Il neige, il neige en vrac sur mes fissures, dans mes fissures où tu baignes et qui ne se referment. Des flocons qui sourient en dansant, mais qui étouffent et te font mourir dans mon sang, dans ce sang qui me saigne de désespoirs de toi. Et quand, sur ton visage, ce voile blanc, ce voile que dans mes rêves de ma main légèrement je dois faire glisser pour te revoir; et quand cette blancheur voile nos regards. Ton regard qui n'attends plus rien et qui m'a dit. Et qui me dit. Et qui me dit - Ne crois pas ce que tu vois, je vais partir - Et toute ma tendresse comme ces flocons qui grossissent, toute ma douceur tout autour de toi, apaisé dans cette douceur blanche qui tournoie. |