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Agnès
Royaume-Uni |
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Le quartier est plein d’écoles. En bas de ma rue, il y a deux écoles pour les petits de 5 à 11 ans. En haut, pareil. Juste au nord, il y en a encore 2 de 1300 élèves chacune pour les jeunes de 11 à 16 ans. Quand ils montent la rue, le matin, ils sont tout proprets la première année secondaire dans leurs uniformes de rigueur. Vers les 13 ans, les uniformes s’individualisent. Les effrontées de 15 ans le portent à leur façon, vous connaissez ça : les jupes noires ou bleues sont enroulées à la taille jusqu’à faire ceinture ; les cravates sont portées en bandana jusqu’à la parole du surveillant qui les leur fait mettre autour du cou, les pulls aux attributs de l’école sont couverts de foulards, de bijoux, des bras ou de la veste de l’amoureux. Les styles hésitent avant l’entrée au collège qui se trouve un peu plus haut en remontant de la mer. Le collège les prend de 17 à 19 ans et ce sont alors les garçons qui, libérés de l’uniforme, externalisent leurs débats intérieurs par des allures vestimentaires capricieuses. Le port de l’uniforme jusqu’à seize ans, par quasi tous les jeunes du pays, constitue une infraction contre les droits humains mais ce ne sont pas les conséquences néfastes du port de l’uniforme qui m’inquiètent ce matin.
Ce matin, je me demande ce que feront, l’hiver venu, nos deux perroquets. Il y a eu des annonces dans les journaux, à la radio, partout, et personne ne sait d’où ils sont venus. Quand ils sont arrivés, fin mars, les enfants s’arrêtaient sous les arbres, les cherchaient des yeux, les appelaient. Maintenant, ils se sont habitués à la présence extraordinaire des beaux oiseaux. La communauté toute entière s’inquiétait de leur sort et chacun mettait pour eux des graines et des fruits un peu partout. Les perroquets ont ri de nous. Depuis les chaleurs d’avril, ils ont choisi d’aller en ville le jour et de rentrer tous les soirs dans un arbre au bas de la Waldegrave Road : ils ont vue sur la mer et surveillent les intensités du trafic scolaire. Ce qui les excite surtout, ce sont les skate boards. Quand ils entendent sur l’asphalte le RRRRRRRRRR des gamins qui descendent la rue sur leur planche après l’école, les perroquets sautent de joie et crient leurs applaudissements. Ces derniers jours, ils sont chez moi dès 4.30 heures chaque matin et chassent les corbeaux, les pies et les merles qui sont les consommateurs habituels des cerises du jardin. Ca fait du tapage, les psittacidés ! et ça vous change un peu vos habitudes.
http://www.sos.org.uk/pictures.htm
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François
France |
Posté le:
14/6/2007 21:36 | Sujet du message:
RE: psittacity | |
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Lesquels sont le plus atteints de psittacisme ? Les perroquets ou les élèves ?
----- Message d'origine -----
Le quartier est plein d’écoles. En bas de ma rue, il y a deux écoles pour les petits de 5 à 11 ans. En haut, pareil. Juste au nord, il y en a encore 2 de 1300 élèves chacune pour les jeunes de 11 à 16 ans. Quand ils montent la rue, le matin, ils sont tout proprets la première année secondaire dans leurs uniformes de rigueur. Vers les 13 ans, les uniformes s’individualisent. Les effrontées de 15 ans le portent à leur façon, vous connaissez ça : les jupes noires ou bleues sont enroulées à la taille jusqu’à faire ceinture ; les cravates sont portées en bandana jusqu’à la parole du surveillant qui les leur fait mettre autour du cou, les pulls aux attributs de l’école sont couverts de foulards, de bijoux, des bras ou de la veste de l’amoureux. Les styles hésitent avant l’entrée au collège qui se trouve un peu plus haut en remontant de la mer. Le collège les prend de 17 à 19 ans et ce sont alors les garçons qui, libérés de l’uniforme, externalisent leurs débats intérieurs par des allures vestimentaires capricieuses. Le port de l’uniforme jusqu’à seize ans, par quasi tous les jeunes du pays, constitue une infraction contre les droits humains mais ce ne sont pas les conséquences néfastes du port de l’uniforme qui m’inquiètent ce matin.
