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Quiddité et quintessence… La nuit tombera se demandant « Qui donc sait pourquoi la vie ? » A garder mais pour l’hiver Dans la fièvre, sous la couenne Ci les suds à l’ère d’été Règne des lamelles de lard maigre Le vent barquerolle de thym et de pinèdes Accoste le frais de quelque orbite dans la falaise Dans le fifre des bestioles tambourinent le sec Pour l’heure, au midi, sous le frais des ombrelles : Crudité, à l’huile d’olive
L’aigre des campaniles Perce timidement l’épaisseur De la place jusqu’aux pans des volets. Sur les remparts de la cité, je sonne Dans les ombres aux angles aztèques Les ruelles s’écaillent en pyramides Aux murs rouges de pastèques Traîner ma paillasse aux vents Tout y cogne en grès ardents A l’automne saison économe Le silence éteindra les vitrines Les girandoles, même la demi-journée, Alors peut-être viendra-t-on pluvieux Se demander pourquoi la vie…
Ici, les galets à polir, têtes de chats, pierres à feu Lits aux berges endormies, Assoiffées et revêches, Expirent une fugue de ronces et d’épines Ici masser le réel, mais en surface Façon libellule sans que frisonne La peau ridée du torrent, soucieuse D’on sait pour quoi, ni pour qui Lentement à suer de la pensée Garder la moelle des questions Pour ronger son frein plus tard Étonnant en effet près des agaves : La métaphysique a fondu sous le soleil Seul en est resté le physique Souligné d’un filet de cotonnade Ondoyant de fleurs et d’appâts Parmi les abris effeuillés Alors, à quoi bon « pourquoi la vie ? »…
Le physique rage chaude au corps qui n’en plus Une fois recraché le noyau de l’olive Le point de l’interrogation Le cœur des choses enfin se tait Rien de surprenant que ce gué-là Où l’ouïe passe légère ballerine Les broyeurs de cerveaux ont bâti Leurs moulins à angoisses Dans les plaines des palais de pluies Cuirassiers anglais et chevaliers teutoniques S’y demandant fort pourquoi la vie …
Pétrir donc le doux cuir des doutes Mais s’en tenir aux apparats Tandis que la chaleur nous dure Et le jour de faïence au four avec Que des éclats naissent papillonnant Dans les pierres serties aux bijoux En lisière effleurant la peau : Faute de réponse, autant flatter la question À grand renfort de verroterie Clinquante au gré des pas Qu’ici le soleil fait poudrer de lumière Et que c’est comme ça la vie…. |
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Francois France |
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"J'ai trop de nord en moi", écrivait André Breton. Bons suds à toi !
----- Message d'origine ----- Quiddité et quintessence… La nuit tombera se demandant « Qui donc sait pourquoi la vie ? » A garder mais pour l’hiver Dans la fièvre, sous la couenne Ci les suds à l’ère d’été Règne des lamelles de lard maigre Le vent barquerolle de thym et de pinèdes Accoste le frais de quelque orbite dans la falaise Dans le fifre des bestioles tambourinent le sec Pour l’heure, au midi, sous le frais des ombrelles : Crudité, à l’huile d’olive
L’aigre des campaniles Perce timidement l’épaisseur De la place jusqu’aux pans des volets. Sur les remparts de la cité, je sonne Dans les ombres aux angles aztèques Les ruelles s’écaillent en pyramides Aux murs rouges de pastèques Traîner ma paillasse aux vents Tout y cogne en grès ardents A l’automne saison économe Le silence éteindra les vitrines Les girandoles, même la demi-journée, Alors peut-être viendra-t-on pluvieux Se demander pourquoi la vie…
Ici, les galets à polir, têtes de chats, pierres à feu Lits aux berges endormies, Assoiffées et revêches, Expirent une fugue de ronces et d’épines Ici masser le réel, mais en surface Façon libellule sans que frisonne La peau ridée du torrent, soucieuse D’on sait pour quoi, ni pour qui Lentement à suer de la pensée Garder la moelle des questions Pour ronger son frein plus tard Étonnant en effet près des agaves : La métaphysique a fondu sous le soleil Seul en est resté le physique Souligné d’un filet de cotonnade Ondoyant de fleurs et d’appâts Parmi les abris effeuillés Alors, à quoi bon « pourquoi la vie ? »…
Le physique rage chaude au corps qui n’en plus Une fois recraché le noyau de l’olive Le point de l’interrogation Le cœur des choses enfin se tait Rien de surprenant que ce gué-là Où l’ouïe passe légère ballerine Les broyeurs de cerveaux ont bâti Leurs moulins à angoisses Dans les plaines des palais de pluies Cuirassiers anglais et chevaliers teutoniques S’y demandant fort pourquoi la vie …
Pétrir donc le doux cuir des doutes Mais s’en tenir aux apparats Tandis que la chaleur nous dure Et le jour de faïence au four avec Que des éclats naissent papillonnant Dans les pierres serties aux bijoux En lisière effleurant la peau : Faute de réponse, autant flatter la question À grand renfort de verroterie Clinquante au gré des pas Qu’ici le soleil fait poudrer de lumière Et que c’est comme ça la vie….
