VA-T-ON ENCORE JOUER LONGTEMPS AU CHAT ET A LA SOURIS ? Michel Meex 10/08
Pendant tout ce temps, l'Etat n'est pas administré.
Il faut prendre le taureau par les cornes et considérer les faits, qui sont:
Les Flamands ont des revendications, pour le moins confédérales, et annoncent que ce ne seront pas les dernières...
Les Francophones disent NON, semblant préférer une scission qu'un confédéralisme où les Flamands ne prendraient que ce qui leur convient (les pensions au fédéral, les allocations familiales au régional, Bruxelles comme leur capitale, la périphérie francophone obligée de parler et de penser en flamand).
Alros Mesdames, Messieurs les politiciens, prenez vos responsabilités et tenez vos promesses électorales.
Les politiciens flamands : on chamboule tout, on sur-con-fédéralise et on annexe Bruxelles.
Les politisiens francophones : pas de scission de BHV sans élargissement de Bruxelles, pour le moins.
Voyez si cela est possible et si non, décidez :
On ne bouge pas ? On trouve un compromis ? On se sépare ? On fait des référendum (scission oui/non ; si oui : à quel Etat voulez-vous appartenir : la Flandre nouvelle ou la Belgique résiduelle) ?
Il faut que nos politiciens francophones sachent et ne mentent pas à leurs électeurs, même s'ils disent oui aujourd'hui aux Flamands (en partie ou en totalité), ils savent que dans 4 ans nos "frères flamands" auront d'autres revendications, et que le problème d'aujourd'hui se re-posera. Ils savent quelque part aussi, dans leur for intérieur, que si BXL avait été néerlandophone, les Flamands auraient déjà pris leur indépendance. Et que donc, cette non-franchise, cette sournoiserie, des Flamands par rapport à leur indépendance n'est due qu'au fait qu'aujourd'hui, ils ne peuvent pas se garantir de garder Bruxelles. Et donc, ils jouent avec le temps, espérant quelques secours internationaux le jour où ils claironeront clairement leur désir profond : l'indépendance.
Mais Bruxelles est peuplée de francophones.
Politiciens francophones, oseriez-vous, imaginez-vous possible, d'abandonner cette masse de Francophones à l'administration flamande après avoir vu et connu le sort qu'elle réserve aux quellques Francophones de la périphéire dont elle a l'administartion et qu'elle harcèle sans cesse ?
Le Flamand n'accèpete pas de minorités sur son sol, c'est dans sa nature, on l'a vu, hélas. Sur son sol, on parle, on pense et on pisse en flamand. Abandonneriez-vous des Francophones à ce sort dictatorial ? Les Germanophones qui vivent chez nous, nous les acceptons, on ne les oblige pas à parler français, on accepte les minorités.
Les Flamands sont des nouveaux riches, dont la culture est pauvre (le flamand écrit n'est que du siècle passé). Ils se gonflent le cou parce qu'ils gagnent plus, alors qu'ils ont gagné moins durant 150 ans mais qu'ils ont bien profité de la solidarité, de la fraternité dirais-je, des Belges francophones.
Franchement, je ne leur ferais aucunement confiance. Soyons plus que vigilant, Mesdames, Messieurs les politiciens francophones, ne ratez pas ce tournant de l'histoire de la Belgique.
Avec tous mes encouragements,
MM
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