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| Agnès |
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Accrochée à la roche comme c’est la coutume dans le coin, Brantes médiévale regarde la montagne et la vallée du Toulourenc. Elle abrite 65 brantois et l’école du village accueille 9 enfants qui viennent de Savoillans et de Saint Léger aussi. Saint Roch le bien nommé est le patron du village qui séduit par la pierre et l’eau.
Il y avait Bal à Brantes et un jeune homme aux longs et noirs cheveux luisants et au talent versatile animait la soirée, accompagné d’un essaim de jeunes femmes qui changeaient de costumes toutes les deux chansons !! En début de soirée, une trentaine de couples posés et quelques enfants dansaient sur la petite place poussiéreuse. Plus l’heure avançait, plus l’âge moyen des danseurs diminuait.
Entre Brantes et Savoillans, ce n’est pas l’autoroute et il n’y a pas d’éclairage superflu. Ce fut sans surprise que nous avons dépassé la jonction où il fallait prendre à gauche et le chauffeur a cru bon de faire demi tour. Au beau milieu du demi tour, au quart de tour donc, les roues du devant de la voiture patinaient dans le fossé, la troisième effleurait encore l’asphalte et la quatrième n’effleurait plus rien du tout. Dans ce pays de Provence, il y a de belles étoiles filantes mais pas beaucoup de trafic à deux heures du matin. Je m’apprêtais à téléphoner l’équivalence du Royal Automobile Club (en France, je suppose que ce doit être l’ACP, l’Automobile Club Présidentiel) quand un jeune homme et sa belle, qui rentraient aussi du bal, se sont arrètés. Ils ont ri de nous voir pétrifiés et indécis et ont dit qu’ils allaient nous sortir de là. Je me suis dit qu’ils avaient sans doute abusé de l’excellent vin local. Ils ont donné quelques coups de fil et dix minutes plus tard, cinq gars - aidés par ceux de nous qui n’avaient pas mis pour danser leur jolie robe et des talons hauts - sont descendus dans le fossé, ont soulevé la voiture qui s’est retrouvée les quatre roues sur l’asphalte, dans la bonne direction...
C’est pas beau ça ? Ils sont solides les bras de Brantes !
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babel
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A te lire, je sens les odeurs d'Allemagne en Provence, fâchée aussi avec l'horizontal : même les toits dessinent un mikako de poutres maîtresses, incurvées par la fatigue du vent et du soleil.
Sage dans la nuit sur la terrasse, j'attendais les minutes suivantes de longues heures, et à chaque fois, bonheur, elles arrivaient.
Des bals, il devait y en avoir, mais je ne sais pas trop.
je sais en revanche que les phalènes caressent les joues au passage quand nulle lampe ne les affole, et ce baiser de velours volé, chaste et indécis, est ce qui se rapproche le plus du baiser de la nuit, avec le lentement frais qui derrière les masses noires du ciel et des montagnes confondues annoncent la venue prochaine de l'aube...
http://julosland.skynetblogs.be/post/4772973/le-julosland |
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| Francois |
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Si le mistral avait soufflé avec assez de force, il vous aurait à lui seul remis la voiture dans le bon sens ! Vous avez choisi la mauvaise saison : il faut aller là au mois de janvier pour avoir le vent en poupe suffisamment puissant. En août, il n'est capable que de faire filer les étoiles.  |
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| nayan |
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On peut dire
Qu il n y a pas
De branleux à Brantes
nayan |
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