Wolfram von Eschenbach, tout amour de sa châtelaine, sentait-il sous le tilleul l’odeur des masques en bois blanc du Fayoum, celle des autres très passés, des entretués, des ensevelis sans linceul chemin des dames ou ailleurs ? Ni les couronnes ni l’or terni des chrysanthèmes dans la pluie fine et les frimas ne parviennent à recouvrir bouches tordues, os brisés, dispersés, entassés, ventres ouverts au champ d’honneur labouré au soc d’obus pour la prochaine semaison. Il y avait peu de foi dans l’harmonie entre l’ultime bleu très doux des dentelaires et la garance des pantalons quand tombaient les fusillés avec les dernières feuilles des trembles. Et le noble jeu de l’Oie s’est mis à cacarder : Victoire ! Où donc le jeu ? Où le temps des cerises ? Qui redira jamais : les tilleuls sentent bon dans les bons soirs de juin ? Reste, plus rouge que sang mensuel, celui, précaire, de l’ampélopsis : beauté muette, ainsi que la volupté des collines, dans l’automne décisif. |