Pluie d’après midi d’été en ville… Jeunes femmes ravissantes, croisées très chic dans de petits imperméables clairs, sans lunettes de soleil, le col relevé, le visage mouillé, notes cristallines des talons aiguille sur les pavés de la rue piétonne, visages îles de fleurs, gouttelettes coquines glissant sur les ailes du nez… Il s’en faudrait de peu d’un effleurement du bout des doigts à cet endroit de la nuque où le coiffeur s’arrête, il s’en faudrait de si peu de quelque inspiration subite laissant éclore des mots magiques, des mots pour rire, des mots vertige… Etrange symphonie de ces musiques jaillies d’une source plus magique encore que cette pluie d’après midi en ville… La source, venue de la montagne des rêves et des secrets… [31 juillet 1997] |