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Glace*
France

Posté le:
27/12/2004 16:33

Sujet du message:
Sous-France

Sous-France

De mes murmures de mes écrit,
Aux allures de satire, je sature les murs et la mesure.
Mais dans les ratures de ces cris étouffés
Les cibles risquent
De ne pas tout à fait
Se reconnaître puisque
Elles n’ont plus de figures…
Mais il est temps que celui qui crie toujours
Ses malheurs et parfois
Sa joie
Pour être sourd à leurs pleurs.
Se taise et fassent face à la glace.

Je veux juste ouvrir les champs de conscience.

Acheter plus que le nécessaire
Quelque chose qui puisse plaire
Ou quoi que ce soit pour la frime,
Malgré leur pleur
Ici-bas c’est déjà un crime.

L’arme du crime est une lame qui déchire leurs âmes, une flamme qui affame hommes et femmes mais bien trop peu s’en alarment... On se lamente sur nos propres sorts ou bien on rêve alors que certains de nos frères crèvent en enfer. Pas d' quoi en faire un drame puisque c’n’est pas nos affaires.

C’est sur que t’as rien d’un assassin
Tu n’es pas la source de ce vice
Mais ça ne justifie pas que tu t’en rendes complice.
que tu le nourrisses au sein

Pour être honnête l’argent
Ou la haine
N’empêche pas le bonheur
Des gens
Qui croient y trouver
L’honneur
Et ça n’ vaut pas la peine
De m’ contredire,
Ce serait une erreur
C’est si simple à prouver.
Il suffit d’observer les pires
Horreurs.

Il n’ y a rien de mal à aimer le luxe et l' fric
Mais s' te plait, n’oublie pas ton éthique.
On ne peut les priver
De toutes chances,
Et fermer les yeux,
Laisser sa conscience
De coté à chaque fois qu’on l’ veut.

Je dis seulement qu’avec la même somme
On peut soit s’offrir
Un simple sourire
Soit faire pleurer d' joie un autre homme.

Trop nombreux sont les endroits
Où l’égoïsme est un droit.
T’es incapable de changer ton mode de vie mais t’es si fier de lever des yeux haineux et plein d' rage vers le nuage politique alors que t’es de ceux qui ne valent pas mieux qu’eux.
Baisse le regard pour une fois
Ainsi tu verras que si le sol est si sale et glissant c’est aussi à cause de tes pieds ensanglantés qui ont si facilement et sans hésitation piétiné ces innocents.
Repensez-y, pansez des trous de conscience, se préserver de dépenser ce qu’on croit mériter et ne pas avoir à compenser le poids de son cœur sur la balance, c’est là le vrai sens d’une telle ignorance.
Mais en fait ignorant
Tu ne l’es pas plus que tu n’es innocent...

On a abusé de la morphine, aujourd’hui trop d’ monde a morflé pour nous.
A quoi bon mordre ou s’ morfondre ?
Je tente juste d’amortir l’impact qui chaque jour rend
Tant d’ gens amorphe.
Mais il est trop tard pour désamorcer le processus
Qui chaque jour prend
Un morceau de plus
Du cœur de nos frère et soeur
Et les rapproche d’une morne et bien moche dernière heure...

Sur l’autre rive on se contente de vivre ivre
Dans l’attente d’une mort si sombre.
De l’autre coté de la rue le sang tombe goutte après goutte
Sur le macadam mais personne n’écoute
Ce, faible et macabre retentissement
Dont je suis que l’écho.
Mais même quand on l’entend
Il n’atteint
Notre hermétique ego
D’hérétique de la foi en son prochain.
Qu’à un à un trop bas niveau.
Il rejoint le caniveau
Le fleuve de l’indifférence
Celui auquel la France
Doit sa survie.
Leur mémoire s’écoule anonymement
Dans l’égout qui mène à l’océan
De l’oubli.…
Ca fait tant d’ temps qu’ils attendent que tu tendes l’oreille, essai de les entendre.
Des plaies de ceux qui préfèrerai être en prison sans cesse le sang tombe. L’égoïsme laisse pour seul horizon une fin sans tombe ni oraison.

Mais t’as raison, Je suis personne, moi,
Pour faire en sorte que ton âme se redresse
Mais c’est aussi à moi même que j' m’adresse
J' suis comme toi
Né avec l' droit
De manger à ma faim.
Dans son injustice total le destin
M’a offert un toit et l’ respect,
Mais notre bonheur
Revête
Un autre aspect.
Dans ton coeur
J' viens remettre
C' que la tête
Préfère omettre.

Ceux qui étaient passif hier
Ne seraient pas si fiers
Si ils étaient victime aujourd’hui
Mais c’est peut-être bientôt ton tour p’tit
D’être contourné sur le trottoir pas de grand détour,

Mais t’as raison j’ suis personne moi pour te parler comme ça..

Désolé de t’infliger leurs pleurs
Mais j' suis pas là pour te plaire
Ni bien même pour me taire.
Car il est toujours trop tôt pour en avoir marre, jamais trop tard pour parler de ceux dont t’évite le regard par peur d' y voir ton reflet. J’arrête là parce qu’apparemment je parviendrait pas à changer quoi que ce soit à part pour moi. Mais j’espère qu’à partir de là le seul moyen que t’a de parer leurs silencieuses paroles c’est d’admettre ta parfaite inhumanité.

Mais pardon
T’as sûrement raison,
Après tout, si t’est heureux…
Et j’en ai peut-être plus
Que toi à m' reprocher.
Mais, n’empêche que
J’ veux juste
Que ce soir
Tu commences à vraiment t' rapprocher
De ton miroir.

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