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Julos France |
Posté le: 22/7/2007 02:16 | Sujet du message: 24 perles rouges | |
Email: pagodes@julos.be | |
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Te souviens tu de tes 24 perles rouges? Elles formaient ton collier et restaient sagement autour de ton cou pendant que tu vivais ta vie que tu parlais de ceci, de cela, pendant que tu t’exclamais,que tu riais de bon coeur, que tu galéjais, on aurait pensé qu’elles allaient y rester 3 siècles, ces 24 perles de ton collier, que dis-je trois siècles mais qui sait peut-être davantage et tout à coup, on ne sait pour quelle raison, le lien qui les tenait ensemble s’est dénoué et toutes heureuses, toutes libérées, elles ont roulé sur le plancher.... les perles qui faisaient le tour de ton cou, elles ont fait le tour de mon plancher en chêne d’amérique, elles ont roulé avec une telle joie qu’elles tonitruaient gaiement jusqu’à ce qu’elles s’arrêtent et que le silence vint souligner leur débridance, tu perdais tes billes, ,elles étaient sur le plancher et nous regardaient fixement comme 24 yeux arrêtés sur l’image, 24 yeux railleurs, qui avaient l’air de dire : “Vous voyez ce que nous, les perles, on est capable de faire ? J’aurais cru que tu allais te précipiter pour ramasser les cerises rouges de ton débridé collier ,non,tu étais comme prostrée , tu te sentais comme soudainement deshabillée, tu mettais tes mains à ton cou dans l’espoir secret de cacher sa nudité soudaine , (car un cou sans collier de perles, c’est impensable)tu pensais que ce n’était qu’un rêve, une illusion d’optique , une “Optical illusie” , ce départ des perles, cette révolution des perles qui criaient :”Indépendance tchatcha”.Y avait-il eu chez elles une quelconque préméditation sourde ? Qui sait ! Se parle -t-on entre perles entre chien et loup ?... Et elles étaient ensemble toute la journée, peut-être que ça jase les perles, ça jase, peut- être même terriblement boréalement ? Peut-être que tu dormais avec ton collier même la nuit oui ou non? Que sais-je ? Sans doute tu dormais avec ton collier pour ne pas montrer ton cou nu aux étoiles de la nuit. Elles en auraient pâli. Quel pudeur! Eh oui, il fallait se rendre à l’évidence même les perles veulent se libérer, choisissent- elles le cou qu’elle veulent orner..?..Mon Dieu comme les temps changent! Peut-être que les perles n’aiment pas être prisonnières d’un cou, pensais-je, fut-il le plus beau qu’il fût qui l’eut dit, qui l’eut cru? .Aucun cou ne peut retenir les perles d’un collier, me disais-je et que dire des perles que sont les larmes ? Aucun oeil fut-il expert en rétention lacrymale ne peut retenir les perles que sont les larmes qui prennent le chemin de la liberté. Je pensais naïvement que tu allais ramasser ces perles, les reprendre pour les réorganiser en collier quand tu serais rentrée chez toi dans ton village éloigné, au diable vauvert....? Non ,basta! Ce collier c’est le passé “Monsieur mon passé laissez-moi passer” tu ramassais déjà tes bagages et tu repartais sans un regard en arrière, sans le moindre regret, les 24 perles rouges pleuraient face à ton indifférence tartare. Je les ai mises dans un verre et j’ai mis le verre sur le bord d’une fenêtre......pour que les perles puissent regarder passer les chalands et les perles de la pluie.
