le forum de julos

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Auteur Message
   Trier par date décroissante
Francois
Posté le:
12/11/2007 07:54
Sujet du message:
6ème bribe de calendrier
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Email:
francois.laur@wanadoo.fr
 
Quelle tablette (argile ou cire), quelle pierre gravée mentionnent l’alphabet des fileuses, celui qui sasserait le ciment de nos murs, explorerait nos igues, règlerait nos calendriers ? Ils ourdissent nos rencontres, nous les tardifs, nous corps tramés d’époques, de mers et de pléiades en allées. Que fleurissent mignonnerie mariale, candeur frivole des aubépines ; que, chant rapide et dur, l’engoulevent vole de nuit bec grand ouvert pour happer moucherons ou noctuelles, comment pourrions-nous discerner le matin qui se renouvelle ? Le moyen de nous inventer, captifs des grilles de l’actuel ? 

babel
Posté le:
12/11/2007 09:31
Sujet du message:
sixième
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Email:
babel@etoiles.net
Site Internet:
http://www.myspace.com/lebabel
J'espère qu'ainsi nous iront jusqu'à douze, nous voici au mois de Marie, le mois de Mai.
Mais, ce mois de mai...
Soudain, emmitouflé dans novembre, combien mai, juin me semblent des rêves, inaccessibles. Seule semble proche la fin de la nuit sur un matin sans aube, juste posé après une tache grise quand les phares et les feux tricolores soudain jaillissent parce que les réverbères se sont éteints, et avec eux, leurs reflets sur les pare-brises et les flaques. À ce moment là, le ciel semble sursauter et s'éclairer un peu, entre les nuages et les toits, le ventre des bus et les parapluies tendus vers le travail.
Mais, ce mois de mai, comme il est loin de moi soudain hormis la floraison des vitrines, et quelques affiches de voyages...
 

Francois
Posté le:
12/11/2007 09:45
Sujet du message:
RE: sixième
Répondre            
Email:
francois.laur@wanadoo.fr
 
"babel" a écrit:
J'espère qu'ainsi nous iront jusqu'à douze, nous voici au mois de Marie, le mois de Mai.
Mais, ce mois de mai...
Soudain, emmitouflé dans novembre, combien mai, juin me semblent des rêves, inaccessibles. Seule semble proche la fin de la nuit sur un matin sans aube, juste posé après une tache grise quand les phares et les feux tricolores soudain jaillissent parce que les réverbères se sont éteints, et avec eux, leurs reflets sur les pare-brises et les flaques. À ce moment là, le ciel semble sursauter et s'éclairer un peu, entre les nuages et les toits, le ventre des bus et les parapluies tendus vers le travail.
Mais, ce mois de mai, comme il est loin de moi soudain hormis la floraison des vitrines, et quelques affiches de voyages...


Certes, mais avant d'être le mois de Marie, mai est le mois de Maïa, la mère d'Hermès, co-auteur, avec les trois Parques, de l'alphabet. Problème : cette "légende", comme d'ailleurs celle, superposée, de Marie mère de Jésus, que nous permet-elle de déchiffrer quant à notre devenir de femmes et d'hommes ? Et si les mythes sont soudain impuissants à donner à lire quoi que ce soit, alors nous sommes bien en occident, occident généralisé : le pays-temps de la fin.
 

babel
Posté le:
12/11/2007 19:23
Sujet du message:
Ces mythes
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Email:
babel@etoiles.net
Site Internet:
http://www.myspace.com/lebabel
Simplement depuis quelques mois je suis rattrapé par ces mythes qui somnolent au détour de mes pharses, de ma vision du monde.
Tout a commencé sans que je m’en rende compte. Puis est venu un travail avec Aleksandar le traducteur de génie qui m’a convié à reprendre une traduction monténégrine avec lui afin de donner au lecteur cette illusion qu’elle pas été traduite. Je me suis retrouvé plongé dans un bain oxydant composé d’Homère, de citations bibliques et de souhaits balkaniques d’un communisme idéal. Après un temps pour s’ébrouer, j’ai été surpris de la chaleur de ce liquide amniotique qui suintait doucement des pages. Et je m’y suis laissé aller.
Tu as raison, Mois de Maïa, Mois d’Hermès, désormais que les portes sont ouvertes, ces mots disent bien le dictionnaire de mes regards sur le monde qu’au fond de moi les aurores de mes idoles, de mes vieux académiciens verts de mousse, écrivent sans trêve et sans repos.
Ce sera le mois des ventres lourds d’avoir été fécondés, et qui attendent une délivrance dans le fruit. Ce sera le mois des fronts couronnés de fleurs. Ce sera le mois des vierges folles qui peuvent manquer d’huile, maintenant que la nuit s’en va. Ce sera le temps de retrouver nos amours qui sommeillaient sous les lasagnes de couvertures hivernales comme les semences sous la paille et le crottin. Menteur, cupide et rapide, Hermès mènera-t-il le père des poètes, Orphée, jusqu’aux enfers pour qu’il retrouve son Eurydice aimée ?
Je me méfie davantage de ces mois dont le nom n’est plus qu’un chiffre fade et périmé: sept-embre, oct-obre, nov-embre, déc-embre. Ah quelle pagaille nous as-tu mis, pauvre César !
 

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