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Forum créé le 15/10/2003 12:08

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   Trier par date décroissante
babel
Posté le:
4/8/2007 19:27
Sujet du message:
ruelles
Répondre            
Email:
babel@etoiles.net
 
Quiddité et quintessence…
La nuit tombera se demandant
« Qui donc sait pourquoi la vie ? »
A garder mais pour l’hiver
Dans la fièvre, sous la couenne
Ci les suds à l’ère d’été
Règne des lamelles de lard maigre
Le vent barquerolle de thym et de pinèdes
Accoste le frais de quelque orbite dans la falaise
Dans le fifre des bestioles tambourinent le sec
Pour l’heure, au midi, sous le frais des ombrelles :
Crudité, à l’huile d’olive

L’aigre des campaniles
Perce timidement l’épaisseur
De la place jusqu’aux pans des volets.
Sur les remparts de la cité, je sonne
Dans les ombres aux angles aztèques
Les ruelles s’écaillent en pyramides
Aux murs rouges de pastèques
Traîner ma paillasse aux vents
Tout y cogne en grès ardents
A l’automne saison économe
Le silence éteindra les vitrines
Les girandoles, même la demi-journée,
Alors peut-être viendra-t-on pluvieux
Se demander pourquoi la vie…

Ici, les galets à polir, têtes de chats, pierres à feu
Lits aux berges endormies,
Assoiffées et revêches,
Expirent une fugue de ronces et d’épines
Ici masser le réel, mais en surface
Façon libellule sans que frisonne
La peau ridée du torrent, soucieuse
D’on sait pour quoi, ni pour qui
Lentement à suer de la pensée
Garder la moelle des questions
Pour ronger son frein plus tard
Étonnant en effet près des agaves :
La métaphysique a fondu sous le soleil
Seul en est resté le physique
Souligné d’un filet de cotonnade
Ondoyant de fleurs et d’appâts
Parmi les abris effeuillés
Alors, à quoi bon « pourquoi la vie ? »…

Le physique rage chaude au corps qui n’en plus
Une fois recraché le noyau de l’olive
Le point de l’interrogation
Le cœur des choses enfin se tait
Rien de surprenant que ce gué-là
Où l’ouïe passe légère ballerine
Les broyeurs de cerveaux ont bâti
Leurs moulins à angoisses
Dans les plaines des palais de pluies
Cuirassiers anglais et chevaliers teutoniques
S’y demandant fort pourquoi la vie …

Pétrir donc le doux cuir des doutes
Mais s’en tenir aux apparats
Tandis que la chaleur nous dure
Et le jour de faïence au four avec
Que des éclats naissent papillonnant
Dans les pierres serties aux bijoux
En lisière effleurant la peau :
Faute de réponse, autant flatter la question
À grand renfort de verroterie
Clinquante au gré des pas
Qu’ici le soleil fait poudrer de lumière
Et que c’est comme ça la vie….
 

Francois
France
Posté le:
6/8/2007 05:33
Sujet du message:
RE: ruelles
Répondre            
Email:
francois.laur@wanadoo.fr
 
"J'ai trop de nord en moi", écrivait André Breton. Bons suds
à toi !

----- Message d'origine -----
Quiddité et quintessence…
La nuit tombera se demandant
« Qui donc sait pourquoi la vie ? »
A garder mais pour l’hiver
Dans la fièvre, sous la couenne
Ci les suds à l’ère d’été
Règne des lamelles de lard maigre
Le vent barquerolle de thym et de pinèdes
Accoste le frais de quelque orbite dans la falaise
Dans le fifre des bestioles tambourinent le sec
Pour l’heure, au midi, sous le frais des ombrelles :
Crudité, à l’huile d’olive

L’aigre des campaniles
Perce timidement l’épaisseur
De la place jusqu’aux pans des volets.
Sur les remparts de la cité, je sonne
Dans les ombres aux angles aztèques
Les ruelles s’écaillent en pyramides
Aux murs rouges de pastèques
Traîner ma paillasse aux vents
Tout y cogne en grès ardents
A l’automne saison économe
Le silence éteindra les vitrines
Les girandoles, même la demi-journée,
Alors peut-être viendra-t-on pluvieux
Se demander pourquoi la vie…