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anouk Belgique |
Posté le: 7/8/2007 23:24 | Sujet du message: ruelle | |
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Il y a quelques années Georges Moustaki a écrit et chanté une chanson intitulé "ruelle" où il parle d'une ruelle de Bruxelles là où il a chanté en étant TRES jeune et où il y avait des dames pas toujours très jeunes . . .
----- Message d'origine ----- Quiddité et quintessence… La nuit tombera se demandant « Qui donc sait pourquoi la vie ? » A garder mais pour l’hiver Dans la fièvre, sous la couenne Ci les suds à l’ère d’été Règne des lamelles de lard maigre Le vent barquerolle de thym et de pinèdes Accoste le frais de quelque orbite dans la falaise Dans le fifre des bestioles tambourinent le sec Pour l’heure, au midi, sous le frais des ombrelles : Crudité, à l’huile d’olive
L’aigre des campaniles Perce timidement l’épaisseur De la place jusqu’aux pans des volets. Sur les remparts de la cité, je sonne Dans les ombres aux angles aztèques Les ruelles s’écaillent en pyramides Aux murs rouges de pastèques Traîner ma paillasse aux vents Tout y cogne en grès ardents A l’automne saison économe Le silence éteindra les vitrines Les girandoles, même la demi-journée, Alors peut-être viendra-t-on pluvieux Se demander pourquoi la vie…
Ici, les galets à polir, têtes de chats, pierres à feu Lits aux berges endormies, Assoiffées et revêches, Expirent une fugue de ronces et d’épines Ici masser le réel, mais en surface Façon libellule sans que frisonne La peau ridée du torrent, soucieuse D’on sait pour quoi, ni pour qui Lentement à suer de la pensée Garder la moelle des questions Pour ronger son frein plus tard Étonnant en effet près des agaves : La métaphysique a fondu sous le soleil Seul en est resté le physique Souligné d’un filet de cotonnade Ondoyant de fleurs et d’appâts Parmi les abris effeuillés Alors, à quoi bon « pourquoi la vie ? »…
Le physique rage chaude au corps qui n’en plus Une fois recraché le noyau de l’olive Le point de l’interrogation Le cœur des choses enfin se tait Rien de surprenant que ce gué-là Où l’ouïe passe légère ballerine Les broyeurs de cerveaux ont bâti Leurs moulins à angoisses Dans les plaines des palais de pluies Cuirassiers anglais et chevaliers teutoniques S’y demandant fort pourquoi la vie …
Pétrir donc le doux cuir des doutes Mais s’en tenir aux apparats Tandis que la chaleur nous dure Et le jour de faïence au four avec Que des éclats naissent papillonnant Dans les pierres serties aux bijoux En lisière effleurant la peau : Faute de réponse, autant flatter la question À grand renfort de verroterie Clinquante au gré des pas Qu’ici le soleil fait poudrer de lumière Et que c’est comme ça la vie….
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Françoise Belgique |
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Fichtre… est ce que ce ne serait pas la ruelle qui conduit au cabaret aux chansons ? Nous y avons rencontré, Suzanne et Moumouche des dames dans la septantaine mais …. Faut bien dire que ce sont les confidences de Moinette qui me permettent de donner leur âge car ces dames paraissent moins que la cinquantaine et ont un cœur dans la vingtaine. Vous en souvenez-vous, Anouk, Rolande, Monique, Jacqueline et....?
----- Message d'origine ----- Il y a quelques années Georges Moustaki a écrit et chanté une chanson intitulé "ruelle" où il parle d'une ruelle de Bruxelles là où il a chanté en étant TRES jeune et où il y avait des dames pas toujours très jeunes . . .
