| Auteur |
Message |
| | Trier par date décroissante |
| Agnès |
Posté le:
15/10/2007 07:15 | Sujet du message:
Ibis Matabiau, 15 oct, 6h59, chambre 503 | |
Email:
zen23512@zen.co.uk | |
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Un strident signal quadriphonique ininterrompu qui vous réveille d’un sommeil d’après fête, ça vous casse les oreilles. Mais si le cerveau envaporé perçoit aussi, une fraction de seconde plus tard et au cinquième étage, une odeur prononcée de pain trop grillé, vous vous précipitez sur vos lunettes et votre téléphone posés sur la tablette près du lit, vous enfilez un pull et une jupe et vous dévalez l’escalier de secours à une vitesse que vous ne vous connaissiez plus depuis plusieurs années. En cavale avec vous, un japonais musclé, une allemande en long boubou, deux bambins français encouragés par leur maman qui a les bras remplis d’un bébé hurlant et d’un sac. Le japonais prend un gigotant enfant sous chaque bras, presque sans interrompre sa course. En bas, à la réception, parmi les lève-tôt fin prêts pour leur départ, un curieux amalgame d’humanité internationale discute, ébouriffé, les pieds nus ou à peine chaussés. Une femme en anorak et mini jupe s’enlève d’une main les bigoudis roses qu’elle a dans les cheveux tandis que de l’autre elle serre contre elle un chienchien frisé. Plusieurs pyjamas rayés ont en priorité emmené leur lap tops. Il y a aussi quelques insolites : le monsieur au bermuda jaune qui s’appuie sur un grand parapluie et la très jeune femme en babydoll qui tient sous le bras une peinture à l’huile qui n’a pas encore séché.
Au bout de 22 minutes, quatre pimpants pompiers toulousains réassurent l’hétéroclite assemblée que plus rien ne brûle. Puisqu’ils se trouvent déjà dans l’aire réfectoire, quelques pensionnaires extravertis s’assemblent autour d’une table pour un petit déjeuner dévêtu du silence habituel aux matins d’hôtel.
La morale :
Avant de vous endormir dans un endroit nouveau
Ayez toujours la sobriété qu’il faut
Pour pouvoir repérer même ensommeillé
La sortie de secours la plus rapprochée ...
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| Francois |
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| "Agnèsb" a écrit: | | Un strident signal quadriphonique ininterrompu qui vous réveille d’un sommeil d’après fête, ça vous casse les oreilles. Mais si le cerveau envaporé perçoit aussi, une fraction de seconde plus tard et au cinquième étage, une odeur prononcée de pain trop grillé, vous vous précipitez sur vos lunettes et votre téléphone posés sur la tablette près du lit, vous enfilez un pull et une jupe et vous dévalez l’escalier de secours à une vitesse que vous ne vous connaissiez plus depuis plusieurs années. En cavale avec vous, un japonais musclé, une allemande en long boubou, deux bambins français encouragés par leur maman qui a les bras remplis d’un bébé hurlant et d’un sac. Le japonais prend un gigotant enfant sous chaque bras, presque sans interrompre sa course. En bas, à la réception, parmi les lève-tôt fin prêts pour leur départ, un curieux amalgame d’humanité internationale discute, ébouriffé, les pieds nus ou à peine chaussés. Une femme en anorak et mini jupe s’enlève d’une main les bigoudis roses qu’elle a dans les cheveux tandis que de l’autre elle serre contre elle un chienchien frisé. Plusieurs pyjamas rayés ont en priorité emmené leur lap tops. Il y a aussi quelques insolites : le monsieur au bermuda jaune qui s’appuie sur un grand parapluie et la très jeune femme en babydoll qui tient sous le bras une peinture à l’huile qui n’a pas encore séché.
Au bout de 22 minutes, quatre pimpants pompiers toulousains réassurent l’hétéroclite assemblée que plus rien ne brûle. Puisqu’ils se trouvent déjà dans l’aire réfectoire, quelques pensionnaires extravertis s’assemblent autour d’une table pour un petit déjeuner dévêtu du silence habituel aux matins d’hôtel.
La morale :
Avant de vous endormir dans un endroit nouveau
Ayez toujours la sobriété qu’il faut
Pour pouvoir repérer même ensommeillé
La sortie de secours la plus rapprochée ...
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N'y avait-il donc personne avec un short TOO LOOSE AND TOO LONG ?
François |
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