le forum de julos

Forum créé le 15/10/2003 12:08

Obtenez 1000 visiteurs rapidement !
Obtenez 1000 visiteurs rapidement !
Outils webmasters Compteur Chat Forum Sondage Découverte Référeur


M'inscrire M'inscrire Me connecter Me connecter Mot de passe oublié Mot de passe oublié Retour au forum Retour au forum

Message précédent


  Pages: 1
Poster un nouveau message Répondre au message
Auteur Message
   Trier par date croissante
jenofa
Posté le:
25/9/2007 21:27
Sujet du message:
RE: La faim, la bagnole, le blé et nous
Répondre            
 
"hirondelle" a écrit:
Message de Fabrice Nicolino

Je suis journaliste (à Terre Sauvage et à La Croix), après avoir travaillé pour Politis, Géo, Le Canard Enchaîné, Télérama. Je suis le co-auteur, avec François Veillerette, du livre “ Pesticides, révélations sur un scandale français ” (Fayard, 2007). Si je me permets aujourd’hui de vous adresser ce message, c’est qu’il y a urgence, une urgence absolue. Je publie le 3 octobre un livre intitulé “ La faim, la bagnole, le blé et nous. ” (Fayard). Son sous-titre est clair : une dénonciation des biocarburants. Je veux vous en parler directement. Vous pouvez certes y voir une banale opération commerciale, mais tel n’est pas le cas.

L’expansion fulgurante des biocarburants est une tragédie planétaire. Elle conduit en premier lieu à la stérilisation de millions d’hectares de terres agricoles et à l’aggravation tragique de la faim. Pour faire rouler des bagnoles. Savez-vous que le quart du maïs américain sert déjà à fabriquer du carburant automobile ? Une telle révolution a des effets en chaîne sur toutes les céréales et plantes alimentaires, dont le cours explose. Elle conduit également à la destruction de ce qui reste de forêts tropicales. En Indonésie, le palmier à huile menace tout à la fois l’homme, l’orang-outan et l’éléphant d’Asie, ridiculisant tous les grands discours sur la biodiversité. En Afrique, le bassin du Congo est attaqué. Au Brésil et en Amérique latine, on plante de la canne à sucre ou du soja partout. Pour remplir les réservoirs au détriment de la forêt et du Cerrado, pourtant des écosystèmes uniques. Les biocarburants sont des armes de guerre et de mort.

Qui les soutient ? L’agriculture industrielle, les transnationales et tous ceux qui leur sont soumis, dont nombre de journaliste hélas. En France, je décris un système complexe dont l’un des centres n’est autre que le ministère de l’Écologie de M. Borloo, à travers l’Ademe et un organisme méconnu, Agrice. À quelques semaines du “ Grenelle de l’Environnement ”, cela mérite d’être discuté. Mais je n’oublie pas tous les autres, y compris certains écologistes fort mal inspirés. Car les biocarburants, comme je le montre, et malgré de rares études manipulées par lobby, ont un bilan écologique désastreux, qui aggravera l'effet de serre, quoi qu’en dise la propagande. Et en France, leur développement signe la fin de la jachère, refuge de la faune banale, des oiseaux et petits mammifères.

Au fait, savez-vous qu’une usine du Havre transformera dès 2008 des animaux en biocarburants ? Et qu’on tente de faire pousser, par génie génétique, des arbres mous, permettant d’extraire leur cellulose, matière première des biocarburants ? Ce monde est fou, et sans la moindre morale. J’ai fait ce que je pouvais, c’est-à-dire mon job. Pour tenter d’arrêter cette insupportable machine, j’en appelle solennellement à vous. Agissez ! Agissons ensemble.

Fabrice Nicolino, le 1 septembre 2007


http://www.liberterre.fr/actualiterres/nicolino.html

Réagissez sur http://terresacree.org/bagnoles.htm


Et moi, j'ai reçu ça.jenolekolo.over-blog.com/
www.ecologie-radicale.org

Les médias dénigrent de manière grossière et nullement objective les écologistes et défenseurs des animaux, censurant leur pensée, reprenant complaisamment les éructations des ennemis de la terre.
Le pouvoir politique "bien en place" feint quelquefois de céder aux aspirations majoritaires de l'opinion: OGM, torture tauromachique, préservation des sites.
Les maîtres du système mentent et ne font qu'endormir l'opinion. Ils ne feront rien contre les firmes semencières et certains céréaliers qui préféreraient empoisonner la terre entière pourvu que leurs profits ne soient pas écornés.
Ils ne feront bien sûr rien contre la tauromachie qu'ils affectionnent ouvertement ou en secret.
Ils ne feront rien pour sauver les sites des appétits des affairistes véreux.
L'écologie: c'est bon pour les discours à l'ONU et les affichages médiatiques.
Pendant ce temps le bétonnage et l'asphaltage perdurent et les ministres qui ne sont plus grand chose dans cette étrange république n'ont pas l'élémentaire courage de s'exprimer sur le circuit automobile du PERIGORD VERT, caricature de ce qu'il ne faut pas faire.
Une seule question se pose désormais: Ont-ils raison de prendre les citoyens pour des cons ?
G. C.

