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aurelie
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[color=darkblue] La mort de mon arbre.
Aujourd'hui, mon arbre est mort! C'était un châtaignier, fort comme une cathédrale! c'était mon ami, mon confident, depuis des années. je me ressourçais à cet arbre depuis des années, il connaissait tous mes secrets, sans que je lui parle. c'était mon ami. Il m'a vu rire, il m'a vu pleurer, il a partagé mes joies et mes peines, rien que le toucher me réconfortait! Pas besoin de lui parler, il comprenait tout! c'était mon arbre. il est devenu malade, rongé par l'intérieur, par un champignon-virus qui lui mangeait la sève. aujourd'hui, j'ai assisté à la mort de mon arbre. les bûcherons ont enlevé ses grosses branches qui sont tombées, creuses, sur le sol. Puis, ils se sont attaqués au tronc, avec leurs machines bruyantes: je l'ai entendu gémir, et tout au fond de moi, j'ai ressenti sa douleur. quand il est tombé, mon arbre, j'ai senti sur mon visage, beaucoup de larmes couler. j'ai perdu mon arbre, mon ami, mon confident , mon réconfort. Il sera brûlé, à cause de la contagion. il ne me restera plus que son souvenir et un grand vide. avez-vous connu la mort d'un arbre? et l'avez-vous entendu pleurer? moi, je l'ai vécu aujourd'hui.[/color] |
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aurelie
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[quote="aurelie"][color=darkblue] La mort de mon arbre.
Aujourd'hui, mon arbre est mort! C'était un châtaignier, fort comme une cathédrale! c'était mon ami, mon confident, depuis des années. je me ressourçais à cet arbre depuis des années, il connaissait tous mes secrets, sans que je lui parle. c'était mon ami. Il m'a vu rire, il m'a vu pleurer, il a partagé mes joies et mes peines, rien que le toucher me réconfortait! Pas besoin de lui parler, il comprenait tout! c'était mon arbre. il est devenu malade, rongé par l'intérieur, par un champignon-virus qui lui mangeait la sève. aujourd'hui, j'ai assisté à la mort de mon arbre
les bûcherons ont enlevé ses grosses branches qui sont tombées, creuses, sur le sol. Puis, ils se sont attaqués au tronc, avec leurs machines bruyantes: je l'ai entendu gémir, et tout au fond de moi, j'ai ressenti sa douleur. quand il est tombé, mon arbre, j'ai senti sur mon visage, beaucoup de larmes couler.
et j'ai encore commis une grosse erreur de manipulation avec l'ordinateur. Je vous prie de m'en excuser, Aurélie
j'ai perdu mon arbre, mon ami, mon confident , mon réconfort. Il sera brûlé, à cause de la contagion. il ne me restera plus que son souvenir et un grand vide. avez-vous connu la mort d'un arbre? et l'avez-vous entendu pleurer? moi, je l'ai vécu aujourd'hui.[/color]
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namasté |
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Aurélie mon bel oiseau, je trouve que tu chantes un peu fort dans ton arbre.
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namasté |
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La mort de mon arbre. Poème d'Aurélie
Aujourd'hui, mon arbre est mort! C'était un châtaignier, fort comme une cathédrale! c'était mon ami, mon confident, depuis des années. je me ressourçais à cet arbre depuis des années, il connaissait tous mes secrets, sans que je lui parle. c'était mon ami. Il m'a vu rire, il m'a vu pleurer, il a partagé mes joies et mes peines, rien que le toucher me réconfortait! Pas besoin de lui parler, il comprenait tout! c'était mon arbre. il est devenu malade, rongé par l'intérieur, par un champignon-virus qui lui mangeait la sève. aujourd'hui, j'ai assisté à la mort de mon arbre. les bûcherons ont enlevé ses grosses branches qui sont tombées, creuses, sur le sol. Puis, ils se sont attaqués au tronc, avec leurs machines bruyantes: je l'ai entendu gémir, et tout au fond de moi, j'ai ressenti sa douleur. quand il est tombé, mon arbre, j'ai senti sur mon visage, beaucoup de larmes couler. j'ai perdu mon arbre, mon ami, mon confident , mon réconfort. Il sera brûlé, à cause de la contagion. il ne me restera plus que son souvenir et un grand vide. avez-vous connu la mort d'un arbre? et l'avez-vous entendu pleurer? moi, je l'ai vécu aujourd'hui.
