Avertissement au lecteur : nous ne sommes pas le 1er avril et ceci est une histoire vraie.
Ange Djedje , un père de famille ivoirien âgé de 41 ans, est arrivé en Italie le 29 décembre pour des raisons professionnelles et familiales, muni d’un visa et d’un passeport, comme il le fait régulièrement depuis de nombreuses années..
Avant de rentrer chez lui en Côte d’Ivoire, il décide d’aller voir sa famille en France et d’y faire les derniers achats en vue de son mariage.
Le 10 février, les valises remplies de bouteilles de Champagne, de la robe de mariée de sa future épouse et des alliances, il rejoint l’Italie pour prendre l’avion pour Abidjan.
A quelques heures de l’embarquement il est arrêté par la police italienne car son visa avait expiré depuis quelques jours.
Ange Djedje se retrouve transféré au centre de rétention des sans-papiers en Alsace.
Son billet d’avion en poche, il clame son envie de retourner chez lui. Mais l’administration française refuse de le laisser quitter le territoire avec son billet. Motif : la France veut payer son billet de retour pour pouvoir le comptabiliser dans le quota des 25000 expulsés à atteindre.
Le mariage prévu le 13 février a été reporté au 16 puis annulé et les invités invités à rentrer chez eux.
Autre histoire semblable : un japonais en possession de son billet retour a été arrêté trois jours avant son départ . La préfecture a préféré le maintenir en rétention et lui payer un billet de Strasbourg à Paris, puis de Paris à Tokyo la semaine suivante.
Explication : les préfectures ayant du mal à respecter les quotas qui leur sont fixés par le gouvernement, sont obligées de faire aboutir le maximum de procédures y compris les plus absurdes.
Bienvenue en Sarkoland …
 |
M'inscrire 
Me connecter 
Mot de passe oublié 
Retour au forum
