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Auteur Message
   Trier par date décroissante
Rick
Posté le:
20/11/2008 10:03
Sujet du message:
Débuts et temps d'apprentissage danseurs
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Bonjour !

Je viens de débuter le tango argentin. J'ai lu ici ou ailleurs pas mal de témoignages de danseuses, mais j'aimerais bien un peu de témoignages des hommes sur leurs débuts ! pour savoir ce qui m'attend un peu...

Combien de temps avez-vous mis pour d'après vous, passer du stade "vrai débutant" au stade "sachant danser" ? au bout de combien de temps de cours avez-vous pris vraiment plaisir à danser ? avez-vous eu souvent l'envie d'abandonner ? aviez-vous appris d'autres danses avant et cela vous a-t-il servi ou pas du tout ? qu'est-ce qui a été le plus dur au début, et comment avez-vous surmonté les problèmes ? ...

Voilà voilà, si vous avez un peu de temps pour répondre, messieurs les danseurs qui ne sont plus de petits débutants comme moi, vos témoignages sont toujours intéressants, "souvenez-vous de vos débuts", merci...
 

jl78
Posté le:
21/11/2008 22:32
Sujet du message:
Bon courage
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Bonjour Rick,

Modestement je vais te faire part de mon témoignagne et il faut le prendre pour tel. Cela peut très bien se passer différemment pour toi.
Et pour t'encourager avant de lire la suite, dis toi qu'on finit toujours par y arriver et là, le plaisir est au rendez vous.

Bon revenons un peu sur les débuts. En ce qui me concerne j'ai commencé par la danse de salon (juste pour le plaisir, sans faire de compétition) pendant 3/4 ans à raison d'une ou deux fois par semaine. A cette occasion on a découvert le tango argentin que l'on a appris avec des figures !!!
Donc quand on a vraiment commencé le tango argentin, il a fallu désapprendre plein de choses. Par contre j'avais un peu l'habitude du bal et de ses difficultés, je savais aussi qu'à force de travailler on arrive à un résultat. Donc cela m'a permis de tenir les deux ans qu'il m'a fallu avant de trouver un certain plaisir à danser en milonga.
Par contre, je peux te dire que la première fois que je me suis retrouvé dans un bal avec juste mes figures pour danser, je n'ai pas fait trois pas et au bout de 10 mn je me suis assis et je n'ai plus voulu bouger de la soirée. C'était à un stage à Prayssac, la semaine commençait mal, mais elle a mieux terminé.

Nous avons eu la chance de suivre les cours de Ricardo Calvo qui nous a fait retravailler les bases : la marche, les pivots, les tours. Mais cela ne rentre pas du premier coup. On a remis ça l'année suivante et puis on a continué à travailler sur ces fondamentaux. Ce n'est pas forcément très agréable mais à moyen et long terme c'est efficace.

Au début en milonga, je me souciais d'abord de part où j'allais pouvoir passer, puis ensuite la grande question quelle figure j'allais bien pouvoir faire après les 4 ou 5 salidas que je venais de faire subir à ma partenaire. Alors la musique, c'est quand j'avais le temps !!!! Je pense que beaucoup se reconnaitront.
Autre anecdote : je ne connaissais pas la règle des tandas et je remerciais avec beaucoup de chaleur et de gratitude mes partenaires après un tango. Je sentais bien dans leur regard un petit signe d'incompréhension (parce qu'en plus, elles étaient d'accord pour continuer, mais j'insistais lourdement pour arrêter). Mais ce n'est qu'à la fin de la semaine qu'on m'a expliqué qu'en principe, une fois qu'on avait invité une partenaire, on la faisant danser jusqu'au moment de la cortina. Il y a aussi beaucoup de choses à apprendre sur les règles du bal.

