Auteur |
Message |
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murielle France |
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Ombre
Quand les ruelles sont vides Et que les arbres sont nus Mon ombre même se ride Je deviens une inconnue
Il suffit qu’apparaisse, l’astre qui souriant au printemps Pour que mon corps renaisse Et son double en même temps
Il projette en blanc et noir Les ébauches de mes rêves Ils sont frêles aux feux du soir Mais si grand quand il se lève
Je me vois dans ce miroir C’est ma vie qui se prolonge Je voudrais aussi y voir, le reflet de mes songes et de tous mes espoirs.
Tandis, que l’aube arrive, ornée de sa couleur orangée. Frôlant la ligne d'horizon, A ses pieds je me traîne. Là où mon ombre si esseulée, recroquevillée l'instant d'avant. Se fait grande et prometteuse dans l'instant de ce nouveau jour naissant.
murielle le 25 juin 2007 en ce jour de dernière cure de chimio.
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murielle France |
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j'ai commis une erreur de date, ce petit texte couronnant ma dernière cure d'herceptin a été écrit dans la nuit du 4 au 5 juin : Le soir de mon dernier passage en salle de chimio, je l'espère. Mon oncologue m'ayant suprimé celle du 25 juin 2007. Je n'arrive pas encore à réaliser.... murielle
----- Message d'origine ----- Ombre
Quand les ruelles sont vides Et que les arbres sont nus Mon ombre même se ride Je deviens une inconnue
Il suffit qu’apparaisse, l’astre qui souriant au printemps Pour que mon corps renaisse Et son double en même temps
Il projette en blanc et noir Les ébauches de mes rêves Ils sont frêles aux feux du soir Mais si grand quand il se lève
Je me vois dans ce miroir C’est ma vie qui se prolonge Je voudrais aussi y voir, le reflet de mes songes et de tous mes espoirs.
Tandis, que l’aube arrive, ornée de sa couleur orangée. Frôlant la ligne d'horizon, A ses pieds je me traîne. Là où mon ombre si esseulée, recroquevillée l'instant d'avant. Se fait grande et prometteuse dans l'instant de ce nouveau jour naissant.
murielle le 25 juin 2007 en ce jour de dernière cure de chimio.
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François France |
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Au jour le plus ensoleillé il ne manque jamais d’ombre : il n’y aurait que les presque aveugles à trouver beau le seul soleil. "Fiat lux", dit-Il (?). Mais la nuit indispensable, on n’y accède point par simple oubli d’obscurité.
----- Message d'origine ----- Ombre
Quand les ruelles sont vides Et que les arbres sont nus Mon ombre même se ride Je deviens une inconnue
Il suffit qu’apparaisse, l’astre qui souriant au printemps Pour que mon corps renaisse Et son double en même temps
Il projette en blanc et noir Les ébauches de mes rêves Ils sont frêles aux feux du soir Mais si grand quand il se lève
Je me vois dans ce miroir C’est ma vie qui se prolonge Je voudrais aussi y voir, le reflet de mes songes et de tous mes espoirs.
Tandis, que l’aube arrive, ornée de sa couleur orangée. Frôlant la ligne d'horizon, A ses pieds je me traîne. Là où mon ombre si esseulée, recroquevillée l'instant d'avant. Se fait grande et prometteuse dans l'instant de ce nouveau jour naissant.
murielle le 25 juin 2007 en ce jour de dernière cure de chimio.
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Jilber France |
Posté le: 13/6/2007 22:59 | Sujet du message: RE: les mumures de mon ombre | |
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Que le ciel bleu soit ta ligne d'horizon et chaque minute de soleil une marche dans l'escalier de ta vie |
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Francine Belgique |
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Et...Dis-moi murielle, entre la nuit du 4 au 5 juin, cela pourrais faire 9. Te voilà toute neuve! Je t'envoie plein, plein d'anges de douceur.
Francine
----- Message d'origine ----- j'ai commis une erreur de date, ce petit texte couronnant ma dernière cure d'herceptin a été écrit dans la nuit du 4 au 5 juin : Le soir de mon dernier passage en salle de chimio, je l'espère. Mon oncologue m'ayant suprimé celle du 25 juin 2007. Je n'arrive pas encore à réaliser.... murielle
----- Message d'origine ----- Ombre
Quand les ruelles sont vides Et que les arbres sont nus Mon ombre même se ride Je deviens une inconnue
Il suffit qu’apparaisse, l’astre qui souriant au printemps Pour que mon corps renaisse Et son double en même temps
Il projette en blanc et noir Les ébauches de mes rêves Ils sont frêles aux feux du soir Mais si grand quand il se lève
Je me vois dans ce miroir C’est ma vie qui se prolonge Je voudrais aussi y voir, le reflet de mes songes et de tous mes espoirs.
Tandis, que l’aube arrive, ornée de sa couleur orangée. Frôlant la ligne d'horizon, A ses pieds je me traîne. Là où mon ombre si esseulée, recroquevillée l'instant d'avant. Se fait grande et prometteuse dans l'instant de ce nouveau jour naissant.
murielle le 25 juin 2007 en ce jour de dernière cure de chimio.
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