Clic, Clac
Cliquetis de claque
C’est le rouage spirituel
C’est un engrenage intellectuel
Un enchainement de chaine qui se déchaine
Un tapis roulant d’idée se déroulant lentement mais surement

Cric, Crac
Un craquement
De carcasse qui crisse
Sous les assauts des craintes
C’est le cerveau et le cervelet de l’écervelé
Qui voudraient s’élever vers les sommets pour ne plus jamais s’écraser

Tic, Tac
C’est le timbre
Des aiguilles du temps
Qui teintent aux dessus de ta tête
Qui t’intiment intimement de t’instruire
Tout en te demandant toujours plus de travail pour t’éveiller

L’esprit est un mécanisme méconnut qui se métamorphose.
Comme un robot réglé dont les rouages rouilleraient
Au rythme des réceptions des perceptions.
Le système nerveux sinueux insinue que les sinus t’inspirent et respirent.
C’est le travail qui traque les tics et les tites erreurs.
Qui t’empêche de t’assoupir pour t’accomplir.
Il est le moteur des mots forts, un générateurs des génies à tord.
Il hante tes nuits, entre dans ton entre pour enterrer tes derniers repères.
Tu devines cette divine distance qui divise le divin et le commun.
Elle est une ligne en pointillé du « «tu sais que tu y es ».
Une frontière imaginaire qui m’a gêné.
Alors fatalement, tu flanches. C’est la fatigue. Tu t’en fou, tu t’en fouis, tu t’enfuis.
C’est l’obsession obsédante dans l’obscurité qui obstrue les pores de ton lob frontale.
Tu sais qu’il est si difficile ce sillonner les sentiers du savoir.
D’escalader la montagne pour décrocher Escalibure. Mais est ce qu’elle y est ?
Le travail est un pari que le paresseux ne parviendra pas à accomplir par manque de pugnacité
Seul un sursaut de soi peut faire sortir un travail qu’un saut n’aurait que sauter sans le savoir

Prends le risque d’être incompris, prie qu’on vienne puisqu’inconnu….