L'envie d'abandonner, je n'ai pas compté mais c'est arrivé souvent. Mais on a tenu car dans les stages, on fait parfois de belles rencontres avec des gens qui se souviennent qu'ils sont passés par là et ils vous donnent un coup de pouce. Cela peut aussi arriver en milonga. La partenaire bonne danseuse qui a accepté l'invitation et qui t'encourage après avoir fait bien des efforts pour essayer d'imaginer les figures que tu voulais lui faire faire sans la guider vraiment. Alors elle a un peu improvisé et tout s'est bien passé. Dans ces cas là, ne pense pas que tu es devenu un bon danseur, c'est juste que tu as dansé avec une bonne danseuse. Ce n'est pas tout à fait la même chose.
Et puis les danseuses de ton niveau, elles ont souvent la chance d'avoir dansé avec un partenaire plus expérimenté et à leur tour elles peuvent aider ceux qui sont dans la peine. Toutes les expériences sont bonnes à prendre. Avoir beaucoup d'humilité et jamais se décourager.

Il y a aussi une autre recette (mais sans garantie car je n'ai pas testé) : se laisser pousser le catogan. C'est incroyable comme les mecs qui ont un catogan sont de bons danseurs.

Je n'ai pas vraiment de conseil à te donner. Pour chacun le parcours peut être différent. Tu peux faire partie de ces mecs doués qui comprennent tout de suite comment trouver leur axe, bien gérer les changements de poids etc etc. Alors bon courage, le bonheur n'est pas dans le pré mais sur la piste.

JL
 

jyorgiotti
Posté le:
22/11/2008 12:12
Sujet du message:
unan et demi
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C'est resté pénible pendant un an et demi.


 

Sharquak
Posté le:
25/11/2008 15:23
Sujet du message:
La route est longue, le paysage est beau
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L'apprentissage du tango se fait pendant plusieurs années. A aucun moment il y a une borne indiquant "Ça y est vous savez danser". En fait, à partir du moment où vous mettez le pied dans une milonga et que vous marchez en rythme avec la musique, vous êtes en train de danser le tango. Comme Monsieur Jourdain qui fait de la prose sans le savoir.

A partir de quel moment a-t-on du plaisir à danser ? La question est vague. Déjà, si on se trouve dans une soirée avec des gens sympathiques, on passe un moment agréable, même sans danser. Personnellement, c'est ce qui m'a fait rester dans le monde du tango à mes début. Ensuite, il vient un jour où on ressent ce plaisir intense si typique du tango. Ça, ça peut arriver au bout d'un mois, au bout d'un an ... ça arrive sans prévenir.

L'envie d'abandonner ? Ça arrive. Quand on se trouve dans une milonga pleine de personnes avec qui on n'a pas beaucoup d'affinités, on se demande ce qui nous pousse à rester dans le monde du tango.

Personnellement je connaissais d'autres danses de couples auparavant, et cela m'a bien servi. Je connaissais déjà les notions de guidages, j'étais déjà capable de bouger en rythme avec la musique. Et je savais qu'il fallait de la patience pour bien danser.

Pour les débuts, j'ai eu la chance d'avoir des professeurs qui m'ont fait travailler les fondamentaux (la marche, la posture, le guidage) et je suis allé pratiquer dès mon premier cours. Je vois trop souvent des débutants qui ont appris des figures et qui ne se lancent pas sur la piste de danse car ils ont toujours l'impression de ne pas en savoir assez.

Et sinon, sachez que vous serez le dernier à vous rendre compte que vous dansez bien. Vous êtes sans doute très impressionné par les gens qui dansent mieux que vous, eh bien sachez qu'à l'inverse vous impressionnez déjà les gens qui dansent moins bien que vous.
Voici une anecdote dont je me souviens très bien. Un jour j'étais à une milonga dans un café, et j'étais arrivé parmi les premiers. Nous n'étions que 4 ou 5 personnes en ce début de milonga, plus quelques autres personnes présentes dans le café mais qui n'étaient pas là pour danser. En bon débutant bien motivé, j'étais déjà en train de pratiquer, et un autre homme, à peine moins débutant, avait lui aussi invité une femme pour danser. Après quelques danses, je remercie ma partenaire. Une personne vient me parler.

