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Julos |
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Les évènements du 30 octobre en Birmanie J'ai reçu l´e-mail ci-dessous : ' Nous venons d´avoir un coup de téléphone de notre soeur qui habite à Yangon, il y a quelques heures. Sur la BBC WORLD ils ont dit que 200 moines avaient été arrêtés. La réalité est bien pire! Le monastère d´un quartier peu connu de Yangon, qui s´appelle Ngwe Kyar Yan (Rue Wei-za-yan-tar à Yangon) a subi une descente de police tôt ce matin. Une troupe de `lone-tein´ (police anti-émeute constituée de voyous payés) protégée par des camions militaires a fait une descente sur le monastère où étudiaient 200 moines. Ils ont ordonné systématiquement à tous les moines de s´aligner, les ont frappés et leur ont écrasé la tête contre les murs du monastère. Un par un, les moines sans résistance sont tombés en hurlant de douleur. Ensuite les policiers leur ont arraché leurs robes rouges, ont emporté les corps et les ont jetés dans les camions militaires (comme de vrais sacs de riz). Le moine principal a été attaché au milieu du monastère, torturé et matraqué; il est mort un peu plus tard. Des dizaines de milliers de gens s'étaient rassemblés devant le monastère. Repoussés par des militaires armés de baïonnettes, ils ont été incapables d´aider les moines qui se faisaient massacrer à l´intérieur du monastère. Toutes leurs tentatives furent vaines. Quand tout fut terminé, il ne restait que 10 moines sur 200 en vie, 10 qui s'étaient cachés dans le monastère. Du sang tachait tous les murs et les sols du monastère. S´il vous plait, racontez à votre public la réalité du sort de ces moines, s´il vous plait, s´il vous plait !!!!!! Aye Aye Hong Kong Bernard Spiegeleer'
O que finissent les massacres Personne n¹est sur terre pour souffrir Que soient jugés les tueurs, les massacreurs Que naisse la paix des êtres et des coeurs Tous les massacres m¹écoeurent, toutes les automutilations le grand massacre des autos l¹intense pollution des avions, des djumbojets et des turbos, la pollution des pétroleurs, des porteurs de pétrodollars les cris des esclaves enchainés au dieu pétrôle, aux pétroliers Tous les massacres m¹écoeurent Tous les génocides freinent le grand espoir de la grande vie, écrivez sur papier d¹Arménie :un jour je devrai rendre des comptes Tuer pour apprendre à vivre c¹est l¹absurdité,le cul de sac Il n¹est de vrai que le bonheur Finie la guerre ,finie la peur Rentrez dans vos casernements semeur de guerre et de néant Marchands d¹armes, rendez les armes, porteurs de machines à panpan, de missiles intercontinentaux, de machettes au nom de n¹importe quelle doctrine au nom de n¹importe quel drapeau pour servir je ne sais quel argent pour du pétrole, du gaz, du vent, pour du lard ou bien du cochon. La terre est devenue un village de fou où l¹on s¹entretue pour un rien, pour rien du tout, les mères tuent leurs enfants ,les enfants tuent leur mère. Ecoutez pleurer les mères des massacrés écoutez pleurer les mères des massacreurs à quoi bon mettre au monde un futur tué ou un futur tueur. Massacreurs, souvenez-vous qu¹ici ou ailleurs vous devrez rendre des comptes un jour ou l¹autre. Pinochets du café du commerce un jour ou l¹autre vous serez acculés et si sur terre on n¹a pu vous juger, l¹histoire impitoyable fera votre procès.
Julos 30 octobre
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babel
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Comment le dire ? La terre est une poudrière, le monde est son poudrier. Les joues de l’une brillantes autant que les bottes de l’autre, le sourire de circonstance sur un tapis rougissant, terre et monde font de la poudre d’hommes, de la poudre aux yeux des hommes. Décorations et bijoux explosant les poitrines et l’audimat. Dans un reflet caché des milices et des mensonges, une fleur de prunier ou un flocon, le visage flou d’un humain qui regarde tout cela. Sur nos antennes, dans nos colonnes, la guerre a mis ses peintures de paix. La paix étale ses oriflammes guerriers, sur les écrans démultipliés. Dans le calme revenu après les charniers, un balayeur pousse son attirail. Il n’y a plus rien à voir. Derrière la fleur du prunier, derrière le givre du carreau, un chant de silence monte sans clinquant. Sans les sommations d’usage. À portée de nous. À portée de notre silence. À portée de nous, des mots, négligés, refusés, sont tendus comme des guirlandes de bal. Car, partout la vie est tenace. L’assaut est besogne inutile. Fors celui des draps froissés. « Si je t’oublie Jérusalem, que ma main droite m’oublie », a dit, il y a 2500 ans, un poète juif, quand son peuple était déporté à Babylone… Si je t’oublie ma Terre, que ma droite et ma gauche m’oublient ! Poutine, Bush-Arraff, Hu Tsin Tao…Vos noms n’ont rien à faire en tête du carnet de bal. Aung San Suu Kyi m’a dit : La vérité, la justice et la compassion sont souvent les seules défenses contre le pouvoir impitoyable» Ils donnent une piste à la danse, coulent avec le rimmel. Toi, qui avance dans la rue désertifiée, la sueur qui perle des arbres au matin est fleurie de toi. En cet abri de branches venues t’enlacer comme un ficus, les mots se dépoudrent pour articuler la grammaire de ton silence. Comment te dire ? La terre est une poudrière, le monde est son poudrier.
Extraits en français du discours écrit par Mme Aung San Suu Kyi et prononcé le 21 novembre 1994 à Manille, dans le cadre de la réunion de la Commission mondiale sur la culture et le développement de l’UNESCO, au nom de l’auteur et à sa demande, par Mme Corazón Aquino, http://www.nobel-paix.ch/documents/suu_kyi-disc.htm |
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anouke
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Posté le: 7/11/2007 03:23 | Sujet du message: Triste humanité | |
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Que dire après la lecture de vos écritures Julos et Babel, ces vérités journalières, j'ai la gorge serrée ; Comment arrêter la fabrication des armes, des poudres à canons ? |
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Martine |
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Un jeune homme de 18 ans, admirateur d'Hitler, a abattu 8 personnes dans son lycée en Finlande cet après-midi . De la haine, de la violence toujours et encore ... |
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