La fiesta d’automne des poètes à Nancy m’a offert deux ou trois bricoles, des babioles, des verroteries pour parer mon train-train. En voici deux. La première est une requête. Le Talon Rouge espérait que Jilber pourrait au printemps prochain remettre le couvert pour une poétique en tas : hélas ! Une autre ville a réservé Jilber : pas de printemps 2008 à la suite des rencontres de 2007. Ainsi, j’aimerais vous solliciter. Avez-vous quelque part connaissance d’un printemps des poètes 2008 qui ne soit pas déjà emballé, et qui aurait une place pour la lecture des Amours Post-Industriels par le Talon Rouge ? La seconde est une merveille…Lady Cath’, de Nancy, qui est venue voir la fiesta d’automne des poètes m’a envoyé la reproduction d’un livre rare. On y voit des gens dits gens de lettres construire ce qui est selon l’angle de vue une pagode ou un tipi, une tour ou une ziggourat…de livres. Les tourets sont un genre de livres circulaires chargé d’une histoire espérant une happy end. Ce sont des livres lus qui ont déposé en terre leurs reliures, je veux dire ce qu’ils relient, espérant que le courant passera. Au bord de mes cheminements, il me faudrait ériger un nouveau panneau : « Pagodes de livres en construction ». Les moteurs en seraient limités à 30 décibels, les vitesses à 30 Kms/heure… Dans cette pagode de livres, il y aura des géants, des Norge, des Dostoïevski, et des pages de quidams que j’ai lues au détour d’un temps amical. La table des matières sera déposée avec soin auprès de chaises des esprits, pour un coin salon improvisé. On y trouvera aussi des livres de chansons. Là ans les vides entre les couvertures, se faufileront bien sûr quelques souris des pagodes, dévoreuses de livres, et toute la faune habituelle… |