Journée de bonheurs, de petits pas dans les grands sous le rempart des poètes de Rochefort, journée de chaleur crépitante, de la douceur de se revoir, d'une sieste attendrie, de la découverte du sourire de Nicole (en sympathie réciproque avec ma sœur qui te contactera à ton retour de la Réunion, Nicole, c'est promis !)), de montgolfières paresseuses, de nuages de doutes aussi dans des coeurs secoués par une bourrasque soudaine, de tilleuls luisants si sûrs d'eux dans la lumière orageuse, de partages vrais et sans armures, de la joie nue d'être nous, d'être là, ...
De quoi remplir les réservoirs d'émotions, de sensations, de provisions de chaleur pour poursuivre sa route ! Pensez-vous que l'histoire s'arrête là ? Non, seulement le premier acte de la pièce de Julos, de son jour de fête, ...
Le deuxième acte, je l'ai vécu le lendemain. Sur la route du retour vers Bruxelles, des fleurs du jardin de ma sœur plein le cœur et le coffre, mes pensées se perdent une fois de plus dans des souvenirs de mes cousins Nowé, perdus de vue depuis plus de 20 ans en chemin de la vie, et me guident vers le trait d'union du cimetière de Hamois. Une fois de plus en pensée avec le sourire de mon cousin Jocelyn, le bouquet à la main, j'observe de loin l'homme à genou, concentré sur son bouquet de fleurs qu'il installe au milieu de la tombe de mes tante et oncle, cousins ... Jocelyn, mon Jocelyn, mon grand cousin retrouvé après si longtemps, et nous pleurons dans les bras l'un de l'autre, ... et nous mêlons nos bouquets sous les sourires de ses parents, de son petit frère Gaby, ... Il est revenu habiter la maison de ses parents, près du cimetière, à deux pas, à deux pas de ne pas se rencontrer, si je n'avais pas hésité, si je ne m'étais pas égarée au carrefour de nos vies, tout en bas de la colline, juste le temps pour lui de rassembler quelques fleurs de son jardin, ...
Que de bonheurs sur ta galaxie : merci, merci infiniment, Julos, ... Ma sœur et moi t'embrassons tout fort,Julos, et Jocelyn aussi. |