Presqu’un village dans la botte du Hainaut, une toute petite ville avec son château au bout de la place, au cœur de la cité…c’est cela Chimay.
Chimay, c’est l’intimité, la convivialité.
A l’entrée du château, le maître des lieux nous tend les bras. Paule, embarrassée, lui demande : « Faut-il vous appeler Monseigneur ? » Et le prince répond : « Appelez moi Philippe » Puis, il nous invite à entrer dans sa demeure où nous sommes entre amis.
Le théâtre est tout mignon. 160 places seulement et pourtant 2 balcons…C’est vous dire l’écrin ! Et dans l’écrin….3 perles précieuses brillent de tout leur éclat. 3 pierres précieuses sans aucun artifice. Pas de micro, juste un subtil jeu de lumière pour souligner l’intensité des émotions.
Les sièges sont étroits. Les vibrations d’amour se transmettent rapidement et le petit théâtre n’est plus qu’un seul et même cœur qui bat eu rythme des textes et de la musique. Un cœur qui fait corps avec Julos, Barbara et Patrick rayonnants.
Le spectacle, comme toujours, passe trop vite mais les nombreux rappels ne nous font perdre aucune miette du festin et lorsqu’après le dernier salut, les artistes se retirent, c’est la salle qui entonne d’une seule voix la ptite gayole.
Puis, chacun sort doucement, lentement encore tout enveloppé de la chaude atmosphère. On passe au salon où le prince offre un verre de cette fameuse trappiste que certains d’entre vous apprécient si fort….n’est ce pas Moinette, babel, Jilber et…. ? A votre santé !
Les conversations entre amis se poursuivent et certains se dirigent vers une grande table dressée dans le hall d’entrée. Là…parmi les livres, les étiquettes et les C.D….Noémie la petite fourmi « courait d’un bout à l’autre de la page » de chaque livre dédicacé par Johanna et Julos.
Chimay…une soirée que nous ne sommes pas prêts d’oublier. |