Hier, ouvrant comme on dit chez les pédants le quotidien vespéral, coup de sang. Je suis sanguin, j’avais oublié de prévenir. Coup de sang, car Le Monde infligeait à ses lecteurs un titre de une mensonger. Mensonger, rien de moins. Le voici : “La France s’oriente vers la fin des cultures OGM”.

Ne cherchez pas plus loin, c’est un coup commercial. Celui qui a trouvé - ou imposé - ce titre savait qu’il serait cité, et que les confrères, à la télévision notamment, reprendraient cette “information”. Qui n’en est pas une. Je connais assez la chanson pour l’accompagner en fredonnant. La source de cette “information”, c’est Borloo et son cabinet. Borloo est comme les autres compères de cette funeste aventure sarkozyenne : il lui faut exister auprès des médias. Faute de quoi, il disparait. La question des OGM au Grenelle de l’Environnement est au coeur de la machinerie. J’ai écrit depuis longtemps que Sarkozy lâcherait quelque chose sur le sujet. Peut-être quelque chose de spectaculaire. Je ne dis pas : important, mais spectaculaire.

Les OGM sont en effet le sujet symbolique par excellence. En prince de la com’, Sarkozy sait que l’issue se jouera sur ce terrain, puisqu’il n’est pas question d’inverser quelque tendance lourde que ce soit. Borloo, le sachant aussi bien que n’importe quel benêt, tente de gagner quelque obole
médiatique dès maintenant. Et il lâche aux journalistes du Monde - ils sont deux à signer l’article qui accompagne le titre - une phrase entortillée qui se termine par : “Donc on ne va pas prendre le risque”. C’est beau, oh si beau !

Avant de vous dire deux ou trois choses désagréables sur Le Monde, sachez que je ne mets pas en cause les journalistes. Je le pourrais, je le ferais sans hésiter, mais il se trouve qu’ils n’y sont pour rien. Ils ont fait leur travail, et l’article, si vous le lisez, contredit largement la grotesque mise en scène du titre.

Alors, ce titre. Eh bien, pour commencer, “La France”, c’est à cet instant précis le chuchotis de Borloo ou de l’un de ses tout proches. Ce qu’on appelle une promotion. L’information aurait consisté à dire que des sources proches du ministre laissaient entendre que, sur le dossier des OGM, le
gouvernement envisageait de lâcher du lest. Fais donc un titre “vendeur” avec ça, coco !

Deuxième point bien plus grave : La France s’oriente vers la fin des cultures OGM. Et là, c’est directement de la désinformation. Car, quelle que soit la décision finale de Sarkozy notre roi - qui peut surprendre, je me répète sans me lasser -, elle ne marquera pas la fin des cultures OGM en
France. Il ne s’agit en aucun cas d’arrêter, même à suivre le plan de com’ de l’ami Jean-Louis. En aucun cas. Au reste, Limagrain, la FNSEA, l’Europe, la concurrence mondiale ne laisseraient jamais passer une telle mesure. Jamais. Et Sarkozy, qui se fout autant de l’agriculture que des OGM, est et
demeurera à jamais ce naïf absolu qui croit la propagande qu’il délivre chaque matin. Une sorte de scientiste un peu mou, pour qui les OGM - et le reste - c’est tout de même le progrès.

Je me résume : merci au Monde pour cette leçon de déontologie. Merci à Borloo et à toute son équipe. Merci à notre maître à tous, NS, sans qui nos jours seraient gris. Conclusion provisoire : ce matin, Borloo est vaguement contraint de démentir, sur injonction de son patron. Et je lis, fatalitas !,
que des militants écologistes siégeant au Grenelle présentent la “décision” de la “France” de renoncer aux OGM comme une première victoire politique (1). Saurez-vous reconnaître la perversité cachée dans le décor du Grenelle ? Désormais, le gouvernement et les ONG partagent, volens nolens, des intérêts communs. Le premier doit cajoler les secondes, et les balader jusqu’au bout, de manière à montrer que cette “négociation” est sérieuse. Et ces dernières doivent légitimer le premier de façon à prouver à leurs mandants que cette discussion a un intérêt et un sens. Le piège se referme de jour en jour.
Fabrice Nicolino