Julos 5 juillet 007 |
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Olivette Canada |
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Dans un verre, sur le bord de la fenêtre, une certaine lumière enrobe la pièce d'une certaine couleur en passant au-travers ces perles qui peuvent capter la lumière et voir les larmes de la pluie comme dit mais ne demeurent-elles pas encore prisonnières, incapable de bouger. Peut-être aurait-il fallu les enfiler et les suspendre à la fenêtre que le vent aurait fait chanter, elles auraient bougées, dansées et non étouffées une par dessus les autres. Mais chacun sa façon de voir. ----- Message d'origine ----- Te souviens tu de tes 24 perles rouges? Elles formaient ton collier et restaient sagement autour de ton cou pendant que tu vivais ta vie que tu parlais de ceci, de cela, pendant que tu t’exclamais,que tu riais de bon coeur, que tu galéjais, on aurait pensé qu’elles allaient y rester 3 siècles, ces 24 perles de ton collier, que dis-je trois siècles mais qui sait peut-être davantage et tout à coup, on ne sait pour quelle raison, le lien qui les tenait ensemble s’est dénoué et toutes heureuses, toutes libérées, elles ont roulé sur le plancher.... les perles qui faisaient le tour de ton cou, elles ont fait le tour de mon plancher en chêne d’amérique, elles ont roulé avec une telle joie qu’elles tonitruaient gaiement jusqu’à ce qu’elles s’arrêtent et que le silence vint souligner leur débridance, tu perdais tes billes, ,elles étaient sur le plancher et nous regardaient fixement comme 24 yeux arrêtés sur l’image, 24 yeux railleurs, qui avaient l’air de dire : “Vous voyez ce que nous, les perles, on est capable de faire ? J’aurais cru que tu allais te précipiter pour ramasser les cerises rouges de ton débridé collier ,non,tu étais comme prostrée , tu te sentais comme soudainement deshabillée, tu mettais tes mains à ton cou dans l’espoir secret de cacher sa nudité soudaine , (car un cou sans collier de perles, c’est impensable)tu pensais que ce n’était qu’un rêve, une illusion d’optique , une “Optical illusie” , ce départ des perles, cette révolution des perles qui criaient :”Indépendance tchatcha”.Y avait-il eu chez elles une quelconque préméditation sourde ? Qui sait ! Se parle -t-on entre perles entre chien et loup ?... Et elles étaient ensemble toute la journée, peut-être que ça jase les perles, ça jase, peut- être même terriblement boréalement ? Peut-être que tu dormais avec ton collier même la nuit oui ou non? Que sais-je ? Sans doute tu dormais avec ton collier pour ne pas montrer ton cou nu aux étoiles de la nuit. Elles en auraient pâli. Quel pudeur! Eh oui, il fallait se rendre à l’évidence même les perles veulent se libérer, choisissent- elles le cou qu’elle veulent orner..?..Mon Dieu comme les temps changent! Peut-être que les perles n’aiment pas être prisonnières d’un cou, pensais-je, fut-il le plus beau qu’il fût qui l’eut dit, qui l’eut cru? .Aucun cou ne peut retenir les perles d’un collier, me disais-je et que dire des perles que sont les larmes ? Aucun oeil fut-il expert en rétention lacrymale ne peut retenir les perles que sont les larmes qui prennent le chemin de la liberté. Je pensais naïvement que tu allais ramasser ces perles, les reprendre pour les réorganiser en collier quand tu serais rentrée chez toi dans ton village éloigné, au diable vauvert....? Non ,basta! Ce collier c’est le passé “Monsieur mon passé laissez-moi passer” tu ramassais déjà tes bagages et tu repartais sans un regard en arrière, sans le moindre regret, les 24 perles rouges pleuraient face à ton indifférence tartare. Je les ai mises dans un verre et j’ai mis le verre sur le bord d’une fenêtre......pour que les perles puissent regarder passer les chalands et les perles de la pluie.
Julos 5 juillet 007 |
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Martine France |
Posté le: 22/7/2007 09:13 | Sujet du message: RE: 24 perles rouges | |
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Parfois il est bon de se serrer les uns contre les autres, bien au chaud et à l'abri des intempéries ... Chacun fait selon son coeur dans la spontanéité de l'instant, mais un regard extérieur peut apporter une autre vision des choses.
