Auteur |
Message |
| Trier par date décroissante |
Francois |
|
Il n’y aura pas d’adieux mélancoliques à l’été. Devant l’âtre, ce soir, tes seins rougeoieront telle une fleur nocturne et parfumée, ou ces châtaignes au soleil pâle qu’aima l’amie de qui sut l’art d’aimer, lisses parmi feuilles fauves et bogues. Les nuits allongent, parfois blanches de givre, douces parfois comme courbes d’un cygne qui porterait vers toi lettre, pomme d’or ou à couteau, plus fidèle au désir que lierre. Nous ne convoitons pas de vol au firmament ou l’immortalité : dix jours n’ont pas suffi pour ébranler le monde. Nous voudrions malgré tout qu’à la mesure de la fièvre des mains nous ôtent la râpe du thorax et préparent la tisane d’armoise. |
|
|
babel
|
|
Plus cette année se regarde, plus je la découvre par-dessus son épaule, dans son miroir…
(Merci Velasquez, le Prado…)
|
|
|
Francois |
|
| "babel" a écrit: | | Plus cette année se regarde, plus je la découvre par-dessus son épaule, dans son miroir…
(Merci Velasquez, le Prado…)
|
"Rêver l'amour, c'est tout rêver, c'est l'infini dans le bonheur, c'est le mystère dans la joie. Avec quelle ardeur le regard vous dévore, avec quelle intensité il se darde sur vos têtes, ô belles femmes triomphantes !" ("Novembre", Gustave Flaubert). |
|
|
Léon |
|
Cela fait partie des belles choses.
Léon |
|
|