----- Message d'origine ----- Quiddité et quintessence… La nuit tombera se demandant « Qui donc sait pourquoi la vie ? » A garder mais pour l’hiver Dans la fièvre, sous la couenne Ci les suds à l’ère d’été Règne des lamelles de lard maigre Le vent barquerolle de thym et de pinèdes Accoste le frais de quelque orbite dans la falaise Dans le fifre des bestioles tambourinent le sec Pour l’heure, au midi, sous le frais des ombrelles : Crudité, à l’huile d’olive
L’aigre des campaniles Perce timidement l’épaisseur De la place jusqu’aux pans des volets. Sur les remparts de la cité, je sonne Dans les ombres aux angles aztèques Les ruelles s’écaillent en pyramides Aux murs rouges de pastèques Traîner ma paillasse aux vents Tout y cogne en grès ardents A l’automne saison économe Le silence éteindra les vitrines Les girandoles, même la demi-journée, Alors peut-être viendra-t-on pluvieux Se demander pourquoi la vie…
Ici, les galets à polir, têtes de chats, pierres à feu Lits aux berges endormies, Assoiffées et revêches, Expirent une fugue de ronces et d’épines Ici masser le réel, mais en surface Façon libellule sans que frisonne La peau ridée du torrent, soucieuse D’on sait pour quoi, ni pour qui Lentement à suer de la pensée Garder la moelle des questions Pour ronger son frein plus tard Étonnant en effet près des agaves : La métaphysique a fondu sous le soleil Seul en est resté le physique Souligné d’un filet de cotonnade Ondoyant de fleurs et d’appâts Parmi les abris effeuillés Alors, à quoi bon « pourquoi la vie ? »…
Le physique rage chaude au corps qui n’en plus Une fois recraché le noyau de l’olive Le point de l’interrogation Le cœur des choses enfin se tait Rien de surprenant que ce gué-là Où l’ouïe passe légère ballerine Les broyeurs de cerveaux ont bâti Leurs moulins à angoisses Dans les plaines des palais de pluies Cuirassiers anglais et chevaliers teutoniques S’y demandant fort pourquoi la vie …
Pétrir donc le doux cuir des doutes Mais s’en tenir aux apparats Tandis que la chaleur nous dure Et le jour de faïence au four avec Que des éclats naissent papillonnant Dans les pierres serties aux bijoux En lisière effleurant la peau : Faute de réponse, autant flatter la question À grand renfort de verroterie Clinquante au gré des pas Qu’ici le soleil fait poudrer de lumière Et que c’est comme ça la vie….
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anouk Belgique |
Posté le: 8/8/2007 00:49 | Sujet du message: RE: ruelle | |
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ah tu me fais plus que sourire Françoise ! Je m'en vais réécouter le CD de G.Moustaki ! IL y a aussi ses livres biographiques -Petite rue des bouchers et-Fils du brouillard ; Je ne me rappèlle plus des noms féminins dans ces livres ! Tu veux ces livres à prêter Françoise ?
----- Message d'origine ----- Fichtre… est ce que ce ne serait pas la ruelle qui conduit au cabaret aux chansons ? Nous y avons rencontré, Suzanne et Moumouche des dames dans la septantaine mais …. Faut bien dire que ce sont les confidences de Moinette qui me permettent de donner leur âge car ces dames paraissent moins que la cinquantaine et ont un cœur dans la vingtaine. Vous en souvenez-vous, Anouk, Rolande, Monique, Jacqueline et....?
----- Message d'origine ----- Il y a quelques années Georges Moustaki a écrit et chanté une chanson intitulé "ruelle" où il parle d'une ruelle de Bruxelles là où il a chanté en étant TRES jeune et où il y avait des dames pas toujours très jeunes . . .
----- Message d'origine ----- Quiddité et quintessence… La nuit tombera se demandant « Qui donc sait pourquoi la vie ? » A garder mais pour l’hiver Dans la fièvre, sous la couenne Ci les suds à l’ère d’été Règne des lamelles de lard maigre Le vent barquerolle de thym et de pinèdes Accoste le frais de quelque orbite dans la falaise Dans le fifre des bestioles tambourinent le sec Pour l’heure, au midi, sous le frais des ombrelles : Crudité, à l’huile d’olive
L’aigre des campaniles Perce timidement l’épaisseur De la place jusqu’aux pans des volets. Sur les remparts de la cité, je sonne Dans les ombres aux angles aztèques Les ruelles s’écaillent en pyramides Aux murs rouges de pastèques Traîner ma paillasse aux vents Tout y cogne en grès ardents A l’automne saison économe Le silence éteindra les vitrines Les girandoles, même la demi-journée, Alors peut-être viendra-t-on pluvieux Se demander pourquoi la vie…
Ici, les galets à polir, têtes de chats, pierres à feu Lits aux berges endormies, Assoiffées et revêches, Expirent une fugue de ronces et d’épines Ici masser le réel, mais en surface Façon libellule sans que frisonne La peau ridée du torrent, soucieuse D’on sait pour quoi, ni pour qui Lentement à suer de la pensée Garder la moelle des questions Pour ronger son frein plus tard Étonnant en effet près des agaves : La métaphysique a fondu sous le soleil Seul en est resté le physique Souligné d’un filet de cotonnade Ondoyant de fleurs et d’appâts Parmi les abris effeuillés Alors, à quoi bon « pourquoi la vie ? »…
Le physique rage chaude au corps qui n’en plus Une fois recraché le noyau de l’olive Le point de l’interrogation Le cœur des choses enfin se tait Rien de surprenant que ce gué-là Où l’ouïe passe légère ballerine Les broyeurs de cerveaux ont bâti Leurs moulins à angoisses Dans les plaines des palais de pluies Cuirassiers anglais et chevaliers teutoniques S’y demandant fort pourquoi la vie …
Pétrir donc le doux cuir des doutes Mais s’en tenir aux apparats Tandis que la chaleur nous dure Et le jour de faïence au four avec Que des éclats naissent papillonnant Dans les pierres serties aux bijoux En lisière effleurant la peau : Faute de réponse, autant flatter la question À grand renfort de verroterie Clinquante au gré des pas Qu’ici le soleil fait poudrer de lumière Et que c’est comme ça la vie….
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