----- Message d'origine -----
Dans un verre, sur le bord de la fenêtre, une certaine lumière enrobe la pièce d'une certaine couleur en passant au-travers ces perles qui peuvent capter la lumière et voir les larmes de la pluie comme dit mais ne demeurent-elles pas encore prisonnières, incapable de bouger. Peut-être aurait-il fallu les enfiler et les suspendre à la fenêtre que le vent aurait fait chanter, elles auraient bougées, dansées et non étouffées une par dessus les autres. Mais chacun sa façon de voir. ----- Message d'origine ----- Te souviens tu de tes 24 perles rouges? Elles formaient ton collier et restaient sagement autour de ton cou pendant que tu vivais ta vie que tu parlais de ceci, de cela, pendant que tu t’exclamais,que tu riais de bon coeur, que tu galéjais, on aurait pensé qu’elles allaient y rester 3 siècles, ces 24 perles de ton collier, que dis-je trois siècles mais qui sait peut-être davantage et tout à coup, on ne sait pour quelle raison, le lien qui les tenait ensemble s’est dénoué et toutes heureuses, toutes libérées, elles ont roulé sur le plancher.... les perles qui faisaient le tour de ton cou, elles ont fait le tour de mon plancher en chêne d’amérique, elles ont roulé avec une telle joie qu’elles tonitruaient gaiement jusqu’à ce qu’elles s’arrêtent et que le silence vint souligner leur débridance, tu perdais tes billes, ,elles étaient sur le plancher et nous regardaient fixement comme 24 yeux arrêtés sur l’image, 24 yeux railleurs, qui avaient l’air de dire : “Vous voyez ce que nous, les perles, on est capable de faire ? J’aurais cru que tu allais te précipiter pour ramasser les cerises rouges de ton débridé collier ,non,tu étais comme prostrée , tu te sentais comme soudainement deshabillée, tu mettais tes mains à ton cou dans l’espoir secret de cacher sa nudité soudaine , (car un cou sans collier de perles, c’est impensable)tu pensais que ce n’était qu’un rêve, une illusion d’optique , une “Optical illusie” , ce départ des perles, cette révolution des perles qui criaient :”Indépendance tchatcha”.Y avait-il eu chez elles une quelconque préméditation sourde ? Qui sait ! Se parle -t-on entre perles entre chien et loup ?... Et elles étaient ensemble toute la journée, peut-être que ça jase les perles, ça jase, peut- être même terriblement boréalement ? Peut-être que tu dormais avec ton collier même la nuit oui ou non? Que sais-je ? Sans doute tu dormais avec ton collier pour ne pas montrer ton cou nu aux étoiles de la nuit. Elles en auraient pâli. Quel pudeur! Eh oui, il fallait se rendre à l’évidence même les perles veulent se libérer, choisissent- elles le cou qu’elle veulent orner..?..Mon Dieu comme les temps changent! Peut-être que les perles n’aiment pas être prisonnières d’un cou, pensais-je, fut-il le plus beau qu’il fût qui l’eut dit, qui l’eut cru? .Aucun cou ne peut retenir les perles d’un collier, me disais-je et que dire des perles que sont les larmes ? Aucun oeil fut-il expert en rétention lacrymale ne peut retenir les perles que sont les larmes qui prennent le chemin de la liberté. Je pensais naïvement que tu allais ramasser ces perles, les reprendre pour les réorganiser en collier quand tu serais rentrée chez toi dans ton village éloigné, au diable vauvert....? Non ,basta! Ce collier c’est le passé “Monsieur mon passé laissez-moi passer” tu ramassais déjà tes bagages et tu repartais sans un regard en arrière, sans le moindre regret, les 24 perles rouges pleuraient face à ton indifférence tartare. Je les ai mises dans un verre et j’ai mis le verre sur le bord d’une fenêtre......pour que les perles puissent regarder passer les chalands et les perles de la pluie.
Julos 5 juillet 007
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