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Auteur Message
   Trier par date décroissante
otice
Posté le:
29/3/2009 10:42
Sujet du message:
la Terre, l'enfant et la mer
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La terre c'est un peu cette demeure au demeurant murée de pierres vivantes qui se meurent
sur laquelle regnent les roques et d'inquiétants éperons dressés sur un lit de modestes cailloux
et tapis dans l'ombre de la jungle une jungle ou Tarzan arrive à rejoindre Jane par des lianes electriques
une fleure perdu émerge de la terre croyant encore au printemps jadis cette saison lointaine et magique
soudain le vent se mit a siffler dans les artères goudronnées se renforçant par de violentes bourasques
des automates pressés marchant à pas saccadés des valises en cuir leur collant aux basques
c'est la Terre qui éternue la destruction de ses poumons par les gaz ses bronchites deviennent chroniques
vu qu'on s'entête toujours à courir pour pousser le dernier cri jusqu'au dernier souffle
pas d'échappatoire encore moins dans les échappements de moteur diesel et de cerveaux sans plomb
les banques nous doivent des comptes et l'état tire sur les cordons de la bourse jusqu'au dernier coût
renseigne toi à une agence immobilière aux agents immobiles si tu veux un ptit appart à meubler en carton
vu qu'on s'entête à construire pour les riches des 6 pièces à 200 mètres carrés sans se soucier du dernier sou

et puis l'enfant ce ptit prince cheuveux bouclés et culotte courte dans un affrontement entre cowboys et sioux avec son arc
l'architecte des rêves c'est un peu cette branche fine sans épines qui dans le vent s'accroche à son arbre
il l'aime même si on n'choisi pas d'être issu du peuplier,du pin,du cicomore ou du chêne
car au final c'est dans la sève de son écorce que coule la signature d'un destin qui enchaîne
qui enseigne un peu cette leçon parfois cruelle de la maternelle au secondaire
amenant à fumer,faire la fête,draguer les filles aux grés des rencontres depuis l'école primaire
une route bordée d'arbres qu'on se plaît à retracer en filigrane en vidant son verre d'un trait
comme si refaire le monde et s'accouder au comptoir du bar suffisaient à remettre bonheur dans l'pré
c'est un peu l'autel ou au crépuscule se donnent rendez-vous les prêcheurs et les pêcheurs au fond
au fond du gouffre certains goziers se donnent au bon barman sans confession
la branche a donné des feuilles l'enfant a découvert ses propres racines
j'ignore s'il y a eu un poéte dans ma famille mais je slam sur mes feuilles à l'encre de Chine

enfin la mer que dire l'amer c'est le temps et le temps c'est vague
ou rugi l'appel du vague à l'âme dans un aller retour écumant la plénitude des remous lancinants
rue de l'ancien rivage les sirenes résonnent encore pour pêcher le gros poisson qui nage dans l'ciment
une étendue que seul le ciel semble délimiter de tout son sort
sur laquelle je vois les bateaux voguer par milliers pour accoster à bon port
car les marins cheuvronnés aussi vieillissent pour un jour jeter l'ancre quand on dort
elle a fait naître moultes légendes certaines étranges d'autres farfelues depuis l'Odyssée de Homère
elle a fait périr d'innombrable soldats prisonniers des cuirassés sous les déluges d'acier
et au crépuscule détrompez-vous une mer d'huile n'ignore pas les tempêtes et n'a pas oublié la guerre
parfois on distinguerait au large un batiment fantomatique perforer le brouillard côtier
depuis Jules Verne des kilomètres et des kilomètres d'eau parcourus pour explorer 20000 lieux
la mer est tellement fascinante qu'elle fut l'amante des navigateurs par amour prêts à rejoindre les dieux
si toi tu rames moi j'suis pas gaie vu q'on traverse tous le cap Orne rêvant du cap de bon espérance
pour ça que j'écris le coeur au bord des lévres la Terre ce quelle devient l'enfant d'ou il veint et la mer ou elle nous enmene
 

Prince
Posté le:
1/4/2009 20:57
Sujet du message:
Balèz le gars
Répondre            
Email:
phoenix-79@hotmail.fr
 
Même si j aurais jamais pu écrire ton poème
Tu m arrache les mots de la bouche
Surtout le passage sur la pollution qui blesse l ékosystème
Encore une raison qui me dit qu Obama Sarko ou Bush
C la même car du profit de l Amour il ne retire que la haine
Je nik leur système de bagdad a mon ile
De kaboul a ma tombe
Même si il faut passer par fleury juliette ou fresnes
 

Nemeditpaskc
Posté le:
21/6/2009 23:30
Sujet du message:
La respiration des arbres
Répondre            
 
OUI!
n'attendons pas que des cratères poussent à la place des arbres, nos amis sous lesquels ou s'amuse à la decalkomanie par ex
La colère gronde.... Faisons gaffe... la foudre pourrais retomber sur les grands sapins et les sapins sur nos maisons et nous brulés avec. Confused
 

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