La vieille dame.-
Assise, cheveux fatigués, visage bousculé. L’errance d’un passé d’amour, solitude disgracieuse. L’intonation amère, des mots disloqués, absurdes. Une chasteté dans un silence grandiose, morose. Quelques pleurs aveuglés, un miroir macabre. L’insuffisance de supporter ces cicatrices indigestes. L’ampleur d’un regard d’espoir, lèvres desséchées. Le pourquoi de vivre, destruction absolue. Se savoir ampleur malgré un esprit terrassé.
Se lever péniblement, des yeux avides de tendresse. Des mains crevassées, un cœur rempli d’incertitude. Vitres cendrées, paysage interrogé, désolation. Des voix célestes, un rendez-vous, l’accord. Sillonne ton corps calleux, la lumière! Souffrance envolée… enfin la liberté!!!
André, épervier |