Ici, les galets à polir, têtes de chats, pierres à feu
Lits aux berges endormies,
Assoiffées et revêches,
Expirent une fugue de ronces et d’épines
Ici masser le réel, mais en surface
Façon libellule sans que frisonne
La peau ridée du torrent, soucieuse
D’on sait pour quoi, ni pour qui
Lentement à suer de la pensée
Garder la moelle des questions
Pour ronger son frein plus tard
Étonnant en effet près des agaves :
La métaphysique a fondu sous le soleil
Seul en est resté le physique
Souligné d’un filet de cotonnade
Ondoyant de fleurs et d’appâts
Parmi les abris effeuillés
Alors, à quoi bon « pourquoi la vie ? »…

Le physique rage chaude au corps qui n’en plus
Une fois recraché le noyau de l’olive
Le point de l’interrogation
Le cœur des choses enfin se tait
Rien de surprenant que ce gué-là
Où l’ouïe passe légère ballerine
Les broyeurs de cerveaux ont bâti
Leurs moulins à angoisses
Dans les plaines des palais de pluies
Cuirassiers anglais et chevaliers teutoniques
S’y demandant fort pourquoi la vie …

Pétrir donc le doux cuir des doutes
Mais s’en tenir aux apparats
Tandis que la chaleur nous dure
Et le jour de faïence au four avec
Que des éclats naissent papillonnant
Dans les pierres serties aux bijoux
En lisière effleurant la peau :
Faute de réponse, autant flatter la question
À grand renfort de verroterie
Clinquante au gré des pas
Qu’ici le soleil fait poudrer de lumière
Et que c’est comme ça la vie….

 

anouk
Belgique
Posté le:
7/8/2007 23:24
Sujet du message:
ruelle
Répondre            
 
Il y a quelques années Georges Moustaki a écrit et chanté une chanson intitulé "ruelle" où il parle d'une ruelle de Bruxelles là où il a chanté en étant TRES jeune et où il y avait des dames pas toujours très jeunes . . .


----- Message d'origine -----
Quiddité et quintessence…
La nuit tombera se demandant
« Qui donc sait pourquoi la vie ? »
A garder mais pour l’hiver
Dans la fièvre, sous la couenne
Ci les suds à l’ère d’été
Règne des lamelles de lard maigre
Le vent barquerolle de thym et de pinèdes
Accoste le frais de quelque orbite dans la falaise
Dans le fifre des bestioles tambourinent le sec
Pour l’heure, au midi, sous le frais des ombrelles :
Crudité, à l’huile d’olive

L’aigre des campaniles
Perce timidement l’épaisseur
De la place jusqu’aux pans des volets.
Sur les remparts de la cité, je sonne
Dans les ombres aux angles aztèques
Les ruelles s’écaillent en pyramides
Aux murs rouges de pastèques
Traîner ma paillasse aux vents
Tout y cogne en grès ardents
A l’automne saison économe
Le silence éteindra les vitrines
Les girandoles, même la demi-journée,
Alors peut-être viendra-t-on pluvieux
Se demander pourquoi la vie…

Ici, les galets à polir, têtes de chats, pierres à feu
Lits aux berges endormies,
Assoiffées et revêches,
Expirent une fugue de ronces et d’épines
Ici masser le réel, mais en surface
Façon libellule sans que frisonne
La peau ridée du torrent, soucieuse
D’on sait pour quoi, ni pour qui
Lentement à suer de la pensée
Garder la moelle des questions
Pour ronger son frein plus tard
Étonnant en effet près des agaves :
La métaphysique a fondu sous le soleil
Seul en est resté le physique
Souligné d’un filet de cotonnade
Ondoyant de fleurs et d’appâts
Parmi les abris effeuillés
Alors, à quoi bon « pourquoi la vie ? »…

