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   Trier par date décroissante
Francois
Posté le:
18/11/2007 19:26
Sujet du message:
9ème bribe de calendrier
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Email:
francois.laur@wanadoo.fr
 
Quelle chanson du temps jadis parle de traces presque perdues ? Le vol des grues a dévoilé le V auguste, triomphal ou vain et l’Y au dessin de femme. Parmi tant de fruits dans la chaleur d’août, nous accueillent ces fleurs solaires : myrte pausilippien qu’inondent des clartés d’orient ; tubéreuse – la charnue, ô violente odorante de désir si violent lorsque soudain brille au ciel bleu nuit l’orage d’or pareil à un essaim de larmes où, pourtant, s’attarde un espoir ! Nos mains manient badines de coudrier ou quelque bâton de Moïse : luira (est-ce un vœu ? nous sourions) l’eau d’aurore merveilleuse dans l’entre-lèvres de l’étreinte ; est-il possible qu’ensemble nous voulions entrer dans un rêve et y vivre ? Plaisir fragile de l’été : d’une passion très lente, nous retraçons ce qui s’efface, quand les doigts d’un oiseau ne gravent sur aucune plage nulle empreinte qui ne soit abolie par le sûr va-et-vient des vagues.
 

aurelie
Posté le:
18/11/2007 21:28
Sujet du message:
RE: 9ème bribe de calendrier
Répondre            
Site Internet:
http://Parfum-d-edelweiss.over-blog.com/
"Francois" a écrit:
Quelle chanson du temps jadis parle de traces presque perdues ? Le vol des grues a dévoilé le V auguste, triomphal ou vain et l’Y au dessin de femme. Parmi tant de fruits dans la chaleur d’août, nous accueillent ces fleurs solaires : myrte pausilippien qu’inondent des clartés d’orient ; tubéreuse – la charnue, ô violente odorante de désir si violent lorsque soudain brille au ciel bleu nuit l’orage d’or pareil à un essaim de larmes où, pourtant, s’attarde un espoir ! Nos mains manient badines de coudrier ou quelque bâton de Moïse : luira (est-ce un vœu ? nous sourions) l’eau d’aurore merveilleuse dans l’entre-lèvres de l’étreinte ; est-il possible qu’ensemble nous voulions entrer dans un rêve et y vivre ? Plaisir fragile de l’été : d’une passion très lente, nous retraçons ce qui s’efface, quand les doigts d’un oiseau ne gravent sur aucune plage nulle empreinte qui ne soit abolie par le sûr va-et-vient des vagues.


ouah!quels beaux mots bien dits!
merci
aurelie
 

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