Ce matin, je me demande ce que feront, l’hiver venu, nos deux perroquets. Il y a eu des annonces dans les journaux, à la radio, partout, et personne ne sait d’où ils sont venus. Quand ils sont arrivés, fin mars, les enfants s’arrêtaient sous les arbres, les cherchaient des yeux, les appelaient. Maintenant, ils se sont habitués à la présence extraordinaire des beaux oiseaux. La communauté toute entière s’inquiétait de leur sort et chacun mettait pour eux des graines et des fruits un peu partout. Les perroquets ont ri de nous. Depuis les chaleurs d’avril, ils ont choisi d’aller en ville le jour et de rentrer tous les soirs dans un arbre au bas de la Waldegrave Road : ils ont vue sur la mer et surveillent les intensités du trafic scolaire. Ce qui les excite surtout, ce sont les skate boards. Quand ils entendent sur l’asphalte le RRRRRRRRRR des gamins qui descendent la rue sur leur planche après l’école, les perroquets sautent de joie et crient leurs applaudissements. Ces derniers jours, ils sont chez moi dès 4.30 heures chaque matin et chassent les corbeaux, les pies et les merles qui sont les consommateurs habituels des cerises du jardin. Ca fait du tapage, les psittacidés ! et ça vous change un peu vos habitudes.
http://www.sos.org.uk/pictures.htm
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| babel |
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Il dit :
« Dis moi des mots d’amour… »
« Des mots d’amour ! », lui répond-elle
- Arrête ! Tu sais ce que je demande ? »
- « Demande ! » fait-elle.
Et c’est la revanche d’Écho. La pauvre muse, qui bravant la colère de Diane la jalouse,
s’était entichée de Narcisse. Mauvais choix, à double titre. Condamnée à errer dans les
bois en répétant la fin des phrases de ses interlocuteurs. Peut-être est-ce ainsi dans
les dialogues d'amoureux perdus que fut inventée la rime, le crime étant déjà sur ses
propres boulevards…
Il dit :
« Dis moi des mots d’amour… »
« Des mots d’amour ! », lui répond-elle
- Arrête ! Tu sais ce que je demande ? »
- « Demande ! » fait-elle.
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Bernard
Belgique |
Posté le:
16/6/2007 22:17 | Sujet du message:
RE: psittacity dans la cité... | |
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Agnès, sont-ce des vrais grand perroquets (Aras) ou de grandes perruches ? A Bruxelles, ce sont les grandes « perruches à collier » qui pullulent depuis vingt ans, ce sont des individus échappés de parcs animaliers, et qui ont pu s'acclimater au biotope des parcs de nos villes. Les espèces indigènes, pics et autres oiseaux nichant dans les cavités, voient ces envahisseurs d’un mauvais œil, et l’on pense même qu’ils vont bientôt s’allier à Monsieur de l’Hiver…
Dans le parc en bas de chez moi (que Rolande connaît bien), il y a aussi une espèce de perruche plus petite, une pleine colonie a envahi un arbre entier ! Encore un peu, on se croirait en Afrique, vous savez, tous ces arbres alourdis par des nids volumineux qui pendouillent au gré du vent… Tiens, je regarde le lien que tu nous as mis, eh bien oui, c’est exactement ce modèle de petites perruches vertes, à face orangée, que le parc auderghemois de Tenreuken abrite aussi !
Quant à l’explication de leur présence, il ne faut pas chercher midi à quatorze heures, je suis certain que ce sont des oiseaux échappés de captivité, ce genre d’oiseau est vendu dans tout « bonne » animalerie. Et le réchauffement climatique explique leur survie : finis les hivers rudes. A quand la malaria sous nos latitudes ? Dans pas longtemps, car elle a déjà fait une apparition dans le sud de l’Italie l’année passée…
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Agnès
Royaume-Uni |
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Pour ce qui est de nos perroquets, il me semble que tout est dans l’échelle. Prononcer que nos perroquets de Brighton sont des perruches, c’est comme dire qu’un chêne n’était peut être qu’un tilleul, qu’un bouvreuil n’était peut être qu’un linot et qu’un espoir n’était peut être qu’un désir * ! Ils sont hauts d’à peu près 30 cm, nos perroquets. C’est tout de même grand pour une perruche, non ?
