le forum de julos

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Auteur Message
   Trier par date décroissante
babel
Posté le:
16/6/2007 02:59
Sujet du message:
Le silence déborde
Répondre            
Email:
babel@etoiles.net
 
Le silence déborde en éclats,
en vagues pluies...
Les mots s’écartent au fil des encres
des eaux-fortes, un fil ondule
Ophélie impassible
de heurts en heurts
trouverait son chemin entre les péniches
par sa présence, son immobilité.
Des lambeaux de canal
se rangent auprès des iris;
Il pleut
nonchalamment, par habitude sans doute
— ou par hasard —
Les gouttes sur le noisetier
prennent le temps
d’aimer les feuilles.
Tout s’écoule par-delà
le mouvement

Faut-il apprendre des choses
ce plaisir de n’être un instant que cela ainsi
et dans un bruit étouffé
épouser le temps d’une sconde
la limite d’une barge
la première crue
la dérive d’une souche
impassibles
d’heures en heures ?

Faut-il apprendre des choses à
se laisser prononcer sans mot dire
heureux qu’existent d’autres choses aimées :
canaux gras sous la pluie aux reflets
irisés et délavés
noisetiers en longues gouttes feuillues


« Je m’étire au fil des sons
entre des berges vagues
où les mots fanés
colorent la pluie d’une patience féline. »
 

François
France
Posté le:
16/6/2007 06:03
Sujet du message:
RE: Le silence déborde
Répondre            
Email:
francois.laur@wanadoo.fr
 
Quand nous, les yeux fermés, nous tournons, nous agitons, au bord de quels débordements la nuit nous conduit-elle ? Des corps tombent, nus, hurlants, tentent de regagner le seuil d’une danseuse en cheveux fous qui célèbrerait le pressoir. Nyctalope, la mémoire remonte en ses filets tant d’images qu’elle invente, où nous cherchons, derrière, fébriles, la manquante, pour nous l’unique sans lieu ni temps. Nous n’avons pas pouvoir de graver le silence.


----- Message d'origine -----
Le silence déborde en éclats,
en vagues pluies...
Les mots s’écartent au fil des encres
des eaux-fortes, un fil ondule
Ophélie impassible
de heurts en heurts
trouverait son chemin entre les péniches
par sa présence, son immobilité.
Des lambeaux de canal
se rangent auprès des iris;
Il pleut
nonchalamment, par habitude sans doute
— ou par hasard —
Les gouttes sur le noisetier
prennent le temps
d’aimer les feuilles.
Tout s’écoule par-delà
le mouvement

Faut-il apprendre des choses
ce plaisir de n’être un instant que cela ainsi
et dans un bruit étouffé
épouser le temps d’une sconde
la limite d’une barge
la première crue
la dérive d’une souche
impassibles
d’heures en heures ?

Faut-il apprendre des choses à
se laisser prononcer sans mot dire
heureux qu’existent d’autres choses aimées :
canaux gras sous la pluie aux reflets
irisés et délavés
noisetiers en longues gouttes feuillues


« Je m’étire au fil des sons
entre des berges vagues
où les mots fanés
colorent la pluie d’une patience féline. »

 

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