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| jacques |
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thierry est bien placé pour expliquer un peu ce qui se passe
années 80, surproduction européenne et mise en place de quotas par exploitation et départements, limitation stricte qui a réorientée la stratégie des exploitants agricoles,
( paysans ,c'est plus joli...)et depuis ,moins de fermes en activité , moins d'installations par les jeunes et ds le même temps , il y a eu des productions diverses ( céréales)encouragées et subventionnées ...le marché actuel des denrées agricoles est complètement artificiel et porté à bout de bras en europe et ailleurs( you estce hay)( moutons par ex)..dis jenofa ?
j'entends ce matin que le "grenelle de l'environnement" se pose la question de développer le bio dans les cantines françaises..malgré le coût supérieur en apparence sauf à calculer sur le long terme la facture environnementale...rien naît perdu tout est à faire!!
ce matin avant le jour les éclairs chatouillent la brume, le vent s'est tu, et le premier bateau emmène les scolaires au "continent", malgré quelques gouttes de pluie cette nuit, la terre est bien sèche en ce début d'automne..j'irai chercher le bois pour le feu chauffage de l'hiver...des arbres qui seraient tombés même sans ma venue...
belle journée
djac
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| Agnès |
Posté le:
30/9/2007 09:36 | Sujet du message:
Tombée de la dernière pluie | |
Email:
zen23512@zen.co.uk | |
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Chaque soir, nous mettons devant la porte une ou deux bouteilles de verre. Le laitier passe vers trois heures du matin, dans sa silencieuse voiturette électrique et dépose selon les jours des bouteilles de lait, des œufs et du pain frais, du jus de fruits. Nous ne le voyons pas souvent, le laitier ; le payement se fait de la même manière que les commandes : sur un bout de papier enroulé dans une bouteille vide.
Il nous a écrit une note, hier. Elle disait :
Cher client
Pour que nous puissions assurer la livraison quotidienne de votre lait frais britannique, il va falloir que nous augmentions le prix de vos pintes à partir du dimanche 30 septembre. La raison principale de cette augmentation est une pénurie mondiale de lait. L’industrie laitière connait des transformations importantes en ce moment. Le coût des repas du bétail et l’été humide ont causé des difficultés pour nos fermiers. Nous savons que vous comprendrez nos raisons et nous vous remercions,
Yours faithfully,
M.S.
Quand il était à Brighton, Thierry Verdun m’avait ouvert les yeux sur les complexités des quotas laitiers, la fin des montagnes de beurre et des lacs de lait. Mais une insuffisance mondiale de lait ? Sont ce donc des toros seulement qui paissent en Amazonie dans le but de mourir en hachis à hamburger ?
Agnès
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