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Auteur Message
   Trier par date décroissante
Sophicita
Posté le:
25/6/2008 11:52
Sujet du message:
Attitude detestable
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Et hop, un pave dans la mare tranquille de la petite scene tango parisienne.
Parisienne d'origine vivant actuellement ailleurs, je ne manque pas d'aller danser quand je passe (trop rarement) a Paris. Le Divan, La Casa del Tango... jamais eu de problemes, accueil indifferent des organisateurs mais reconnaissance de danseurs - ce qui est fondamentalement ce qui m'interesse le plus.

En revanche au bal du 21 juin place du Marche Saint-Honore, quel mepris des danseurs. Je me suis fait rentrer dedans, pietiner, danser dessus, j'ai subi des danseuses me donner du coude pour se placer a la limite de la piste de danse (et devant moi). Bien entendu les messieurs ont pratique l'habituel "regard vide" pour ne surtout pas tenter le moindre cabeceo (j'ai mes manieres tout de meme). Seul un charmant danseur a su tenir mon regard et m'inviter. Aucune amabilite de la plupart des participants (a commencer par les organisateurs), un bien vilain spectacle qui ne m'aurait pas donne envie de commencer a danser si je l'avais vu. Bien evidemment, les plus egotistes etaient loin d'etre les meilleurs danseurs.

Alors a vous, danseurs et danseuses frequentant les scenes parisiennes. A votre elitisme, votre vanite exhibitionniste, a vos boleos violents dans des milongas achalandees, a l'etroitesse de votre danse et a votre musicalite alternative.

Je me tiendrai dorenavant a l'ecart de ce genre de manifestation.
 

stefano
Posté le:
19/8/2009 11:11
Sujet du message:
Attitude détestable
Répondre            
 
Un an après le dépôt de ce message plein de courage (car il vous en faut mesdames !) et de la patience..

Vous avez bien raison de vous offusquer du comportement de bien des milongueros parisiens..

Les argentins ne disent-ils pas que les français dansent "como los monos" ?

Et c'est d'autant plus désarmant que, malgré leur aura, leur popularité, des danseurs tellement appréciés, comme Sandra et Ricardo semblent parler une autre langue que celle du tango...

Des coups de coude, des coups de talon, des coups d'épaule.. Bien peu respectent leur ligne de danse, pensant surtout à pratiquer leurs figures approximatives, des boléos dangereux, pour le simple plaisir de se tortiller comme des vers de terre..

Mais à qui la faute ? Peut-être aux prof qui font croire, pour des raisons commerciales, que tout un chacun saura danser comme une vedette sur scène ? Si la milonga devient une scène particulière, autant laisser la place aux "stars".. qui finiront bien par se taper les uns sur les autres.. Ce sera un beau spectacle.

Des milongas à Pairs où l'on danse le vrai tango argentin ? Elles ne se comptent même pas sur les doigts d'une main. Et je ne les citerais pas. C'est trop précieux..

Et n'oublions pas que la responsabilité revient aussi aux organisateurs des milongas !

Ah oui.. Je n'aborde pas le thème de l'invitation etc.. il y aura trop à dire..

Pour résumer : Le tango argentin est né dans les bordels de B-A et finira dans le bordel parisien..

A bon entendeur.. Smile)
 

aline2
Posté le:
21/8/2009 22:35
Sujet du message:
C'est bien dit
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Bravo pour le fond et la forme.... Je signe des 2 mains. Je partage totalement ce qui a été dit. Une petite question à Stefano, je n'ai pas compris par rapport à Ricardo et Sandra, si leur attitude est identique à celle des autres Parisiens ou bien si leur tango, leur comportement est correct mais leurs discours n'a pas de prise sur les tang-égoteurs ?


Confused:
 

Lechatsurletoit
Posté le:
1/9/2009 23:30
Sujet du message:
+ 1
Répondre            
 
Ils font passer le message, et parfois avec humour (cette année à Prayssac) mais ça n'imprime pas chez les danseurs.

qu'est-ce que vous voulez ma pov dame ! c'est comme ça !

Quant aux boléos. Les danseuses peuvent aussi ne pas les faire ou les faire très petits quitte à énerver leur cavalier...
Faut vraiment être inconscient pour guider un boléo dans une salle bondée, et tout autant pour l'éxécuter Rolling Eyes

Ninja Faudra danser avec un gilet kevlar et un bouclier anti émeute bientôt !
 

