babel |
Posté le: 28/6/2007 08:02 | Sujet du message: Mer à l'étal, en dedans de soi | |
Email: babel@etoiles.net | |
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Où es-tu ma lueur qui me berçait la nuit, juste il y a peu de temps ? J’ai crevé un ciel, et je ne sais pas lequel J’ai tourné une page, dans un livre inconnu Et le temps passe façon vent de sable, celui qui érode les faces des saints sur le grand portail, et leur donne une allure de cri, sauce Münch… De temps ne temps, le vide se creuse de force comme la mer creuse les falaises de craie, Au creux de soi Piège de soude Où le siphon des éviers intimes va se remettre en chemin Aspirer la boue des jours Les épluchures du quotidien Piège de soude Le temps de vider nos eaux engraissées des vaisselles des jours Et puis, ensuite, si la tuyauterie intime tient le coup Dans les deux barges d’émail qui nous servent de denture Comme un lavabo rénové Où se déverse le banal La lessive trempera Et des bulles de mots crèveront une surface grise, jusqu’à l’ennoblir NE CROYEZ JAMAIS QUE VOUS N’AVEZ RIEN À DIRE : IL Y A UN TEMPS POUR TOUT, y compris pour vos mots, pour vous, et il va venir, si vous creusez son nid dans le faussement fastidieux de vos jours…
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Olivette Canada |
Posté le: 28/6/2007 13:51 | Sujet du message: RE: Mer à l'étal, en dedans de soi | |
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Regarde, regarde, elle est là la lueur qui te berçait la nuit, elle est revenue. Tu n'avais tout simplement pas ouvert les yeux de ton coeur. Tourlou
----- Message d'origine ----- Où es-tu ma lueur qui me berçait la nuit, juste il y a peu de temps ? J’ai crevé un ciel, et je ne sais pas lequel J’ai tourné une page, dans un livre inconnu Et le temps passe façon vent de sable, celui qui érode les faces des saints sur le grand portail, et leur donne une allure de cri, sauce Münch… De temps ne temps, le vide se creuse de force comme la mer creuse les falaises de craie, Au creux de soi Piège de soude Où le siphon des éviers intimes va se remettre en chemin Aspirer la boue des jours Les épluchures du quotidien Piège de soude Le temps de vider nos eaux engraissées des vaisselles des jours Et puis, ensuite, si la tuyauterie intime tient le coup Dans les deux barges d’émail qui nous servent de denture Comme un lavabo rénové Où se déverse le banal La lessive trempera Et des bulles de mots crèveront une surface grise, jusqu’à l’ennoblir NE CROYEZ JAMAIS QUE VOUS N’AVEZ RIEN À DIRE : IL Y A UN TEMPS POUR TOUT, y compris pour vos mots, pour vous, et il va venir, si vous creusez son nid dans le faussement fastidieux de vos jours…
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