"Dédicace muette Aussi soucieux soit-on de ne pas en appeler en droite ligne aux sentiments, c’est vers autrui — "mon semblable, mon frère" — que le poème se tourne. N’existent, somme toute, que des poèmes d’amour (s’il s’agit essentiellement d’échange, de partage), les pires risquant bien d’être ceux trop ouvertement donnés comme tels." (Pierre Chappuis)
Prendre le risque de chanter l'amour, la joie, sans tomber dans le mièvre, le fade... C'est cette prise de risque réussie que j'aime chez Julos : cela suppose un réalisme sans faille. Comme une façon de dire : "Oui, il y a ci et ça, qui sont insupportables, mais je t'aime. Humanité en loques, en flaques, en ripailles, en soldatesque, mais humanité, et j'aime l'homme. Sans réalisme serein, le poème d'amour tourne au mensonge sucré....