le forum de julos

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   Trier par date décroissante
Francois
Posté le:
10/11/2007 10:43
Sujet du message:
5ème bribe de calendrier
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Email:
francois.laur@wanadoo.fr
 
"L’aurore crée le coq", disait un bâtisseur sur sable. Avril crie la crécerelle, son vol du saint-esprit avant le piqué sur sa proie. De quel halo hurlant sont engendrés les chiens, sinon celui de lune rousse ? C’est que sans doute ils voient en elle tête de lion, congénère ou jument. Peut-être alors, par fourches et croisées de chemins, conduit-elle au soleil quelque mère en pleurs ou le naissant lorsqu’il glisse à l’orée. Eux semblent soutenir sa plainte lumineuse, longue, longue ainsi que draperie de saules (un martin-pêcheur y a pris feu) en bord de lit d’une eau immémoriale, source de soif s’écoulant vers l’enfance ; là sa récolte : bruits de mâtins pour le poème qui va plus vite que la douleur, ou d’oiseau éventillant. 

jacques
Posté le:
10/11/2007 17:47
Sujet du message:
RE: 5ème bribe de calendrier
Répondre            
Email:
jacques.aillet@laposte.net
 
l'oiseau est questeur de poèmes
qui se pose sur vos épaules inquiètes;
lui connaît la forêt
ses habitants terrestres
lui pactise d'avec le vent
se rie de vos tourments
il y a toujours un oiseau en approche
quand la gamberge se fait sombre
ou s'emmêle en vous m'ême
avoir en permanence
une épaule
accueillante
au poèmoisô
jac
"Francois" a écrit:
"L’aurore crée le coq", disait un bâtisseur sur sable. Avril crie la crécerelle, son vol du saint-esprit avant le piqué sur sa proie. De quel halo hurlant sont engendrés les chiens, sinon celui de lune rousse ? C’est que sans doute ils voient en elle tête de lion, congénère ou jument. Peut-être alors, par fourches et croisées de chemins, conduit-elle au soleil quelque mère en pleurs ou le naissant lorsqu’il glisse à l’orée. Eux semblent soutenir sa plainte lumineuse, longue, longue ainsi que draperie de saules (un martin-pêcheur y a pris feu) en bord de lit d’une eau immémoriale, source de soif s’écoulant vers l’enfance ; là sa récolte : bruits de mâtins pour le poème qui va plus vite que la douleur, ou d’oiseau éventillant.


 

babel
Posté le:
11/11/2007 01:47
Sujet du message:
oh !!!
Répondre            
Email:
babel@etoiles.net
Site Internet:
http://www.myspace.com/lebabel
[align=justify]
"Eux semblent soutenir sa plainte lumineuse, longue, longue ainsi que draperie de saules (un martin-pêcheur y a pris feu) …"
[/align]

oh que c'est beau, presque physiquement présent, fond et forme en même écho...
beau si beau...
 

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