Le physique rage chaude au corps qui n’en plus
Une fois recraché le noyau de l’olive
Le point de l’interrogation
Le cœur des choses enfin se tait
Rien de surprenant que ce gué-là
Où l’ouïe passe légère ballerine
Les broyeurs de cerveaux ont bâti
Leurs moulins à angoisses
Dans les plaines des palais de pluies
Cuirassiers anglais et chevaliers teutoniques
S’y demandant fort pourquoi la vie …

Pétrir donc le doux cuir des doutes
Mais s’en tenir aux apparats
Tandis que la chaleur nous dure
Et le jour de faïence au four avec
Que des éclats naissent papillonnant
Dans les pierres serties aux bijoux
En lisière effleurant la peau :
Faute de réponse, autant flatter la question
À grand renfort de verroterie
Clinquante au gré des pas
Qu’ici le soleil fait poudrer de lumière
Et que c’est comme ça la vie….

 

Françoise
Belgique
Posté le:
8/8/2007 00:10
Sujet du message:
RE: ruelle
Répondre            
Email:
francoise.michel@swing.be
 
Fichtre… est ce que ce ne serait pas la ruelle qui conduit au cabaret aux chansons ?
Nous y avons rencontré, Suzanne et Moumouche des dames dans la septantaine mais …. Faut bien dire que ce sont les confidences de Moinette qui me permettent de donner leur âge car ces dames paraissent moins que la cinquantaine et ont un cœur dans la vingtaine. Vous en souvenez-vous, Anouk, Rolande, Monique, Jacqueline et....?



----- Message d'origine -----
Il y a quelques années Georges Moustaki a écrit et chanté une chanson intitulé "ruelle" où il parle d'une ruelle de Bruxelles là où il a chanté en étant TRES jeune et où il y avait des dames pas toujours très jeunes . . .


----- Message d'origine -----
Quiddité et quintessence…
La nuit tombera se demandant
« Qui donc sait pourquoi la vie ? »
A garder mais pour l’hiver
Dans la fièvre, sous la couenne
Ci les suds à l’ère d’été
Règne des lamelles de lard maigre
Le vent barquerolle de thym et de pinèdes
Accoste le frais de quelque orbite dans la falaise
Dans le fifre des bestioles tambourinent le sec
Pour l’heure, au midi, sous le frais des ombrelles :
Crudité, à l’huile d’olive

L’aigre des campaniles
Perce timidement l’épaisseur
De la place jusqu’aux pans des volets.
Sur les remparts de la cité, je sonne
Dans les ombres aux angles aztèques
Les ruelles s’écaillent en pyramides
Aux murs rouges de pastèques
Traîner ma paillasse aux vents
Tout y cogne en grès ardents
A l’automne saison économe
Le silence éteindra les vitrines
Les girandoles, même la demi-journée,
Alors peut-être viendra-t-on pluvieux
Se demander pourquoi la vie…

Ici, les galets à polir, têtes de chats, pierres à feu
Lits aux berges endormies,
Assoiffées et revêches,
Expirent une fugue de ronces et d’épines
Ici masser le réel, mais en surface
Façon libellule sans que frisonne
La peau ridée du torrent, soucieuse
D’on sait pour quoi, ni pour qui
Lentement à suer de la pensée
Garder la moelle des questions
Pour ronger son frein plus tard
Étonnant en effet près des agaves :
La métaphysique a fondu sous le soleil
Seul en est resté le physique
Souligné d’un filet de cotonnade
Ondoyant de fleurs et d’appâts
Parmi les abris effeuillés
Alors, à quoi bon « pourquoi la vie ? »…

Le physique rage chaude au corps qui n’en plus
Une fois recraché le noyau de l’olive
Le point de l’interrogation
Le cœur des choses enfin se tait
Rien de surprenant que ce gué-là
Où l’ouïe passe légère ballerine
Les broyeurs de cerveaux ont bâti
Leurs moulins à angoisses
Dans les plaines des palais de pluies
Cuirassiers anglais et chevaliers teutoniques
S’y demandant fort pourquoi la vie …

Pétrir donc le doux cuir des doutes
Mais s’en tenir aux apparats
Tandis que la chaleur nous dure
Et le jour de faïence au four avec
Que des éclats naissent papillonnant
Dans les pierres serties aux bijoux
En lisière effleurant la peau :
Faute de réponse, autant flatter la question
À grand renfort de verroterie
Clinquante au gré des pas
Qu’ici le soleil fait poudrer de lumière
Et que c’est comme ça la vie….