Elle : Je trouve que le tango est une danse magnifique, c'est très beau à regarder.
Moi : Oui, c'est vrai. Vous êtes venue pour regarder les gens danser le tango ? Il y a de bons danseurs dans cette ville, mais ils ne sont pas encore arrivés. Je suppose qu'ils ne vont pas tarder. Patientez encore un peu.
Elle : Non, je veux dire ... Je n'étais pas venue ici dans le but de voir du tango. C'est juste que je vous ai vu danser, à l'instant ...
Moi : ... !!!
 

danan
Posté le:
19/12/2008 17:09
Sujet du message:
1 tango 3' l'apprentissage une vie
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Beaucoup commencent le tango argentin et nombreux arrêtent au bout de quelques mois devant les difficultés de l'apprentissage du guidage de l'équilibre des pas de danser en rythme etc.. (Les hommes surtout et ensuite les femmes pour cause du déséquilibre de parité défavorable aux femmes (le manque d'hommes dans les cours stages et milongas) et parfois pour certains par le coût élevé de cet engagement (stages cours bals trajets).
Seuls les plus motivés et (ées) continuent pour ne plus s'arrêter dans ce long apprentissage. Comment sait-on si nous sommes prêts à danser dans les bals et milongas uniquement lorsque nous ne pensons plus aux pas mais uniquement à être en harmonie avec sa partenaire la musique le parquet et les autres danseurs....là tu sauras mais pas avant.
Il n'y a pas de compétition dans le tango argentin, ni de surenchère dans les figures seul le spectateur averti ou non qui regarde un couple dansant le tango argentin ne s'y trompe pas ou il y a la complicité l'harmonie entre eux ou pas
a+
DG
 

Ingeniero
Posté le:
20/12/2008 17:49
Sujet du message:
Plaisir de la danse
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Email:
marseilletango@marseilletango.fr
Site Internet:
http://www.marseilletango.fr
Un seul secret : arriver à oublier la technique et être avec la partenaire dans la musique. On peut faire un tango magnifique au bout de dix cours, et s'emm ... copieusement au bout de quinze ans. La problématique du débutant est souvent de laisser les problèmes techniques l'envahirent dans ses premières milongas, au détriment du ressenti. Danser le tango ? La marche, le carré, la salida et les ochos avant et arrière suffisent largement : des milongeros de renom se limitent à celà dans les démonstrations de certaines milongas de BA (quand les touristes ne sont pas là !). La technique viendra après, toute seule, au fil du temps. Pensez à profiter du lieu de l'instant, de la musique, de la partenaire : la génération d'avant s'éclatait à danser le slow sur des musiques magnifiques. Il n'y avait pourtant aucune technique.
CARPE DIEM ! et bonnes fêtes de fin d'année !
 

Ingeniero
Posté le:
20/12/2008 18:06
Sujet du message:
... et oubliez les complexes
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Email:
marseilletango@marseilletango.fr
Site Internet:
http://www.marseilletango.fr
Un autre piège à éviter : le positionnement social en termes de niveau. Souvent le débutant regarde, et admire, les danseurs "chevronnés" évoluer sur la piste. Très vite survient alors, un sentiment d'infériorité totalement paralysant, qui fait que ce même débutant n'ose plus aller danser, et se "bloque" pour toute la soirée. Oubliez les autres ! ils sont tous passé par le stade d'un apprentissage laborieux, et vous n'êtes pas là pour passer une évaluation ! Et les spectateurs ? Rassurez-vous, ils apprécieront plus de voir un débutant un peu maladroit qui prend du plaisir à danser qu'un prétentieux qui fait sa démo en tirant la gu... Là encore, oubliez tout et "carpe diem" ! La vie est trop courte pour que l'on se crée du tourment dans la recherche du plaisir ... et dans quelques années, quand vous serez devenu "un pro", allez inviter la petite débutante paralysée au bord de la piste, et demandez à votre partenaire d'en faire autant avec un garçon un peu trop timide ou complexé, ... en souvenir de vos débuts ... et pour transmettre le message. 

Rick
Posté le:
2/1/2009 11:06
Sujet du message:
tango
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Merci beaucoup pour vos "témoignages" et conseils par la même occasion ! 

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