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aurelie
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| "namasté" a écrit: | | La mort de mon arbre. Poème d'Aurélie
Aujourd'hui, mon arbre est mort! C'était un châtaignier, fort comme une cathédrale! c'était mon ami, mon confident, depuis des années. je me ressourçais à cet arbre depuis des années, il connaissait tous mes secrets, sans que je lui parle. c'était mon ami. Il m'a vu rire, il m'a vu pleurer, il a partagé mes joies et mes peines, rien que le toucher me réconfortait! Pas besoin de lui parler, il comprenait tout! c'était mon arbre. il est devenu malade, rongé par l'intérieur, par un champignon-virus qui lui mangeait la sève. aujourd'hui, j'ai assisté à la mort de mon arbre. les bûcherons ont enlevé ses grosses branches qui sont tombées, creuses, sur le sol. Puis, ils se sont attaqués au tronc, avec leurs machines bruyantes: je l'ai entendu gémir, et tout au fond de moi, j'ai ressenti sa douleur. quand il est tombé, mon arbre, j'ai senti sur mon visage, beaucoup de larmes couler. j'ai perdu mon arbre, mon ami, mon confident , mon réconfort. Il sera brûlé, à cause de la contagion. il ne me restera plus que son souvenir et un grand vide. avez-vous connu la mort d'un arbre? et l'avez-vous entendu pleurer? moi, je l'ai vécu aujourd'hui.
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Merci Philippe, d'avoir rectifié. Ce petit texte , je l'ai offert à Julos, car il va subir la même chose avec un marronnier. Mais comme il dit, les arbres ne meurent jamais. j'espère qu'il ne se trompe pas. Aurélie |
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jenofa |
Posté le: 16/11/2007 07:33 | Sujet du message: A ns frères, les arbres. | |
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Bonjour Aurélie, soeur des arbres. Je te livre l'histoire de l'Ormeau de Luc Romann. Tu verras, elle est pleine d'espoir, même si Luc a toujours autant de chagrin de l'avoir vu mourir. http://jenolekolo.over-blog.com/article-13585215.html Allez, plante, plante. C'est le moment. |
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Murielle |
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Tu ne t’es pas trompé de manipulation sur le forum Aurélie, tes doigts ont juste transmis l’agonie de ton arbre… Je vais oser te raconter une petite histoire secrète : Mon amie Louise d’Havelock (ma dame de coeur♥) qui passe de temps en temps sur le forum de Julos m’avait suggéré en 2005, alors que je me trouvais en plein chimio de planter à l’automne venue un petit marronnier. Un ami de mon mari, a parcouru toute la campagne pour nous trouver 3 petits rejets que nous avons replantés, dans ce geste j’y voyais mon avenir et un rapprochement avec Louise. Mais l’hiver fût rude et mes petits marronniers n’ont jamais pris racines. Attristée de cet échec, ce mois d’octobre en me rendant voir mon oncologue, j’ai ramassé des glands que j’ai enfuie dans ma poche sans mots dire. Ils sont maintenant sous terre et j’espère voir un jour naître un petit chêne. Et si tu plantais un nouvel arbre, pour toi, pour la planète, pour l’oxygène…Pour le marronier de Julos qu'il chéri tant :-( Bisous; murielle |
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babel
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attention texte "violent"
L’arbre gazouillait. Il n’était pas plein d’oiseaux. Les vers n’y chantaient pas encore. Il chantonnait. Il chantonnait sa joie d’être un arbre qui marche. C’est à ce moment-là que le camion lui a dit de ne plus rêver : un arbre qui marche, c’est un arbre mort, déposé à l’arrière du camion. Il lui dit en plus de ne pas s’étonner quand la scie trancherait que ce soit la fin : on n’a jamais vu un arbre finir sa vie dans un costume de bois, entre six planches. Mais le camion a freiné :un nid de poules, une plaque de gel, allez savoir ! le camion a pilé. L’élingue qui retenait le fût s’est brisée. L’arbre s’est élancé, massacrant le camion, et empalant le pauvre conducteur. Ce jour-là, un camion trop bavard fut puni de sa mesquinerie, et un arbre reçut un cercueil de chair fraîche. Cela vous semble horrible ? Demandez donc aux arbres ce qu’ils pensent de devoir sans cesse habiller nos cadavres… Le feu serait-il la seule sépulture commune à tous les vivants, et la cendre, le seul linceul qui sied à nos rêves de grandeur ? Ou dit autrement, comme dans les Amours Post-Industriels, mais, hélas, sans l’encre de Ptiatnne :
L’IRONIE DU SORT
Ne me faites pas de tombe quand Je serai mort. Sans chrysanthème que l’on pose une fois l’an Je veux l’oubli de l’oubli même
Évitez les rires et les cris en mon honneur. Sur vos registres grattez mon nom, quand il est inscrit Rester un peu vivant m’attriste
A quoi bon mourir s’il faut encor orner la vie, laisser des traces ? n’ayez regret ni aucun remords Vivre en vos mémoires m’agace.
La jolie terre m’a fait la peau que vous savez : de sang, de marbre finalement. Avec les arbres je veux être abattu sans un mot.
Babel-Ptitanne "Amours Post-Industriels". ©Petites Vagues 2007. |
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