 

BernardF
Posté le:
25/9/2007 05:18
Sujet du message:
RE: La faim, la bagnole, le blé et nous
Répondre            
Site Internet:
http://www.pbase.com/bernardfrippiat
Merci pour ce message. Il faut voir la réalité en face. La voiture est une arme de destruction massive. Il n'y a aucune excuse à l'utilisation aussi massive et irrationelle que nous en faisons. Et que cette voiture roule aux biocarburants, à l'hydrogène ou à l'huile de friture, cela n'y changera rien. Evil or Very Mad 

babel
Posté le:
24/9/2007 22:37
Sujet du message:
le vie est un état d'urgence
Répondre            
Email:
babel@etoiles.net
Site Internet:
http://www.myspace.com/lebabel
quitte à me répéter, je vous conseille d'aller voir ici, ce coup-ci, c'est en français.
choisissez "jour", par exemple, ou à partir de maintenant…
 

hirondelle
Posté le:
24/9/2007 21:02
Sujet du message:
La faim, la bagnole, le blé et nous
Répondre            
 
Message de Fabrice Nicolino

Je suis journaliste (à Terre Sauvage et à La Croix), après avoir travaillé pour Politis, Géo, Le Canard Enchaîné, Télérama. Je suis le co-auteur, avec François Veillerette, du livre “ Pesticides, révélations sur un scandale français ” (Fayard, 2007). Si je me permets aujourd’hui de vous adresser ce message, c’est qu’il y a urgence, une urgence absolue. Je publie le 3 octobre un livre intitulé “ La faim, la bagnole, le blé et nous. ” (Fayard). Son sous-titre est clair : une dénonciation des biocarburants. Je veux vous en parler directement. Vous pouvez certes y voir une banale opération commerciale, mais tel n’est pas le cas.

L’expansion fulgurante des biocarburants est une tragédie planétaire. Elle conduit en premier lieu à la stérilisation de millions d’hectares de terres agricoles et à l’aggravation tragique de la faim. Pour faire rouler des bagnoles. Savez-vous que le quart du maïs américain sert déjà à fabriquer du carburant automobile ? Une telle révolution a des effets en chaîne sur toutes les céréales et plantes alimentaires, dont le cours explose. Elle conduit également à la destruction de ce qui reste de forêts tropicales. En Indonésie, le palmier à huile menace tout à la fois l’homme, l’orang-outan et l’éléphant d’Asie, ridiculisant tous les grands discours sur la biodiversité. En Afrique, le bassin du Congo est attaqué. Au Brésil et en Amérique latine, on plante de la canne à sucre ou du soja partout. Pour remplir les réservoirs au détriment de la forêt et du Cerrado, pourtant des écosystèmes uniques. Les biocarburants sont des armes de guerre et de mort.

Qui les soutient ? L’agriculture industrielle, les transnationales et tous ceux qui leur sont soumis, dont nombre de journaliste hélas. En France, je décris un système complexe dont l’un des centres n’est autre que le ministère de l’Écologie de M. Borloo, à travers l’Ademe et un organisme méconnu, Agrice. À quelques semaines du “ Grenelle de l’Environnement ”, cela mérite d’être discuté. Mais je n’oublie pas tous les autres, y compris certains écologistes fort mal inspirés. Car les biocarburants, comme je le montre, et malgré de rares études manipulées par lobby, ont un bilan écologique désastreux, qui aggravera l'effet de serre, quoi qu’en dise la propagande. Et en France, leur développement signe la fin de la jachère, refuge de la faune banale, des oiseaux et petits mammifères.

Au fait, savez-vous qu’une usine du Havre transformera dès 2008 des animaux en biocarburants ? Et qu’on tente de faire pousser, par génie génétique, des arbres mous, permettant d’extraire leur cellulose, matière première des biocarburants ? Ce monde est fou, et sans la moindre morale. J’ai fait ce que je pouvais, c’est-à-dire mon job. Pour tenter d’arrêter cette insupportable machine, j’en appelle solennellement à vous. Agissez ! Agissons ensemble.

Fabrice Nicolino, le 1 septembre 2007


http://www.liberterre.fr/actualiterres/nicolino.html

Réagissez sur http://terresacree.org/bagnoles.htm
 

Poster un nouveau message Répondre au message
  Pages: 1

M'inscrire M'inscrire Me connecter Me connecter Mot de passe oublié Mot de passe oublié Retour au forum Retour au forum

Message précédent