La légende dit que quand le film The African Queen a été filmé (1951), en grande partie en Ouganda, de nombreux petits perroquets furent importés pour les quelques scènes filmées à Londres. Après le filmage, les perroquets furent lâchés dans Hyde Park où ils se sont retrouvés en bonne compagnie. Speaker’s Corner, au coin de Hyde Park, a vu des oiseaux de toutes les couleurs proclamer leurs droits démocratiques : Marx, Engels et Lénine y sont passés ainsi que George Orwell et Emily Pankhurst. Des milliers de gens s’y arrêtent un moment et pourtant, on n’y vend rien du tout et il n’y a pas de musique. Ils viennent pour écouter ceux qui prennent leur droit démocratique d’exprimer (presque) librement leurs opinions.
Je suis de bonne volonté, Bernard. On pourrait se mettre d’accord : nos psittacidés sont des perruches géantes au tempérament de perroquets Amazona.
Quant à la malaria, il y a des pays chauds qui s’en protègent sans trop de peine, simplement parce qu’ils en ont les moyens. Mais quand il fera trop chaud tout le temps, nos petits enfants ne les aurons peut être plus, ces moyens. Non, faut que je m’arrête de penser comme ça. Tu verras, la sagesse reviendra à l’humanité et on trouvera des solutions pour dépenser moins de précieuses énergies. Voyons voir, qu’est ce que je pourrais faire là, tout de suite ? arrêter la machine qui ploploplotte le café ? la machine qui lave le linge ? la musique dans la chambre de Dij ? le réfrigérateur ? le four qui cuit le gâteau de la fête des Papas pour ce soir ? pas facile. Tout compte fait, il n’y a que l’ordinateur qui soit superflu ...
* Edmond Rostand chanté par Julos
http://www.icons.org.uk/nom/nominations/speaker-s-corner-hyde-park/view?sortcriterion=Date&statusid=bed4ba16a65145be387f956fb2efdb7f&order=reverse
----- Message d'origine -----
Agnès, sont-ce des vrais grand perroquets (Aras) ou de grandes perruches ? A Bruxelles, ce sont les grandes « perruches à collier » qui pullulent depuis vingt ans, ce sont des individus échappés de parcs animaliers, et qui ont pu s'acclimater au biotope des parcs de nos villes. Les espèces indigènes, pics et autres oiseaux nichant dans les cavités, voient ces envahisseurs d’un mauvais œil, et l’on pense même qu’ils vont bientôt s’allier à Monsieur de l’Hiver…
Dans le parc en bas de chez moi (que Rolande connaît bien), il y a aussi une espèce de perruche plus petite, une pleine colonie a envahi un arbre entier ! Encore un peu, on se croirait en Afrique, vous savez, tous ces arbres alourdis par des nids volumineux qui pendouillent au gré du vent… Tiens, je regarde le lien que tu nous as mis, eh bien oui, c’est exactement ce modèle de petites perruches vertes, à face orangée, que le parc auderghemois de Tenreuken abrite aussi !
Quant à l’explication de leur présence, il ne faut pas chercher midi à quatorze heures, je suis certain que ce sont des oiseaux échappés de captivité, ce genre d’oiseau est vendu dans tout « bonne » animalerie. Et le réchauffement climatique explique leur survie : finis les hivers rudes. A quand la malaria sous nos latitudes ? Dans pas longtemps, car elle a déjà fait une apparition dans le sud de l’Italie l’année passée…
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lazuly
France |
Posté le:
17/6/2007 07:00 | Sujet du message:
RE: psittacity dans la cité... | |
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Agnès, je pense comme Bernard que vos "perroquets" ressemblent étrengement aux perruches qui envahissent bruxelles. Il y a 15 ans il y avait un couple dans un arbre près de chez mon frère à Ixelles (une comune de Bruxelles). Il y a peu j'en ai vu à Evere et Shaerbeek, à l'autre bout de Bruxelles. Je vais voir si je trouve un lien vers le musée de sciences naturelles qui a fait une expo sur les animaux des villes et en parlait.
