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babel
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…et sur nul marbre en nulle crypte hormis sur la calcite de ma tendresse en géode pour t'accueillir je ne veux graver ton souvenir tant me plaît l'offrande de ton présent.
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Jilber
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Posté le: 22/8/2007 21:16 | Sujet du message: RE: tous les échos | |
| Site Internet: http://jilber.fr |
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Ton nom est sans importance puisque le silence est gardien de la porcelaine de tes jours puisque nommer c’est déjà posséder
Les mots ébrèchent si souvent les nuits blanches qui s’empilent bien rangées dans le buffet du quotidien si peu vivant
Je tu il c’est manière à nous de distribuer les couverts pour des ripailles sans cesse remises pour cause de mauvais temps
L’anonymat d’un cri ou d’une peur effacerait-il donc l’urgence imprescriptible d’y faire écho du fond de sa propre incertitude
Mon nom est aussi sans importance comme le titre d’une poème maladroit qui chercherait l’absolu au hasard de noms et de verbes pourtant si écaillés
23-VIII-07 |
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Jilber France |
Posté le: 15/8/2007 23:27 | Sujet du message: Survivre | |
| Site Internet: http://jilber.fr |
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Survivre malgré tout ne serait-ce que pour se prouver qu’on espère encore qu’un meilleur est ailleurs non pas au fond de soi n’en déplaise aux sages mais sur une île un autre espace-temps un demain permanent ou seulement au fond des yeux d’un être qui vous comprend
Survivre avant tout ne serait-ce que pour rester éveillé au pire de sa nuit noire à guetter l’étoile non pas l’inaccessible n’en déplaise aux poètes mais celle que l’on fait sienne un jour de courage ou de lassitude lorsqu’on prend enfin ce chemin impossible vers la réalité du rêve
16-VIII-07 |
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idem France |
Posté le: 14/8/2007 19:03 | Sujet du message: RE: Chant du désespéré | |
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Comment VIVRE véritablement ? Faut-il connaître la précarité, faut-il aller dans le sens de la préciosité ? Parle-t-on mieux de la vie ‘si et seulement si’ elle est partie? Faut-il vraiment attendre l’hallali pour saisir enfin la Vraie Vie ?
Faut-il voyager sans papiers dans les couloirs du temps pour palper ne fut-ce qu’un instant la permanence de l’immensité qui file entre les doigts de la Mort
----- Message d'origine ----- Au long des jours et des ans, Je chante, je chante.
La chanson que je me chante Elle est triste et gaie: La vieille peine y sourit Et la joie y pleure.
C'est la joie ivre et navrée Des rameaux coupés, Des rameaux en feuilles neuves Qui ont chu dans l'eau;
C'est la danse du flocon Qui tournoie et tombe, Remonte, rêve et s'abîme Au désert de neige;
C'est, dans un jardin d'été, Le rire en pleurs d'un aveugle Qui titube dans les fleurs;
C'est une rumeur de fête Ou des jeux d'enfants Qu'on entend du cimetière. C'est la chanson pour toujours, Poignante et légère, Qu'étreint mais n'étrangle pas L'âpre loi du monde;
C'est la détresse éternelle, C'est la volupté D'aller comme un pèlerin Plein de mort et plein d'amour!
Plein de mort et plein d'amour, Je chante, je chante!
C'est ma chance et ma richesse D'avoir dans mon coeur Toujours brûlant et fidèle Et prêt à jaillir,
Ce blanc rayon qui poudroie Sur toute souffrance; Ce cri de miséricorde Sur chaque bonheur.
Charles VILDRAC
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Jilber France |
Posté le: 14/8/2007 09:14 | Sujet du message: Chant du désespéré | |
| Site Internet: http://jilber.fr |
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Au long des jours et des ans, Je chante, je chante.
La chanson que je me chante Elle est triste et gaie: La vieille peine y sourit Et la joie y pleure.
