babel
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Ce texte lyonnais a vingt ans, déjà. Je travaille sur d'autres voix, désormais. Julos et vous en êtes en partie la source diaprée. Mais lui n'a pas vieilli, hélas : moi, si. alors, je me le redis. ----------------------------
Puisque tout devra se taire quand les horloges règneront en prenant un dernier verre avant de passer au salon
Ce sera l'heure des liqueurs on parlera des problèmes en savourant notre bonheur que ce soit toujours les mêmes
nos réponses font un fleuve où s'est noyé le jour qui vient Les pauvres font ce qu'ils peuvent mais ils n'y peuvent jamais rien
Et la Saône pour embrasser le Rhône s'en va tranquille provinciale embarrassée oublier l'air de Neuville
Nous serons à la porte contents de cette belle nuit vivants en natures mortes le salut à la main, et puis.
en passant près de l'église avec ses ombres bien rangées nous prierons pour que se disent ailleurs les mots des étrangers.
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ajout ce soir : je t'embrasse, Hirsi Ali... |
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