le tango entre "bons danseurs" apporte des émotions extraordinaires, que c'est également une "drogue" pour ceux qui aiment les femmes, par contre je ne suis pas du tout d'accord pour n'accorder nos invitations qu'à des jeunes et jolies femmes.
Le fait d'être "jeunes et jolies" ne me semble pas suffisant pour apporter ce lot de sensation propre à l'étreinte de 2 corps, il faut en plus que les 2 partenaires soient assez libérés pour se l'autoriser, ce partage de l'instant qui est la caractéristique de l'état amoureux.
Parmi les danseuses avec qui j'ai pu faire ce partage, j'en ai rencontré des pas très jeunes et des pas toujours jolies, mais alors quelle sensualité dans la danse, de quoi faire rêver bien des petites danseuses anorexiques ou pas très à l'aise avec leur corps.
Parfois, c'est vrai, on rencontre des perles jeunes, jolies, excellentes danseuses, pas coincées, mais là, je dois dire que c'est drôlement rare en France, il faut prendre l'avion en direction du Sud Ouest pour les rencontrer.
Perso, je trouve ces états extrêmement enrichissant pour les 2 partenaires, une vraie thérapie qui ne coute que le billet d'entrée à la Milonga, c'est pas cher et tellement plus plaisant que d'aller consulter un psy, je crois qu'il va falloir rendre la pratique du Tango obligatoire pour tout le monde.
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| Fmx |
Posté le:
5/7/2009 00:26 | Sujet du message:
Psytango, c'est nouveau | |
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| Moi je crois qu'il faudrait obliger bcp de monde à aller voir un psy AVANT d'aller danser avec d'autres... Des explications sur demande. |
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| Ummolae |
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| "Fmx" a écrit: | | Moi je crois qu'il faudrait obliger bcp de monde à aller voir un psy AVANT d'aller danser avec d'autres... Des explications sur demande. |
Oui, effectivement, j'aimerais bien connaitre les raisons qui devraient m'inciter à me faire psychanalyser avant d'aller danser.
La danse doit bien exister depuis quelques milliers d'années, on se demande comment nos anciens ont bien pu faire sans psy ?
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| Fmx |
Posté le:
9/7/2009 18:11 | Sujet du message:
Re psy tango | |
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| Je voulais juste dire 1) que la recherche du bien être à deux n'a rien à voir avec une thérapie, sinon cela voudrait dire que la plupart des gens qui aiment danser auraient besoin d'une thérapie 2) qu'il ne faut pas confondre le tango (pas plus que les autres danses) avec une thérapie (moi ça m'énerve qu'on mette le tango à toutes les sauces et le mot thérapie aussi...) et que ce n'est pas en dansant qu'on règle ses problèmes psy quand on en a ... au contraire, on en fait profiter les autres et ce n'est utile à personne. |
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