 

anouk
Belgique
Posté le:
8/8/2007 00:49
Sujet du message:
RE: ruelle
Répondre            
 
ah tu me fais plus que sourire Françoise !
Je m'en vais réécouter le CD de G.Moustaki !
IL y a aussi ses livres biographiques -Petite rue des bouchers et-Fils du brouillard ; Je ne me rappèlle plus des noms féminins dans ces livres !
Tu veux ces livres à prêter Françoise ?


----- Message d'origine -----
Fichtre… est ce que ce ne serait pas la ruelle qui conduit au cabaret aux chansons ?
Nous y avons rencontré, Suzanne et Moumouche des dames dans la septantaine mais …. Faut bien dire que ce sont les confidences de Moinette qui me permettent de donner leur âge car ces dames paraissent moins que la cinquantaine et ont un cœur dans la vingtaine. Vous en souvenez-vous, Anouk, Rolande, Monique, Jacqueline et....?



----- Message d'origine -----
Il y a quelques années Georges Moustaki a écrit et chanté une chanson intitulé "ruelle" où il parle d'une ruelle de Bruxelles là où il a chanté en étant TRES jeune et où il y avait des dames pas toujours très jeunes . . .


----- Message d'origine -----
Quiddité et quintessence…
La nuit tombera se demandant
« Qui donc sait pourquoi la vie ? »
A garder mais pour l’hiver
Dans la fièvre, sous la couenne
Ci les suds à l’ère d’été
Règne des lamelles de lard maigre
Le vent barquerolle de thym et de pinèdes
Accoste le frais de quelque orbite dans la falaise
Dans le fifre des bestioles tambourinent le sec
Pour l’heure, au midi, sous le frais des ombrelles :
Crudité, à l’huile d’olive

L’aigre des campaniles
Perce timidement l’épaisseur
De la place jusqu’aux pans des volets.
Sur les remparts de la cité, je sonne
Dans les ombres aux angles aztèques
Les ruelles s’écaillent en pyramides
Aux murs rouges de pastèques
Traîner ma paillasse aux vents
Tout y cogne en grès ardents
A l’automne saison économe
Le silence éteindra les vitrines
Les girandoles, même la demi-journée,
Alors peut-être viendra-t-on pluvieux
Se demander pourquoi la vie…

Ici, les galets à polir, têtes de chats, pierres à feu
Lits aux berges endormies,
Assoiffées et revêches,
Expirent une fugue de ronces et d’épines
Ici masser le réel, mais en surface
Façon libellule sans que frisonne
La peau ridée du torrent, soucieuse
D’on sait pour quoi, ni pour qui
Lentement à suer de la pensée
Garder la moelle des questions
Pour ronger son frein plus tard
Étonnant en effet près des agaves :
La métaphysique a fondu sous le soleil
Seul en est resté le physique
Souligné d’un filet de cotonnade
Ondoyant de fleurs et d’appâts
Parmi les abris effeuillés
Alors, à quoi bon « pourquoi la vie ? »…

Le physique rage chaude au corps qui n’en plus
Une fois recraché le noyau de l’olive
Le point de l’interrogation
Le cœur des choses enfin se tait
Rien de surprenant que ce gué-là
Où l’ouïe passe légère ballerine
Les broyeurs de cerveaux ont bâti
Leurs moulins à angoisses
Dans les plaines des palais de pluies
Cuirassiers anglais et chevaliers teutoniques
S’y demandant fort pourquoi la vie …

Pétrir donc le doux cuir des doutes
Mais s’en tenir aux apparats
Tandis que la chaleur nous dure
Et le jour de faïence au four avec
Que des éclats naissent papillonnant
Dans les pierres serties aux bijoux
En lisière effleurant la peau :
Faute de réponse, autant flatter la question
À grand renfort de verroterie
Clinquante au gré des pas
Qu’ici le soleil fait poudrer de lumière
Et que c’est comme ça la vie….



 

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