C'est la joie ivre et navrée Des rameaux coupés, Des rameaux en feuilles neuves Qui ont chu dans l'eau;
C'est la danse du flocon Qui tournoie et tombe, Remonte, rêve et s'abîme Au désert de neige;
C'est, dans un jardin d'été, Le rire en pleurs d'un aveugle Qui titube dans les fleurs;
C'est une rumeur de fête Ou des jeux d'enfants Qu'on entend du cimetière. C'est la chanson pour toujours, Poignante et légère, Qu'étreint mais n'étrangle pas L'âpre loi du monde;
C'est la détresse éternelle, C'est la volupté D'aller comme un pèlerin Plein de mort et plein d'amour!
Plein de mort et plein d'amour, Je chante, je chante!
C'est ma chance et ma richesse D'avoir dans mon coeur Toujours brûlant et fidèle Et prêt à jaillir,
Ce blanc rayon qui poudroie Sur toute souffrance; Ce cri de miséricorde Sur chaque bonheur.
Charles VILDRAC |
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babel |
Posté le: 13/8/2007 08:24 | Sujet du message: RE: tous les échos | |
Email: babel@etoiles.net | |
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… me faites penser au livre de Christiane Singier dont je viens de terminer la lecture ! Amen ----------------
non Anouk, dans ce cas, on écrit : "Amène !!!!" |
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Marie-Ange2 Belgique |
Posté le: 13/8/2007 08:10 | Sujet du message: RE: tous les échos | |
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Poème rempli de sagesse de Théodor Botrel , chantre breton !
----- Message d'origine ----- L’écho murmure Rôdant triste et solitaire, Dans la forêt du mystère, J'ai crié, le coeur très las: "La vie est triste ici-bas !" L'écho m'a répondu : Bah ! Puis d'une voix si touchante: "Echo, la vie est méchante !" L'écho m'a répondu : Chante ! "Echo, écho des grands bois, Lourde, trop lourde est ma croix !" L'écho m'a répondu : Crois ! "La haine en moi ne peut germer, Dois-je rire ou blasphémer ?" Et l'écho m'a dit : Aimer ! Comme l'écho des grands bois Me conseilla de le faire, J'aime, je chante et je crois... ...Et je suis heureux sur terre !
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anouk Belgique |
Posté le: 13/8/2007 04:42 | Sujet du message: RE: tous les échos | |
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Vous me faites penser au livre de Christiane Singier dont je viens de terminer la lecture ! Amen
----- Message d'origine ----- L’écho murmure Rôdant triste et solitaire, Dans la forêt du mystère, J'ai crié, le coeur très las: "La vie est triste ici-bas !" L'écho m'a répondu : Bah ! Puis d'une voix si touchante: "Echo, la vie est méchante !" L'écho m'a répondu : Chante ! "Echo, écho des grands bois, Lourde, trop lourde est ma croix !" L'écho m'a répondu : Crois ! "La haine en moi ne peut germer, Dois-je rire ou blasphémer ?" Et l'écho m'a dit : Aimer ! Comme l'écho des grands bois Me conseilla de le faire, J'aime, je chante et je crois... ...Et je suis heureux sur terre !
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sans importance France |
Posté le: 13/8/2007 00:52 | Sujet du message: tous les échos | |
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L’écho murmure Rôdant triste et solitaire, Dans la forêt du mystère, J'ai crié, le coeur très las: "La vie est triste ici-bas !" L'écho m'a répondu : Bah ! Puis d'une voix si touchante: "Echo, la vie est méchante !" L'écho m'a répondu : Chante ! "Echo, écho des grands bois, Lourde, trop lourde est ma croix !" L'écho m'a répondu : Crois ! "La haine en moi ne peut germer, Dois-je rire ou blasphémer ?" Et l'écho m'a dit : Aimer ! Comme l'écho des grands bois Me conseilla de le faire, J'aime, je chante et je crois... ...Et je suis heureux sur terre !
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