Auteur |
Message |
| Trier par date décroissante |
babel |
Posté le: 13/8/2007 09:42 | Sujet du message: autodafé et honte | |
Email: babel@etoiles.net | |
|
Extrait d’une info relayée par François : « …la nuit du 10 août contre la librairie du banquet du livre de Lagrasse. Après s'être introduits dans la salle abritant la librairie par une fenêtre d'une largeur de 22 centimètres, des individus ont répandu un mélange de gasoil et d'huile de vidange sur environ 10 000 livres présentés par la librairie Ombres Blanches de Toulouse et balayant le thème du banquet : "La nuit sexuelle". Contexte : le banquet du livre se déroule dans la partie publique de l'abbaye de Lagrasse qui est la propriété du conseil général de l'Aude. La partie privée de la même abbaye est occupée par les Chanoines de la Mère de Dieu, une congrégation traditionnaliste qui utilise le rituel de Pie V (messe en latin etc...) antérieur à la réforme du concile Vatican II. Dès la fin du mois de juin, des sites de chrétiens traditionnalistes avaient stigmatisé le banquet du livre… »
Je ne peux supporter cela. Les autodafés, les bâillons En 1600, rejeté par les catholiques, les anglicans, les luthériens, les scientifiques, les politiques et les scientifiques, Giordano Bruno est mort brûlé à Rome En 1870, la bibliothèque municipale de Strasbourg est morte sous les bombes et le feu En 1933, avant d’allumer les crématoires, on essaya le feu sur les livres. D’abord le bâillon, puis la mise à mort. Comment dire mon indignation ? |
|
|
jenofa France |
Posté le: 14/8/2007 01:00 | Sujet du message: RE: autodafé et honte | |
Email: verts.pb@free.fr | |
|
Ah!!!!!!!!!!!! Les Pyrénées!!!!!!!!!!!!!!!!!! Et ce n'est qu'un début, ici et ailleurs ! Le Panzer Cardinal ne fait que commencer---cependant dans la suite logique de Jean Paul 2 et j'en retiens 1. Chercher la révolte, chercher la rébellion--- A part la très intimiste revue Golias, pourtant Catholique, les médias, en France, n'ont su que dégouliner de tristesse à la mort de Lustiger. De tristesse ou de servilité?
----- Message d'origine ----- Extrait d’une info relayée par François : « …la nuit du 10 août contre la librairie du banquet du livre de Lagrasse. Après s'être introduits dans la salle abritant la librairie par une fenêtre d'une largeur de 22 centimètres, des individus ont répandu un mélange de gasoil et d'huile de vidange sur environ 10 000 livres présentés par la librairie Ombres Blanches de Toulouse et balayant le thème du banquet : "La nuit sexuelle". Contexte : le banquet du livre se déroule dans la partie publique de l'abbaye de Lagrasse qui est la propriété du conseil général de l'Aude. La partie privée de la même abbaye est occupée par les Chanoines de la Mère de Dieu, une congrégation traditionnaliste qui utilise le rituel de Pie V (messe en latin etc...) antérieur à la réforme du concile Vatican II. Dès la fin du mois de juin, des sites de chrétiens traditionnalistes avaient stigmatisé le banquet du livre… »
Je ne peux supporter cela. Les autodafés, les bâillons En 1600, rejeté par les catholiques, les anglicans, les luthériens, les scientifiques, les politiques et les scientifiques, Giordano Bruno est mort brûlé à Rome En 1870, la bibliothèque municipale de Strasbourg est morte sous les bombes et le feu En 1933, avant d’allumer les crématoires, on essaya le feu sur les livres. D’abord le bâillon, puis la mise à mort. Comment dire mon indignation ?
|
|
|
babel |
Posté le: 14/8/2007 10:43 | Sujet du message: RE: autodafé et honte | |
Email: babel@etoiles.net | |
|
Nous sommes sensibles à ce geste fou, d'autant plus que nos enfances sont bordées de clochers, parce que le christianisme n'est pas né dans une guerre de conquête, parce qu'il est politiquement incorrect de ne pas croquer du côté et de laisser de la longe à l'imam, religion de l'accueilli... Mais je suis prêt à parier qu'il sera désavoué autant que les ouvrages rôtis par les autorités catholiques. Il me choque d'autant plus que depuis 1964, toute une mouvance catholique a droit de cité (du Vatican) et qui refuse le refus du monde tel qu'il est… Quand rien ne justifie plus ici bas un quelque chose, alors on le décrète saintement sacré venu du ciel : c'est vieux comme mes robes.. |
|
|