le forum de julos

Forum créé le 15/10/2003 12:08

Obtenez 1000 visiteurs rapidement !
Obtenez 1000 visiteurs rapidement !
Outils webmasters Compteur Chat Forum Sondage Découverte Référeur


M'inscrire M'inscrire Me connecter Me connecter Mot de passe oublié Mot de passe oublié Retour au forum Retour au forum



  Pages: 1
Poster un nouveau message Répondre au message
Auteur Message
   Trier par date décroissante
Martine
France
Posté le:
8/7/2007 22:04
Sujet du message:
Le jeu du nous
Répondre            
Email:
martine.luna@laposte.net
 
A l'amoureux,
qui a su croire au 2 magique du conjuguo,
qui a pu mettre son ego parfois de côté
pour que je s'oublie dans nous,
dont les ors ciselés du sentiment jetaient leurs feux paisibles, trop discrets, indicibles, finalement non dits
et on dit que les non-dits
c'est l'amorce de la fin du un
pour revenir aux deux qui se savent distincts,
alors à cet amoureux je dis:
Rends-nous le nous pour ce jeu de deux je,
afin qu'ils ne fassent qu'un comme jadis.
Adrienne Derrier
 

François
France
Posté le:
8/7/2007 22:52
Sujet du message:
RE: Le jeu du nous
Répondre            
Email:
francois.laur@wanadoo.fr
 
Chaque amour est profondément et passionnément unique, en se posant comme le centre fantasmatique d’une toile dans laquelle la réalité se trouve prise tout entière. L’amoureux répète comme un vœu : « Je voudrais tant aimer, aimer enfin, à travers toi, l’espèce humaine "Qu’est-ce qu’une très belle histoire d’amour, sinon celle qui compose un monde sans jamais en fermer les portes ? Celle qui étend tout autour d’elle les liens les plus nombreux. Celle qui ainsi vire au poème. Celle dont la capacité de résonance et de réfraction est semblable à celle du poème." (Jean-Michel Maulpoix)


----- Message d'origine -----
A l'amoureux,
qui a su croire au 2 magique du conjuguo,
qui a pu mettre son ego parfois de côté
pour que je s'oublie dans nous,
dont les ors ciselés du sentiment jetaient leurs feux paisibles, trop discrets, indicibles, finalement non dits
et on dit que les non-dits
c'est l'amorce de la fin du un
pour revenir aux deux qui se savent distincts,
alors à cet amoureux je dis:
Rends-nous le nous pour ce jeu de deux je,
afin qu'ils ne fassent qu'un comme jadis.
Adrienne Derrier
 

Jilber
France
Posté le:
9/7/2007 02:01
Sujet du message:
Le passage...
Répondre            
 
"Pour la première fois me voilà, moi aussi, sur le chemin de l'aventure. Ce ne sont plus des coquilles abandonnées par les eaux que je cherche, sous la direction de M. Seurel, ni les orchis que le maître d'école ne connaisse pas, ni même, comme cela nous arrivait souvent dans le champ du père Martin, cette fontaine profonde et tarie, couverte d'un grillage, enfouie sous tant d'herbes folles qu'il fallait chaque fois plus de temps pour la retrouver... Je cherche quelque chose de plus mystérieux encore. C'est le passage dont il est question dans les livres, l'ancien chemin obstrué, celui dont le prince harassé de fatigue n'a pu trouver l'entrée. Cela se découvre à l'heure la plus perdue de la matinée, quand on a depuis longtemps oublié qu'il va être onze heures, midi... Et soudain, en écartant, dans le feuillage profond, les branches, avec ce geste hésitant des mains à hauteur du visage inégalement écartées, on l'aperçoit comme une longue avenue sombre dont la sortie est un rond de lumière tout petit."
Alain-Fournier
 

babel
Posté le:
9/7/2007 09:36
Sujet du message:
Paysages et toi
Répondre            
Email:
babel@etoiles.net
 
Paysages et toi

Les chevelures immobiles
tout le long des autoroutes
les lumières qui passent
et repartent en gerbes
le gris des fichus humides en novembre,
le jardin boueux
le bruit des ventres refermés
se prouvent que Dieu existe.

La fatigue et la peur colmatent la ville
des repères anonymes. Je voudrais quelqu'un
mais pas n'importe qui : je veux n'importe toi.

Les radiateurs refroidis
dans la montée des étages
la braise des cigarettes
sinueuse dans les ombres
le vernis jaune du parquet
l'après-midi, les salles vides
comptent le temps écaillé.

J'ai beau chercher, les souvenirs sont habiles
à se montrer oubliés. Je tiens à la main
tous ces larges vides où retombent mes doigts

Des colonnes en faux marbre
le va et vient des badauds
dans les lampes halogènes
se frottent aux portes closes
Les robes rouges empesées
moulent les aisselles moites
sous la lune, la rue cache
sans un bruit ces quelques choses.

Dans ton regard, la même douceur s'enfile
de blessures en espoirs. Je viendrais demain
blotti dans la foule, comme un jouet de bois,
une distance, un bord avant la pente.
Chez nous je préparerai la fête lente
où les masques passés seront inutiles.


babel- 1990
 

Poster un nouveau message Répondre au message
  Pages: 1

M'inscrire M'inscrire Me connecter Me connecter Mot de passe oublié Mot de passe oublié Retour au forum Retour au forum