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Francois |
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N’ayant plus de champ stellaire à moissonner ni de gui à cueillir, si rare sur les chênes, nous croyons abolis faucille, serpe et rameau d’or. Nous n’ornons plus nos casques d’ailes d’alouette, mais certains gardent espoir, parlent de cet oiseau qui, "pauvrement vêtu, riche de cœur et de chant", "vers les cieux le matin" prend "un libre essor". Les feux de joie d’amour (c’est la nuit la plus courte), si nous ne sautons guère par-dessus leur fumée de bois vert, nous en avons serré la cendre en reliquaire fait de musique jusqu’au jour et ne sommes pas loin de prendre pour oracle le chuchotis des feuilles dans le vent. Si notre amour n’était fort ainsi que la bruyère, t’écrirais-je encore, toi marchant ouverte et nue dans le jardin, nacre fluide avec lucioles pour fanaux ? |
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aurelie
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merci pour de si jolis mots!
voudrais tu visiter mon blog de poésie? ainsi que celui de mon ami: même adresse, le titre le crayon de soleil. Aurélie |
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Francois |
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| "aurelie" a écrit: | | merci pour de si jolis mots!
voudrais tu visiter mon blog de poésie? ainsi que celui de mon ami: même adresse, le titre le crayon de soleil. Aurélie |
Je voudrais bien ; mais pourquoi, lorsque je clique sur l'adresse indiquée, la réponse est-elle : " serveur introuvable" ?
François
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babel
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C'est un cadeau énorme que tu nous fais là François tu transformes l'année en ces délicates coupes de charcuterie italienne que l'on enfourne en sachant bien qu'un autre profitera de notre bouche pleine pour nous voler la parole, mais qu'importe, le soleil est si doux. Et comme François, Aurélie, je n'arrive pas à te lire ! |
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