Bisous.
----- Message d'origine -----
Agnès, sont-ce des vrais grand perroquets (Aras) ou de grandes perruches ? A Bruxelles, ce sont les grandes « perruches à collier » qui pullulent depuis vingt ans, ce sont des individus échappés de parcs animaliers, et qui ont pu s'acclimater au biotope des parcs de nos villes. Les espèces indigènes, pics et autres oiseaux nichant dans les cavités, voient ces envahisseurs d’un mauvais œil, et l’on pense même qu’ils vont bientôt s’allier à Monsieur de l’Hiver…
Dans le parc en bas de chez moi (que Rolande connaît bien), il y a aussi une espèce de perruche plus petite, une pleine colonie a envahi un arbre entier ! Encore un peu, on se croirait en Afrique, vous savez, tous ces arbres alourdis par des nids volumineux qui pendouillent au gré du vent… Tiens, je regarde le lien que tu nous as mis, eh bien oui, c’est exactement ce modèle de petites perruches vertes, à face orangée, que le parc auderghemois de Tenreuken abrite aussi !
Quant à l’explication de leur présence, il ne faut pas chercher midi à quatorze heures, je suis certain que ce sont des oiseaux échappés de captivité, ce genre d’oiseau est vendu dans tout « bonne » animalerie. Et le réchauffement climatique explique leur survie : finis les hivers rudes. A quand la malaria sous nos latitudes ? Dans pas longtemps, car elle a déjà fait une apparition dans le sud de l’Italie l’année passée…
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| babel |
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Nous on a des emplumées, des colorées, de 1 m 80 de haut, au moins. Elles font des
rires d'aras, des ires de divas et cetera. Question couleur, elles sont de toute façon en
avance d'une mode.
Elles envahissent les vernissages, les zones couvertes par l'oeil d'une caméra, leur
reflex est un Nikon, et elles sont saisonnières, en plus.
Alors, on les met où, nos "idoles du vol" : dans les perruches, ou dans les perroquets,
mainates et autres serpents à sornettes ? |
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lazuly
France |
Posté le:
17/6/2007 07:14 | Sujet du message:
RE: psittacity dans la cité... | |
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Voici le lien vers une photo des perruches bruxelloises.
http://www.protectiondesoiseaux.be/content/view/785/72/
----- Message d'origine -----
Agnès, je pense comme Bernard que vos "perroquets" ressemblent étrengement aux perruches qui envahissent bruxelles. Il y a 15 ans il y avait un couple dans un arbre près de chez mon frère à Ixelles (une comune de Bruxelles). Il y a peu j'en ai vu à Evere et Shaerbeek, à l'autre bout de Bruxelles. Je vais voir si je trouve un lien vers le musée de sciences naturelles qui a fait une expo sur les animaux des villes et en parlait.
Bisous.
----- Message d'origine -----
Agnès, sont-ce des vrais grand perroquets (Aras) ou de grandes perruches ? A Bruxelles, ce sont les grandes « perruches à collier » qui pullulent depuis vingt ans, ce sont des individus échappés de parcs animaliers, et qui ont pu s'acclimater au biotope des parcs de nos villes. Les espèces indigènes, pics et autres oiseaux nichant dans les cavités, voient ces envahisseurs d’un mauvais œil, et l’on pense même qu’ils vont bientôt s’allier à Monsieur de l’Hiver…
Dans le parc en bas de chez moi (que Rolande connaît bien), il y a aussi une espèce de perruche plus petite, une pleine colonie a envahi un arbre entier ! Encore un peu, on se croirait en Afrique, vous savez, tous ces arbres alourdis par des nids volumineux qui pendouillent au gré du vent… Tiens, je regarde le lien que tu nous as mis, eh bien oui, c’est exactement ce modèle de petites perruches vertes, à face orangée, que le parc auderghemois de Tenreuken abrite aussi !
