La superbe occasion manquée, c'est la mise en place d'une fédération ou tout au moins, d'une structure officielle pour avoir un interlocuteur capable d'interpeler le Ministre.
Qui va aller frapper à la porte du Ministère ? Ceux qui on fait preuve de leur totale méconnaissance des réglementations existantes lors du dernier colloque ? Risible, ridicule et dangereux.
Une fédération peut lever des fonds, prendre des avocats, payer des conseils ou des experts, et surtout, ayant la personne morale, acter en justice. Pour le moment il y a juste un bout de papier peu convaincant, brandi par ... ??? On ne sait qui trop au juste.
Je rajouterais qu'une réponse très facile pourra être donnée par le Ministre : cette Charte est signée par des associations, ce n'est pas elles qui sont concernées directement, mais les enseignants qui y travaillent, ou qui travaillent ... ailleurs.
Les salariés ? Qui en parle ? Certains enseignent dans plusieurs associations de points de vue contradictoires, ou en changent, voire se font remercier ! Comment ont-ils été représentés ? Quel est leur point de vue ? Leur intérêt est-il le même ? Le Ministre répondra qu'il leur sera plus facile de trouver du travail avec un diplôme. Diront-ils le contraire ? N'y aurait-il pas eu eu confusion des genres enseignants-associations ? (!)
Tout ça ne fait ni professionnel ni sérieux, face à une administration et un Ministère déterminés. Il faudrait mieux bouger rapidement ! ... y compris et surtout dans l'approche et l'état d'esprit ... mais, bien sur, il n'est jamais trop tard ...
RAPPEL et CITATION : "Je ne vous comprends pas : D'abord, vous dites que vous ne voulez pas d'une fédération "hégémonique", et puis vous prônez un "nous " supposé. Une fédération, tout comme une association, se donne des statuts. Un "nous" sans statuts, c'est le pouvoir à celui qui parle, sans contrôle (comme ceux qui s'expriment illicitement au nom d'une majorité silencieuse). Et si un ministère souhaite "nous" parler, à qui proposez-vous donc qu'il s'adresse aujourd'hui?!" Claire PROUHET 21 Avril 2008
Je rappelle également qu'à titre personnel j'avais rajouté qu'il était important que les représentants auprès de l'Etat ou les membres du bureau d'une quelconque organisation représentative n'aient pas d'intérêt personnel direct et surtout financier en cette affaire, juste question de crédibilité quand on défend une idée au nom de la culture (!).
Ou, si on parle métier, et enjeux financiers, on fonde un syndicat professionnel. En fait il faudrait les deux, fédération et syndicat professionnel pour être crédible et cohérent. Il ne faut jamais mélanger les genres !
Tiens, au fait, ce tandem, fédération plus syndicat professionnel, c'est ce qui existe dans la danse classique, le contemporain, le jazz, la danse de salon, la danse sportive, la musique, le cirque, le théatre, la peinture, la sculpture, la Photographie, les Arts numériques, etc ... Mais bien sur, ils n'ont tous, rien compris ... et puis eux, ils font pas de l'Art ... Vive la Charte !
PS Merci Pierre pour ta veille efficace ! |