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Auteur Message
   Trier par date décroissante
julos
Belgique
Posté le:
3/7/2007 09:20
Sujet du message:
Marie Kerguelen de Gaëlle Brunetaud
Répondre            
Email:
pagodes@julos.be
 
O vous parents “désenfantés” de par le monde,o vous parents dépossédés de votre
enfant si tant espéré, o vous enfants happés par la mort au sortir du ventre de leur
mère, vous n’avez même pas pu faire un pas dehors, o vous enfants perdus dans la
guerre de l’Irak ou de l’Afghanistan, dans les guerres d’Afrique, du sud Amérique ou
de l’Absurdhistan, vous marchez encore dans la tête de vos parents.
Femmes et hommes qui avez perdu l’enfant-espoir qui est parti dans le noir sans que
vous ayiez pu lui dire seulement au revoir comme vous, Gaëlle Brunetaud qui avez
perdu votre fille, Marie Kerguelen, avec son nom d’île lointaine, peut-être votre livre
consolera un peu les pères et les mères perdus, dépossédés de ces petites voix qu’ils
n’ont jamais entendues et qui pensent inlassablement à ces plus que petits, partis
sans avoir pu pousser le moindre cri, enfants morts in utero comme on dit, enfants
disparus si tant désirés et qui sont venus une picoseconde peut-être, passer juste
leur petite tête, et n’ont même pas eu le temps de crier. Entends-tu les voix de ces
petits fantômes qui pleurent quelque part dans des mondes inconnus, mais au fond
qu’en sait-on? Pleurent-ils ? Et vous parents de ces enfants qui ont vécu plus
longtemps et qui se sont donné mort par tristesse, par déprime, par écoeurement.Ces
enfants là qui de leur plein gré ont voulu partir ne quitteront plus jamais votre
souvenir, on vit avec ce poids matin midi et soir . A tous les “désenfantés” de la terre,
mères comme pères, labourés jusqu’au fond de l’âme et du corps, on ne sait plus
que dire ni que faire, on dit gauchement:”Je pense à vous” mais ce ne sera jamais
suffisant.


Julos pour Gaëlle Brunetaud qui a écrit un livre :”Marie Kerguelen”

http://www.marie-kerguelen.fr

Marie-Kerguelen, j'ai enfanté un ange
"Il est des événements dont on ne guérit pas.  On les porte en soi pour toujours et on
en souffre à jamais. On croit que le temps passe, qu’il lisse l’effroi. On croît qu’on a
sublimé l’épreuve, qu’on l’a dépassée, oubliée. 
Pourtant, le mal est fait, et, au plus profond de soi, la douleur est intacte. Le cœur,
déséquilibré, ne bat plus pareil. Une fenêtre est béante, le vent s’y engouffre, la vie s’y
dérobe.


On est glacé. On est perdu. Une part de soi s’est enfuie.
On est fragilisé à jamais, en manque pour toujours.
En soi, désormais, quelque chose n’attend plus que la fin. 

Il faut peut-être plonger profond pour trouver la source de sa vie. 
En laissant ma fille s'envoler, j'ai trouvé une pierre précieuse,
une petite flamme qui s'apparente au cristal de l'âme..."
Ó gaëlle Brunetaud, extrait de "Marie-Kerguelen"
 

babel@etoiles.net
France
Posté le:
3/7/2007 09:34
Sujet du message:
on a attendu 15 siècles
Répondre            
 
15 siècles après Augustin, le pape Ben'Oït du Seizième vient de décréter une fois pour
toutes, ex cathedra infaillible, que les limbes, cette espèce de fausse vie-mort était du
pipeau, que si catho on est, alors les feuilles de bouts de choux morts trop vite sont au
paradis..
qu'on y croit ou pas, du coup, avec Benoït (!) l'humain naît plus propre que sale, enfin
et nos pioux-pioux ex-ici sont des "angeloï", des messagers entre le visible et
l'invisible..
 

Jilber
France
Posté le:
4/7/2007 02:57
Sujet du message:
Le poème d'une mère
Répondre            
Site Internet:
http://jilber.fr
REMI

A peine sorti
De mes entrailles,
Elle est là,
Elle t’attend.
Tu te bats contre elle
Malgré ta faiblesse.
Je suis impuissante
Dans ce duel.
Elle a gagné.
Tu pars avec la faucheuse,
Et moi,
Je reste seule
Avec mon chagrin.


Elise Chompret


----- Message d'origine -----
O vous parents “désenfantés” de par le monde,o vous parents dépossédés de votre
enfant si tant espéré, o vous enfants happés par la mort au sortir du ventre de leur
mère, vous n’avez même pas pu faire un pas dehors, o vous enfants perdus dans la
guerre de l’Irak ou de l’Afghanistan, dans les guerres d’Afrique, du sud Amérique ou
de l’Absurdhistan, vous marchez encore dans la tête de vos parents.
Femmes et hommes qui avez perdu l’enfant-espoir qui est parti dans le noir sans que
vous ayiez pu lui dire seulement au revoir comme vous, Gaëlle Brunetaud qui avez
perdu votre fille, Marie Kerguelen, avec son nom d’île lointaine, peut-être votre livre
consolera un peu les pères et les mères perdus, dépossédés de ces petites voix qu’ils
n’ont jamais entendues et qui pensent inlassablement à ces plus que petits, partis
sans avoir pu pousser le moindre cri, enfants morts in utero comme on dit, enfants
disparus si tant désirés et qui sont venus une picoseconde peut-être, passer juste
leur petite tête, et n’ont même pas eu le temps de crier. Entends-tu les voix de ces
petits fantômes qui pleurent quelque part dans des mondes inconnus, mais au fond
qu’en sait-on? Pleurent-ils ? Et vous parents de ces enfants qui ont vécu plus
longtemps et qui se sont donné mort par tristesse, par déprime, par écoeurement.Ces
enfants là qui de leur plein gré ont voulu partir ne quitteront plus jamais votre
souvenir, on vit avec ce poids matin midi et soir . A tous les “désenfantés” de la terre,
mères comme pères, labourés jusqu’au fond de l’âme et du corps, on ne sait plus
que dire ni que faire, on dit gauchement:”Je pense à vous” mais ce ne sera jamais
suffisant.


Julos pour Gaëlle Brunetaud qui a écrit un livre :”Marie Kerguelen”

http://www.marie-kerguelen.fr

Marie-Kerguelen, j'ai enfanté un ange
"Il est des événements dont on ne guérit pas.  On les porte en soi pour toujours et on
en souffre à jamais. On croit que le temps passe, qu’il lisse l’effroi. On croît qu’on a
sublimé l’épreuve, qu’on l’a dépassée, oubliée. 
Pourtant, le mal est fait, et, au plus profond de soi, la douleur est intacte. Le cœur,
déséquilibré, ne bat plus pareil. Une fenêtre est béante, le vent s’y engouffre, la vie s’y
dérobe.


On est glacé. On est perdu. Une part de soi s’est enfuie.
On est fragilisé à jamais, en manque pour toujours.
En soi, désormais, quelque chose n’attend plus que la fin. 

Il faut peut-être plonger profond pour trouver la source de sa vie. 
En laissant ma fille s'envoler, j'ai trouvé une pierre précieuse,
une petite flamme qui s'apparente au cristal de l'âme..."
Ó gaëlle Brunetaud, extrait de "Marie-Kerguelen"
 

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