Quant à l’explication de leur présence, il ne faut pas chercher midi à quatorze heures, je suis certain que ce sont des oiseaux échappés de captivité, ce genre d’oiseau est vendu dans tout « bonne » animalerie. Et le réchauffement climatique explique leur survie : finis les hivers rudes. A quand la malaria sous nos latitudes ? Dans pas longtemps, car elle a déjà fait une apparition dans le sud de l’Italie l’année passée…
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Bernard
Belgique |
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"Tu verras, la sagesse reviendra à l’humanité et on trouvera des solutions pour dépenser moins de précieuses énergies."
Non, non, s'il te plait ! Arrête de me faire rire, j'ai les lèvres gerçées... Ca fait des lunes qu'on chante ce refrain "ça ira mieux demain", au risque de me faire lyncher par le forum de Julos en son entier, moi, c'est terminé, j'en rigole à gorge déployée. Utopiste, oui, naïf et idiot, non.
30 centimètres ? Seulement ? Alors c'est un petit perroquet, parce que un "vrai" perroquet, c-à-d le "ara", ça fait... 85 centimètres de long ! Le lien de photos que tu nous avais mis dans ton premier message, c'était des perroquets ça ? Ces petits machins ? Ah bon, suis-je déjà aveugle alors ? "Schoking !", aurait dit Saint Thomas, que j'ai bien connu.
----- Message d'origine -----
Pour ce qui est de nos perroquets, il me semble que tout est dans l’échelle. Prononcer que nos perroquets de Brighton sont des perruches, c’est comme dire qu’un chêne n’était peut être qu’un tilleul, qu’un bouvreuil n’était peut être qu’un linot et qu’un espoir n’était peut être qu’un désir * ! Ils sont hauts d’à peu près 30 cm, nos perroquets. C’est tout de même grand pour une perruche, non ?
La légende dit que quand le film The African Queen a été filmé (1951), en grande partie en Ouganda, de nombreux petits perroquets furent importés pour les quelques scènes filmées à Londres. Après le filmage, les perroquets furent lâchés dans Hyde Park où ils se sont retrouvés en bonne compagnie. Speaker’s Corner, au coin de Hyde Park, a vu des oiseaux de toutes les couleurs proclamer leurs droits démocratiques : Marx, Engels et Lénine y sont passés ainsi que George Orwell et Emily Pankhurst. Des milliers de gens s’y arrêtent un moment et pourtant, on n’y vend rien du tout et il n’y a pas de musique. Ils viennent pour écouter ceux qui prennent leur droit démocratique d’exprimer (presque) librement leurs opinions.
Je suis de bonne volonté, Bernard. On pourrait se mettre d’accord : nos psittacidés sont des perruches géantes au tempérament de perroquets Amazona.
Quant à la malaria, il y a des pays chauds qui s’en protègent sans trop de peine, simplement parce qu’ils en ont les moyens. Mais quand il fera trop chaud tout le temps, nos petits enfants ne les aurons peut être plus, ces moyens. Non, faut que je m’arrête de penser comme ça. Tu verras, la sagesse reviendra à l’humanité et on trouvera des solutions pour dépenser moins de précieuses énergies. Voyons voir, qu’est ce que je pourrais faire là, tout de suite ? arrêter la machine qui ploploplotte le café ? la machine qui lave le linge ? la musique dans la chambre de Dij ? le réfrigérateur ? le four qui cuit le gâteau de la fête des Papas pour ce soir ? pas facile. Tout compte fait, il n’y a que l’ordinateur qui soit superflu ...
