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Martine |
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Il a vérifié la bonne mine de son crayon machouillé, a affûté sa belle plume de babel’art, a choisi une encre bleu marine pour mieux se fondre dans le clapotis des petites vagues, a réfléchi à mille dédicaces perspicaces pleines d’audace. Il a fait le décompte de ses amours post-industriels, a embrassé ses deux amours bien actuels qui seuls comptent. Il a mis son long manteau noir, s’est coiffé derechef de son couvre-chef tout aussi noir et a pris en marche le train pour Colmar, première étape vers la gloire. En ce samedi 23 novembre 2007, babel s’est fait un nom, il a passé au Salon. |
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aurelie
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| "Martine" a écrit: | | Il a vérifié la bonne mine de son crayon machouillé, a affûté sa belle plume de babel’art, a choisi une encre bleu marine pour mieux se fondre dans le clapotis des petites vagues, a réfléchi à mille dédicaces perspicaces pleines d’audace. Il a fait le décompte de ses amours post-industriels, a embrassé ses deux amours bien actuels qui seuls comptent. Il a mis son long manteau noir, s’est coiffé derechef de son couvre-chef tout aussi noir et a pris en marche le train pour Colmar, première étape vers la gloire. En ce samedi 23 novembre 2007, babel s’est fait un nom, il a passé au Salon.
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Félicitations à Babel. Martine, je t'ai envoyé mon adresse émail, mais le mail m'est revenu, me mentionnant que ton adresse est invalide.désolée. aurélie |
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babel
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Mais nous sommes au XXIe siècle, Martine : les éditeurs nous préparent un stylo à leur nom, sais-tu ! Salon du Livre de Colmar : réputé pour les alsatiques. Oui « alsatiques » : ce qui touche, parle, sent, dit, peint l’Alsace. Des familles entières, parfois en vrac. Du monde, plein de monde. Beaucoup de demandes pour telle étude de telle pierre de tel village. Et puis des gloires nationales, comme Raymon Poulidor qui sera à ma place demain (il est toujours arrivé deuxième, mais encore là il sera premier). Total ? Les éditeurs qui ne font que de la poésie, ou du littéraire sont désertés, à moins d’avoir une gloire nationale. Pour vendre de la poésie et tenir, il faut éditer d’autres choses à côté. J’ai croisé certains de mes lecteurs : ils avaient déjà acheté le livre ! J’ai eu quelques flâneurs, mais qui n’avaient plus de sous. Quand on va faire salon, on y va pour la causette, ou alors c’est une réunion Tupperware.. Une bonne chose, les animateurs du comité de soutien à Ingrid Betancourt ont proposé une pétition photographique des auteurs en soutien à tous les otages, elle sera tantôt en ligne là… Et vous pouvez joindre votre photos à cette farandole, sur le site. Les organisateurs ont tiré le portrait des auteurs, avec leurs livres devant eux, tenant en main la même demande : « ¡ Libertad ! ». Encore une surprise : certains ont refusé, nous a-t-il été confié, parce qu’ils ne veulent pas faire de politique ! |
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anouke
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Posté le: 24/11/2007 06:27 | Sujet du message: Salon du livre | |
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Bravo pour ta présence au salon de Colmar Babel ! Peut être te verra-t-on à Bruxelles en 2008 à Tour et Taxis au salon du livre ? On pourra faire une petite causette , je t'apporterais quelques mignonettes dans un Tupperware et tu me signeras une belle dédicace ! Anouk, |
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Francois |
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| "Martine" a écrit: | | Il a vérifié la bonne mine de son crayon machouillé, a affûté sa belle plume de babel’art, a choisi une encre bleu marine pour mieux se fondre dans le clapotis des petites vagues, a réfléchi à mille dédicaces perspicaces pleines d’audace. Il a fait le décompte de ses amours post-industriels, a embrassé ses deux amours bien actuels qui seuls comptent. Il a mis son long manteau noir, s’est coiffé derechef de son couvre-chef tout aussi noir et a pris en marche le train pour Colmar, première étape vers la gloire. En ce samedi 23 novembre 2007, babel s’est fait un nom, il a passé au Salon.
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Le Salon avec babel, cela doit provoquer bon nombre de conversations polyglotes, sans qu'elles soient pour autant salonardes !
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lilia |
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[quote="Francois"] | "Martine" a écrit: | | Il a vérifié la bonne mine de son crayon machouillé, a affûté sa belle plume de babel’art, a choisi une encre bleu marine pour mieux se fondre dans le clapotis des petites vagues, a réfléchi à mille dédicaces perspicaces pleines d’audace. Il a fait le décompte de ses amours post-industriels, a embrassé ses deux amours bien actuels qui seuls comptent. Il a mis son long manteau noir, s’est coiffé derechef de son couvre-chef tout aussi noir et a pris en marche le train pour Colmar, première étape vers la gloire. En ce samedi 23 novembre 2007, babel s’est fait un nom, il a passé au Salon.
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Le Salon avec babel, cela doit provoquer bon nombre de conversations polyglotes, sans qu'elles soient pour autant salonardes !
la poesia è un dono che nessuna moneta può ripagare
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