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babel
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il y a si peu du précis au précieux : j'en comprends que le pas soit vite franchi. Tandis que tout marche droit, au pas, je ne vois que peu de choses de valeur. Mais dans le chahut du brocanteur, dans l'amas de vies, à côté du mur derrière lequel le cimetière dresse ses ordres rangés, je sens qu'à fouiller, je trouverai des valeurs sures : ce qui me plait. Et cela s'appelle le fil de la vie... |
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Francois |
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| "Martine" a écrit: | | Je suis une vague de la mer Caspienne. C’est vague ? Qu’à cela ne tienne ! Je suis tienne quand tu t’y baignes. Je suis une vague obstinée, butée, vaguement casse-pieds Mais tu es mienne chère mer Caspienne. En ton sein ô ma mer intérieure Je suis voyageur, baroudeur Je vis mille vies. Je fais des clapotis réussis en Russie J’ai droit d’asile en Asie Et quand je me rends en Iran, On m’appelle mer Khazar, quel bazar ! A chaque ressac, je vide mon sac. Souvent je suffoque sous le poids d’un phoque Et le goéland, dans son élan, me fend. La sterne est consternée par tant de brutalité ! Parfois j’ai le vague à l’âme et je divague. Je ne suis qu’une vaguelette bien seulette, Je ne suis que de l’eau salée Qui se laisse aller au gré des marées. Alors mon âme de vague s’évade. Si je suis goutte d’eau, je peux m’évaporer dans la nature, Voyager sur un petit nuage poussé par un vent favorable, Et puis, un jour de pluie, sans bruit Me glisser dans mon rêve d’enfant, l’océan Et voir enfin les choses en grand ! Je ne suis qu’une vague de la mer Caspienne Mais qu’à cela ne tienne, je suis magicienne !
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La mer, son morfil égratigne le sable avant que celui-ci ne retourne à la mer, revienne puis se livre au commerce des vagues. Le sel avive, ronge, cautérise. Il exhibe une plaie, avec l’aide du vent festonne la pliure où roc en grains et mer s'affrontent.
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babel
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quand j'ai l'âme précise, incise : ça ne va pas, même sous le vernis brillant ça ne va pas, il me faut du flou et du sous-entendu au cœur aux tripes et en deçà de moi
il me faut l'âme vague, comme un terrain à bâtir pour éviter le vague à l'âme...
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Martine |
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Je suis une vague de la mer Caspienne. C’est vague ? Qu’à cela ne tienne ! Je suis tienne quand tu t’y baignes. Je suis une vague obstinée, butée, vaguement casse-pieds Mais tu es mienne chère mer Caspienne. En ton sein ô ma mer intérieure Je suis voyageur, baroudeur Je vis mille vies. Je fais des clapotis réussis en Russie J’ai droit d’asile en Asie Et quand je me rends en Iran, On m’appelle mer Khazar, quel bazar ! A chaque ressac, je vide mon sac. Souvent je suffoque sous le poids d’un phoque Et le goéland, dans son élan, me fend. La sterne est consternée par tant de brutalité ! Parfois j’ai le vague à l’âme et je divague. Je ne suis qu’une vaguelette bien seulette, Je ne suis que de l’eau salée Qui se laisse aller au gré des marées. Alors mon âme de vague s’évade. Si je suis goutte d’eau, je peux m’évaporer dans la nature, Voyager sur un petit nuage poussé par un vent favorable, Et puis, un jour de pluie, sans bruit Me glisser dans mon rêve d’enfant, l’océan Et voir enfin les choses en grand ! Je ne suis qu’une vague de la mer Caspienne Mais qu’à cela ne tienne, je suis magicienne ! |
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