* Edmond Rostand chanté par Julos
http://www.icons.org.uk/nom/nominations/speaker-s-corner-hyde-park/view?sortcriterion=Date&statusid=bed4ba16a65145be387f956fb2efdb7f&order=reverse
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Agnès, sont-ce des vrais grand perroquets (Aras) ou de grandes perruches ? A Bruxelles, ce sont les grandes « perruches à collier » qui pullulent depuis vingt ans, ce sont des individus échappés de parcs animaliers, et qui ont pu s'acclimater au biotope des parcs de nos villes. Les espèces indigènes, pics et autres oiseaux nichant dans les cavités, voient ces envahisseurs d’un mauvais œil, et l’on pense même qu’ils vont bientôt s’allier à Monsieur de l’Hiver…
Dans le parc en bas de chez moi (que Rolande connaît bien), il y a aussi une espèce de perruche plus petite, une pleine colonie a envahi un arbre entier ! Encore un peu, on se croirait en Afrique, vous savez, tous ces arbres alourdis par des nids volumineux qui pendouillent au gré du vent… Tiens, je regarde le lien que tu nous as mis, eh bien oui, c’est exactement ce modèle de petites perruches vertes, à face orangée, que le parc auderghemois de Tenreuken abrite aussi !
Quant à l’explication de leur présence, il ne faut pas chercher midi à quatorze heures, je suis certain que ce sont des oiseaux échappés de captivité, ce genre d’oiseau est vendu dans tout « bonne » animalerie. Et le réchauffement climatique explique leur survie : finis les hivers rudes. A quand la malaria sous nos latitudes ? Dans pas longtemps, car elle a déjà fait une apparition dans le sud de l’Italie l’année passée…
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Nerbard
Belgique |
Posté le:
17/6/2007 08:42 | Sujet du message:
reppuche ou reppoquet ? | |
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Reppuche à loccier, j'en ai eu une un jour - c-à-d il y a... trente ans ! - que mon cousin tévérinaire avait capturée et m'avait donnée, AÏE ! Je peux vous dire que ça fait mal quand on l'attrape, ça pince des pattes et du bec... (j'ai dis, ça p...ince)
----- Message d'origine -----
Voici le lien vers une photo des perruches bruxelloises.
http://www.protectiondesoiseaux.be/content/view/785/72/
----- Message d'origine -----
Agnès, je pense comme Bernard que vos "perroquets" ressemblent étrengement aux perruches qui envahissent bruxelles. Il y a 15 ans il y avait un couple dans un arbre près de chez mon frère à Ixelles (une comune de Bruxelles). Il y a peu j'en ai vu à Evere et Shaerbeek, à l'autre bout de Bruxelles. Je vais voir si je trouve un lien vers le musée de sciences naturelles qui a fait une expo sur les animaux des villes et en parlait.
Bisous.
----- Message d'origine -----
Agnès, sont-ce des vrais grand perroquets (Aras) ou de grandes perruches ? A Bruxelles, ce sont les grandes « perruches à collier » qui pullulent depuis vingt ans, ce sont des individus échappés de parcs animaliers, et qui ont pu s'acclimater au biotope des parcs de nos villes. Les espèces indigènes, pics et autres oiseaux nichant dans les cavités, voient ces envahisseurs d’un mauvais œil, et l’on pense même qu’ils vont bientôt s’allier à Monsieur de l’Hiver…
Dans le parc en bas de chez moi (que Rolande connaît bien), il y a aussi une espèce de perruche plus petite, une pleine colonie a envahi un arbre entier ! Encore un peu, on se croirait en Afrique, vous savez, tous ces arbres alourdis par des nids volumineux qui pendouillent au gré du vent… Tiens, je regarde le lien que tu nous as mis, eh bien oui, c’est exactement ce modèle de petites perruches vertes, à face orangée, que le parc auderghemois de Tenreuken abrite aussi !
Quant à l’explication de leur présence, il ne faut pas chercher midi à quatorze heures, je suis certain que ce sont des oiseaux échappés de captivité, ce genre d’oiseau est vendu dans tout « bonne » animalerie. Et le réchauffement climatique explique leur survie : finis les hivers rudes. A quand la malaria sous nos latitudes ? Dans pas longtemps, car elle a déjà fait une apparition dans le sud de l’Italie l’année passée…
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