Flaneur
Posté le:
11/9/2009 14:15
Sujet du message:
Respect
Répondre            
 
Je reviens de Buenos-Aires où j'ai fait une douzaine de Milonga différentes dont certaines plusieurs fois et je passe de temps en temps sur Paris. Je suis désolé de dire que je n'ai pas vu énormément de différence entre les deux. Cela ne m'a pas déranger plus que cela car j'évite d'inviter des danseuses qui font leurs boléos toute seule et que mes priorités vont d'abord par ordre à la piste, à ma danseuse, à la musique et ensuite éventuellement à utiliser mon espace pour enrichir ma danse. Quand je guide un boléo, l'espace est là (et très largement)et cela se trouve même à BA et je suis loin d'abuser (cela peut aller de 0 à 2 ou 3 par soirée).
Par contre, s'il y a des milongas que j'ai adoré, il y en a beaucoup où j'ai écourté la soirée car si sur la piste cela se passait pas trop mal, il n'y avait aucune convivialité ni de respect en dehors.
J'avoue ne pas maîtriser le cabeceo mais ce que j'ai vu ne m'a pas donner envie d'insister dans mes tentatives de l'apprendre et j'ai préféré les endroits où il n'était pas nécessaire. Cela permet déjà de danser un peu plus et les contacts humains plus riches. Concernant le niveau, en dehors des jeunes et des professionnels très nombreux, le niveau moyen ne m'a pas semblé meilleurs qu'à Paris. C'est vrai qu'il y a beaucoup de bons danseurs mais il y a aussi des argentins (oui, oui) qui se comportent comme des auto-tamponneuses et c'est tout un art de les éviter.

Tout cela pour dire que le mythe de Buenos-Aires pour moi a été désacralisé. C'est une ville que j'ai aimé et dans laquelle je retournerai mais je serai plus sélectif pour le choix de mes milongas. Je perdrai moins de temps à respecter des rites qui fait au départ pour respect les gens se sont parfois vider de leur essence pour ne plus respecter que le rite. L'application strict de ceux-ci se fait par moment au détriment du respect des gens.
 

Ingeniero
Posté le:
4/10/2009 14:52
Sujet du message:
Les rites
Répondre            
Email:
marseilletango@marseilletango.fr
Site Internet:
http://www.marseilletango.fr
Excellente analyse sur le comportement à Buenos Aires. Un détail cependant, à prendre en compte : dans certaines Milongas, les Argentins, qui en font d'abord un lieu de socialisation, et qui souvent se connaissent tous, sont un peu énervés de voir des touristes se planter à une table au bord de piste et mitrailler toute la soirée avec leur appareil photo ou leur camescope : l'impression désagréable d'être des singes savants que les riches voyageurs viennent voir au zoo. Certains m'ont confiés que ces soirs là ils avaient vraiment envie d'être désagréables. Le respect de leur rites devient alors une façon de s'identifier entre eux, et de se protéger.
En dehors de cet aspect, il faut conserver à l'esprit, qu'un rite n'est que l'expression de relations sociales liées à une époque et une civilisation donnée. Se croire obligé de respecter un rite qui n'a plus de sens dans son époque, c'est tomber dans le folklore. Par contre ce qui devrait être transversal aux époques et cultures, c'est la politesse. Elle doit toujours rester égale à elle-même, sa manifestation par le rite peut et doit changer avec l'environnement, l'époque et les circonstances.
Personnellement, je n'ai jamais pratiqué le cabeceo en Argentine, un simple sourire et une invitation de la main, même à distance, étant plus universels, et tout autant efficace et bien reçu.
 

stefano
Posté le:
15/1/2010 11:39
Sujet du message:
De retour de Bs-As
Répondre            
 
Les milongas à certaines heures ne se distinguent plus de celles
de Paris. Les vrais milongueros partent rapidement pour laisser
la place aux touristes. Il faut venir à la bonne heure et encore
la bonne ambiance ne dure pas...
Après ca redevient le b...l comme ailleurs... Des coups d'épaules et de coudes.

En Argentine, il a tellement d'autres choses à voir (que Bs-As qui a un intérêt limité. Quand même, on peut respirer autre chose que la pollution..)
Tellement de gens si sympa à rencontrer de l'autre côté (qui ne dansent pas forcément le tango), qui cherchent à s'en sortir par le système "D" tout en gardant le sourire et la bonne humeur.
L'Argentine et les argentins ont bien d'autres richesses que le tango. (Je sais que mon propos ne va pas faire sourire les commerçants de tango.. mais tant pis).

Stéfano
 

amêndoa
Posté le:
16/1/2010 17:33
Sujet du message:
Citation de Stefano:
Répondre            
 
"Des milongas à Pairs où l'on danse le vrai tango argentin ? Elles ne se comptent même pas sur les doigts d'une main. Et je ne les citerais pas. C'est trop précieux.."

Ce genre de discours me donne envie de ne pas continuer le tango... il me semble que le dédain est trop souvent présent dans les lieux, de discussion comme de danse...
 

yannicktango
Posté le:
24/4/2010 17:34
Sujet du message:
tango ici et ailleurs
Répondre            
Email:
yannicktango@gmail.com
Site Internet:
http://yannicklhermitte.fr
questionner les danseurs qu'on rencontre, préter attention à la présentation des soirées (ou autre: genre stage ou spectacle annoncés sans tarif et à l'arrivé une grose surpise désagréable), ne pas se sentir géné de faire demi tour face à un accueil médiocre à l'entré d'une milonga, et s'armer de patience et garder le sourire.
bon tango à tous
 

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