Chercherais-tu, pour embrasser l’aube d’été, cette houssière de légende où brasille toujours soleil de plein juillet comme feu d’artifice incendiant le ciel ? Ton sang te rythme, et ton souffle, tu croirais presque à la source intarissable, en toi rien n’est asservi aux peurs, aux risques, à l’espoir. C’est le temps de maturité pour les plus jeunes étourneaux ; bientôt ils seront nuage noir, pisotant divaguant vol immense vif oblique oscillant s’étrécissant se dilatant changeant brusque de direction s’abattant sur les vignes fleurissant lie-de-vin les trottoirs. Toi, tu lumines comme bouquet de sauge bleue et pluie d’étoiles cramoisies par nuit de fête délivrante.
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